Le président de l'UDI et député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde, le 20 mars 2016 à Versailles en région parisienne
Drancy, France | AFP | samedi 02/09/2017 - Le député Jean-Christophe Lagarde (UDI) a laissé son fauteuil de maire de Drancy en Seine-Saint-Denis à son épouse Aude Lagarde, élue samedi lors d'un conseil municipal extraordinaire à la majorité des voix, 44 sur 46 exprimées.
Pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats, M. Lagarde avait annoncé avant les élections législatives qu'il quitterait son poste de maire s'il était réélu député. Le président de l'UDI reste conseiller municipal de cette ville de 62.000 habitants, dont il avait pris la tête en 2001, après des années de règne communiste.
La désignation de son épouse a suscité les critiques dans les rangs de l'opposition qui parle de népotisme. "Nous sommes à rebours de l'histoire politique actuelle", a ainsi lancé le conseiller d'opposition Hacène Chibane (REM). Fustigeant un maire "qui veut nous imposer sa femme, pour garder la main sur la mairie", il a déclenché des sifflets du public, quelque 300 personnes, largement acquises au couple Lagarde.
Au contraire, lui a répondu M. Lagarde, réélu député en juin avec 66% des voix au second tour, "nous avons fait le choix de la transparence. Chaque électeur, chaque citoyen, savait au moment de m'élire ou non député ce qui allait se passer à la mairie".
"Devenir Aude Lagarde devait-il me priver de mes droits civiques en m'empêchant de devenir maire?", a lancé la nouvelle édile, après avoir passé l'écharpe tricolore. "Mon nom est Lagarde, mais je suis née Lavail et mon prénom c'est Aude. Je ne suis pas lui et il n'est pas moi", a poursuivi sous les applaudissements cette femme de 41 ans, jusque là 6e adjointe en charge des affaires sociales et des retraités et élue au conseil départemental.
Elle a cependant promis aux Drancéens un "changement dans la continuité", alors que son mari lui cédait la place attribuée au maire et allait s'asseoir à sa droite.
tll/ger/jcc
Pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats, M. Lagarde avait annoncé avant les élections législatives qu'il quitterait son poste de maire s'il était réélu député. Le président de l'UDI reste conseiller municipal de cette ville de 62.000 habitants, dont il avait pris la tête en 2001, après des années de règne communiste.
La désignation de son épouse a suscité les critiques dans les rangs de l'opposition qui parle de népotisme. "Nous sommes à rebours de l'histoire politique actuelle", a ainsi lancé le conseiller d'opposition Hacène Chibane (REM). Fustigeant un maire "qui veut nous imposer sa femme, pour garder la main sur la mairie", il a déclenché des sifflets du public, quelque 300 personnes, largement acquises au couple Lagarde.
Au contraire, lui a répondu M. Lagarde, réélu député en juin avec 66% des voix au second tour, "nous avons fait le choix de la transparence. Chaque électeur, chaque citoyen, savait au moment de m'élire ou non député ce qui allait se passer à la mairie".
"Devenir Aude Lagarde devait-il me priver de mes droits civiques en m'empêchant de devenir maire?", a lancé la nouvelle édile, après avoir passé l'écharpe tricolore. "Mon nom est Lagarde, mais je suis née Lavail et mon prénom c'est Aude. Je ne suis pas lui et il n'est pas moi", a poursuivi sous les applaudissements cette femme de 41 ans, jusque là 6e adjointe en charge des affaires sociales et des retraités et élue au conseil départemental.
Elle a cependant promis aux Drancéens un "changement dans la continuité", alors que son mari lui cédait la place attribuée au maire et allait s'asseoir à sa droite.
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