Le Dragon Boat, une embarcation sans balancier
PAPEETE, le 21 février 2015. C’était une grande première sur la rade de Papeete : Pas moins de 4 ‘Dragon Boats’ étaient là. Des rameurs de différents clubs se sont laissés tenter par l’expérience. Après le succès des Tahitiens aux championnats du monde en Asie, un mécène a cofinancé les 4 embarcations.
A l’occasion du 1er de l’an chinois Philippe Bernardino et Tauhiti Nena, respectivement président et vice président de la fédération, on organisé une première compétition afin montrer que ‘la discipline existe’. En dehors de l’échange culturel et de l’aspect festif, c’est également une manière pour cette jeune fédération de promouvoir le va’a à travers le Dragon Boat, beaucoup plus pratiqué dans le monde.
On rame au rythme du tambour
Tauhiti Nena, président du club de va’a Hititoa :
Comment est née cette discipline à Tahiti ?
« Il s’agit de la Coupe de Hititoa, le club que je préside. Je suis également le vice-président de la fédération de Dragon Boat qui existe depuis 3 ans, présidée par Philippe Bernardino. Tout a commencé en 2012 avec la rencontre avec notre sponsor Clive Palmer. En nous voyant ramer, il nous a parlé du Dragon Boat, je lui ai dit que si les Tahitiens s’y mettaient, on serait champion du monde. »
« Un mois après il m’a appelé en me disant ‘tu te rappelles ce que tu m’as dit ? Ok pour sponsoriser une équipe pour participer aux championnats d’Europe à Londres. Avec Gordon Barff, Philippe Bernardino et Tamatoa Perez on a décidé de monter une équipe qui a été champion d’Europe avec seulement un jour d’entrainement ! »
« Ensuite il a sponsorisé une équipe homme et une équipe femme pour participer au championnats du monde en Asie. Chez les hommes on a tout gagné en battant les champions du monde en titre, chez les femmes on était 2èmes derrière les chinoises. Il a été satisfait et a payé une partie des 4 bateaux. Cela fait 2 ans que l’on a ces bateaux avec 5 clubs qui sont affiliés : Punnauia Va’a, Maire Nui, Hititoa, Teva et Tautira Va’a. »
Quelle est la motivation, l’échange culturel, la performance ?
« Je pense, avec Philippe, que ce qui est important c’est la promotion du va’a. Il n’y a qu’une vingtaine de Pays qui pratiquent le va’a. Au niveau du Dragon Boat, c’est plus d’une centaine de Pays qui participent. On a décidé de promouvoir cette activité également suite à la demande des associations chinoises de Papeete. »
« Il y a la coupe d’aujourd’hui, puis une fête en juin et les championnats de Tahiti en fin d’année. Dès que l’on aura des moyens, on essayera de participer aux championnats du monde. C’est une bonne chose pour promouvoir notre Pays et notre discipline parce que quand on gagne et qu’on leur dit que notre sport c’est la rame, cela peut leur donner envie de venir vers la rame pour progresser en Dragon Boat. »
Comment est née cette discipline à Tahiti ?
« Il s’agit de la Coupe de Hititoa, le club que je préside. Je suis également le vice-président de la fédération de Dragon Boat qui existe depuis 3 ans, présidée par Philippe Bernardino. Tout a commencé en 2012 avec la rencontre avec notre sponsor Clive Palmer. En nous voyant ramer, il nous a parlé du Dragon Boat, je lui ai dit que si les Tahitiens s’y mettaient, on serait champion du monde. »
« Un mois après il m’a appelé en me disant ‘tu te rappelles ce que tu m’as dit ? Ok pour sponsoriser une équipe pour participer aux championnats d’Europe à Londres. Avec Gordon Barff, Philippe Bernardino et Tamatoa Perez on a décidé de monter une équipe qui a été champion d’Europe avec seulement un jour d’entrainement ! »
« Ensuite il a sponsorisé une équipe homme et une équipe femme pour participer au championnats du monde en Asie. Chez les hommes on a tout gagné en battant les champions du monde en titre, chez les femmes on était 2èmes derrière les chinoises. Il a été satisfait et a payé une partie des 4 bateaux. Cela fait 2 ans que l’on a ces bateaux avec 5 clubs qui sont affiliés : Punnauia Va’a, Maire Nui, Hititoa, Teva et Tautira Va’a. »
Quelle est la motivation, l’échange culturel, la performance ?
