ALAIN JOCARD / AFP
Fort-de-France, France | AFP | vendredi 10/06/2022 - Deux hommes d'une trentaine d'année ont été tués par balles et un autre légèrement blessé en Martinique, a-t-on appris auprès du parquet vendredi, portant à 12 le nombre d'homicides par arme à feu sur l'île depuis le début de l'année.
Appelés pour des coups de feu tirés dans un quartier résidentiel de Rivière-Salée (sud), les gendarmes ont découvert jeudi soir "deux corps sans vie: l'un à l'intérieur de la maison du requérant", a précisé le parquet dans un communiqué de presse, "un autre devant celle-ci".
Un homme de 67 ans a également été blessé à la cheville et transporté au CHU où il a été placé sous surveillance par les forces de l'ordre.
Ce double homicide intervient seulement deux jours après la mort d'un homme d'une trentaine d'année, tué par balle dans une boîte de nuit de Fort-de-France, mercredi matin.
Dans ce contexte, le préfet de la Martinique, le commandant de la gendarmerie de l'île et le vice-procureur se sont rendus sur les lieux du meurtre perpétré jeudi soir, a constaté une journaliste de l'AFP.
D'après le parquet, les deux victimes "ont chacune été atteinte par au moins quatre impacts" et une dizaine de projectiles ont été retrouvés sur place. Une autopsie doit permettre de les identifier dans les prochaines heures.
La gendarmerie mène les investigations pour identifier les auteurs des faits, en fuite.
"C'est un quartier habituellement calme où il fait bon vivre, donc les habitants sont un peu sous le choc" a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Soutarson, adjoint à la sécurité de la ville de Rivière-Salée. L'élu a indiqué qu'une cellule d'écoute serait mise en place par le CCAS (Centre communal d'action sociale) de la ville, pour les voisins dont certains ont veillé une partie de la nuit.
Il s'agit des onzième et douzième homicides en Martinique, tous par armes à feu, depuis le début de l'année.
Ces derniers mois, "on saisit une arme un jour sur trois, et en ce moment, c'est plutôt un jour sur deux", a déploré le général William Vaquette, commandant de la gendarmerie de Martinique, interrogé par l'AFP.
Ces armes, dont la circulation ne cesse d'augmenter sur l'île, peuvent être de fabrication nord-américaine, brésilienne, ou russe, et transitent toutes par le continent américain, a-t-il expliqué.
Appelés pour des coups de feu tirés dans un quartier résidentiel de Rivière-Salée (sud), les gendarmes ont découvert jeudi soir "deux corps sans vie: l'un à l'intérieur de la maison du requérant", a précisé le parquet dans un communiqué de presse, "un autre devant celle-ci".
Un homme de 67 ans a également été blessé à la cheville et transporté au CHU où il a été placé sous surveillance par les forces de l'ordre.
Ce double homicide intervient seulement deux jours après la mort d'un homme d'une trentaine d'année, tué par balle dans une boîte de nuit de Fort-de-France, mercredi matin.
Dans ce contexte, le préfet de la Martinique, le commandant de la gendarmerie de l'île et le vice-procureur se sont rendus sur les lieux du meurtre perpétré jeudi soir, a constaté une journaliste de l'AFP.
D'après le parquet, les deux victimes "ont chacune été atteinte par au moins quatre impacts" et une dizaine de projectiles ont été retrouvés sur place. Une autopsie doit permettre de les identifier dans les prochaines heures.
La gendarmerie mène les investigations pour identifier les auteurs des faits, en fuite.
"C'est un quartier habituellement calme où il fait bon vivre, donc les habitants sont un peu sous le choc" a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Soutarson, adjoint à la sécurité de la ville de Rivière-Salée. L'élu a indiqué qu'une cellule d'écoute serait mise en place par le CCAS (Centre communal d'action sociale) de la ville, pour les voisins dont certains ont veillé une partie de la nuit.
Il s'agit des onzième et douzième homicides en Martinique, tous par armes à feu, depuis le début de l'année.
Ces derniers mois, "on saisit une arme un jour sur trois, et en ce moment, c'est plutôt un jour sur deux", a déploré le général William Vaquette, commandant de la gendarmerie de Martinique, interrogé par l'AFP.
Ces armes, dont la circulation ne cesse d'augmenter sur l'île, peuvent être de fabrication nord-américaine, brésilienne, ou russe, et transitent toutes par le continent américain, a-t-il expliqué.