C'est le constat fait par les rédacteurs de cette nouvelle édition de l'incontournable Dixit, publié aux Editions Créaprint. Pour Florence Mayot, consultante, qui a réalisé comme chaque année le bilan économique de la Polynésie française (P.124 à 148), "on rentre plus dans la fin d'un cycle que dans une catastrophe généralisée". La preuve? Ceux qui ont su s'adapter à la crise sont aujourd'hui ceux qui s'en sortent le mieux. Des médias qui ont pris en compte la chute de la vente des journaux "papier", aux entreprises du BTP qui ont anticipé la baisse de la commande publique, certains ont su tirer leur épingle du jeu malgré un contexte économique défavorable.
"Changer pour survivre", c'est d'ailleurs le titre du dossier "Management" préparé par Régine Jouvin, qui expose cette théorie. "Il faut développer son aptitude à intégrer le changement permanent dans sa gestion, particulièrement dans le secteur du bâtiment," explique la rédactrice. "Pour cela il faut avoir une longueur d'avance, par exemple, savoir anticiper le manque de commande publique. Il était prévisible, et pourtant, peu d'entreprises l'ont préparé" rappelle-t-elle. (dossier Management, Changer pour survivre, P. 170). Elle cite le cas de ces sociétés de BTP qui se sont reconverties dans le secteur de l'assainissement, en pleine expansion en raison de l'adoption de nouvelles normes dans ce domaine.
De même, les secteurs qui ont misé sur la R&D (Recherche et Développement) tirent leur épingle du jeu. C'est le cas de la vanille de Tahiti, qui affiche une croissance notable: le secteur a produit 61,6 tonnes en 2011, contre 42 tonnes l'année précédente. "Toutes les sociétés qui exportent de la vanille ont un chiffre d'affaire en hausse" explique Dominique Morvan, directrice de la publication. Un succès qu'elle attribue en partie à cet effort porté sur la recherche: "les producteurs ont défini tous les paramètres chimiques qui font de la vanille de Tahiti un produit exceptionnel, ce qui est un argument marketing efficace". (Dossier "Vanille, l'or noir de Tahiti" P. 224).
"Changer pour survivre", c'est d'ailleurs le titre du dossier "Management" préparé par Régine Jouvin, qui expose cette théorie. "Il faut développer son aptitude à intégrer le changement permanent dans sa gestion, particulièrement dans le secteur du bâtiment," explique la rédactrice. "Pour cela il faut avoir une longueur d'avance, par exemple, savoir anticiper le manque de commande publique. Il était prévisible, et pourtant, peu d'entreprises l'ont préparé" rappelle-t-elle. (dossier Management, Changer pour survivre, P. 170). Elle cite le cas de ces sociétés de BTP qui se sont reconverties dans le secteur de l'assainissement, en pleine expansion en raison de l'adoption de nouvelles normes dans ce domaine.
De même, les secteurs qui ont misé sur la R&D (Recherche et Développement) tirent leur épingle du jeu. C'est le cas de la vanille de Tahiti, qui affiche une croissance notable: le secteur a produit 61,6 tonnes en 2011, contre 42 tonnes l'année précédente. "Toutes les sociétés qui exportent de la vanille ont un chiffre d'affaire en hausse" explique Dominique Morvan, directrice de la publication. Un succès qu'elle attribue en partie à cet effort porté sur la recherche: "les producteurs ont défini tous les paramètres chimiques qui font de la vanille de Tahiti un produit exceptionnel, ce qui est un argument marketing efficace". (Dossier "Vanille, l'or noir de Tahiti" P. 224).
L'océanisation des cadres en marche
En revanche, les secteurs du tourisme ou de la perle sont toujours en baisse, alors qu'ils se portent mieux au niveau mondial. "Le secteur du luxe a augmenté partout dans le monde, idem pour le tourisme. C'est la preuve que la Polynésie a des fragilités sectorielles, et qu'elle doit trouver une nouvelle organisation, et un nouvel équilibre" explique Florence Mayot.
Crise oblige, ce Dixit consacre également un dossier à la gestion des ressources humaines. Quels critères les sociétés prennent-elles en compte avant d'embaucher? Quel parcours de formation proposent-elles en interne? L'océanisation des cadres est-elle une réalité? "Le bilan en RH est très positif" révèle Dominique Morvan. "L'océanisation est en marche, sauf pour les emplois très qualifiés, mais la formation permet aux Polynésiens de se spécialiser" détaille la directrice de la publication (Dossier "Ressources humaine made in Fenua" P.158).
Le Dixit, dont c'est là le 20ème numéro, est devenu une référence pour le monde économique polynésien. Annuel, il offre une radioscopie objective et complète du Fenua. "Nous proposons des dossiers sur des thèmes extrêmement importants pour le Pays, mais que les autres médias évoquent rarement faute de temps. C'est donc devenu une mission pour nous" conclut Dominique Morvan. Le Dixit est en vente au prix de 1 700F.
Crise oblige, ce Dixit consacre également un dossier à la gestion des ressources humaines. Quels critères les sociétés prennent-elles en compte avant d'embaucher? Quel parcours de formation proposent-elles en interne? L'océanisation des cadres est-elle une réalité? "Le bilan en RH est très positif" révèle Dominique Morvan. "L'océanisation est en marche, sauf pour les emplois très qualifiés, mais la formation permet aux Polynésiens de se spécialiser" détaille la directrice de la publication (Dossier "Ressources humaine made in Fenua" P.158).
Le Dixit, dont c'est là le 20ème numéro, est devenu une référence pour le monde économique polynésien. Annuel, il offre une radioscopie objective et complète du Fenua. "Nous proposons des dossiers sur des thèmes extrêmement importants pour le Pays, mais que les autres médias évoquent rarement faute de temps. C'est donc devenu une mission pour nous" conclut Dominique Morvan. Le Dixit est en vente au prix de 1 700F.