« Je pense, avec Philippe, que ce qui est important c’est la promotion du va’a. Il n’y a qu’une vingtaine de Pays qui pratiquent le va’a. Au niveau du Dragon Boat, c’est plus d’une centaine de Pays qui participent. On a décidé de promouvoir cette activité également suite à la demande des associations chinoises de Papeete. »
« Il y a la coupe d’aujourd’hui, puis une fête en juin et les championnats de Tahiti en fin d’année. Dès que l’on aura des moyens, on essayera de participer aux championnats du monde. C’est une bonne chose pour promouvoir notre Pays et notre discipline parce que quand on gagne et qu’on leur dit que notre sport c’est la rame, cela peut leur donner envie de venir vers la rame pour progresser en Dragon Boat. »
Jean Luc Cier Foc et Rose Jonc
Rose Jonc, vice présidente du Si Ni Tong :
C’est un jour important pour la culture chinoise à Tahiti ?
« Oui, cela me fait chaud au cœur, c’est tellement beau, on a toujours voulu avoir des bateaux Dragon mais on a jamais pu en avoir. Tauhiti Nena a réussi, après des victoires, à avoir un sponsor, c’est super. La fête des bateaux Dragon c’est en honneur des poètes, c’est en juin que cela va se passer. La date est variable, c’est le 5ème jour du 5ème mois lunaire. On fait des gâteaux de riz à cette occasion. Cela va correspondre au 21 juin 2015, un samedi. Tauhiti Nena m’a promis que l’on fera des courses de bateaux Dragon ce jour là. »
C’est une première aujourd’hui ?
« Ah oui, c’est une première. Pour certains c’est la première fois qu’ils montaient dans ces bateaux là, on ne rame que d’un côté, contrairement au va’a. Aujourd’hui les gens ont pu découvrir ce que c’est, pour la fête des gâteaux de riz, cela sera super. Il y aura une dégustation de ces gâteaux qui se préparent sur 3 jours, on racontera les légendes qui concernent cette course. Tauhiti Nena a voulu profiter du nouvel an chinois pour montrer qu’on existe. C’est bien. »
C’est un jour important pour la culture chinoise à Tahiti ?
« Oui, cela me fait chaud au cœur, c’est tellement beau, on a toujours voulu avoir des bateaux Dragon mais on a jamais pu en avoir. Tauhiti Nena a réussi, après des victoires, à avoir un sponsor, c’est super. La fête des bateaux Dragon c’est en honneur des poètes, c’est en juin que cela va se passer. La date est variable, c’est le 5ème jour du 5ème mois lunaire. On fait des gâteaux de riz à cette occasion. Cela va correspondre au 21 juin 2015, un samedi. Tauhiti Nena m’a promis que l’on fera des courses de bateaux Dragon ce jour là. »
C’est une première aujourd’hui ?
« Ah oui, c’est une première. Pour certains c’est la première fois qu’ils montaient dans ces bateaux là, on ne rame que d’un côté, contrairement au va’a. Aujourd’hui les gens ont pu découvrir ce que c’est, pour la fête des gâteaux de riz, cela sera super. Il y aura une dégustation de ces gâteaux qui se préparent sur 3 jours, on racontera les légendes qui concernent cette course. Tauhiti Nena a voulu profiter du nouvel an chinois pour montrer qu’on existe. C’est bien. »
Tematua Hitiarii, rameur :
C’est la première fois que tu essayes ?
« Oui, c’est la première fois. On m’en avait parlé, on m’avait demandé si cela me tentait de tester alors je suis venu aujourd’hui. Et bien c’est très différent de la pirogue, le ‘coup’ sur la pirogue n’est pas le même que sur le Dragon Boat. Je préfère la pirogue, car tu as plus de facilité à travailler ton mouvement que sur le Dragon Boat. Bon, après c’est peut être aussi une question d’habitude. »
Au niveau stabilité ?
« C’est vrai que sans balancier c’est un peu plus difficile, les rameurs doivent être parfaitement coordonnés, il faut sortir la rame de chaque côté pour ne pas que l’embarcation ne chavire mais c’est ‘fun’ on est là pour s’amuser. » SB
C’est la première fois que tu essayes ?
« Oui, c’est la première fois. On m’en avait parlé, on m’avait demandé si cela me tentait de tester alors je suis venu aujourd’hui. Et bien c’est très différent de la pirogue, le ‘coup’ sur la pirogue n’est pas le même que sur le Dragon Boat. Je préfère la pirogue, car tu as plus de facilité à travailler ton mouvement que sur le Dragon Boat. Bon, après c’est peut être aussi une question d’habitude. »
Au niveau stabilité ?
« C’est vrai que sans balancier c’est un peu plus difficile, les rameurs doivent être parfaitement coordonnés, il faut sortir la rame de chaque côté pour ne pas que l’embarcation ne chavire mais c’est ‘fun’ on est là pour s’amuser. » SB