Gaston Tong Sang, autonomiste et proche de l’UMP, a refusé le prêt de cinq milliards de Francs Pacifique (42 millions d’euros) qu’il avait sollicité auprès de l’Agence Française de Développement (AFD), alors que Mme Penchard était intervenue pour que la Polynésie française obtienne ce prêt.
"J’ai tenu ma parole, j’ai fait en sorte que le prêt puisse être mobilisé, maintenant le Pays (la Polynésie française, NDLR) fait un autre choix, il lui appartient d’en tirer les enseignements", a déclaré à l’AFP la ministre de l’Outre-mer.
"Il ne m’appartient pas de porter des jugements, je respecte l’autonomie", a-t-elle précisé.
Pour Gaston Tong Sang, les conditions exigées pour l’obtention du prêt ne sont "pas acceptables".
Selon le président polynésien, l’AFD demandait au gouvernement "de garantir que le budget 2011 serait voté à l’assemblée" locale et d’appliquer rapidement les mesures du rapport Bolliet.
Ce rapport d'assistance financière conduit par l'inspection générale des finances à la demande de M. Tong Sang préconise une série de mesures drastiques pour redresser les finances de la collectivité.
"Ce n’est pas un prêt qui m’empêche de gérer le pays; je leur dis: +gardez votre prêt, laissez-moi faire mes preuves dans le redressement de la situation du pays+", a déclaré à l’AFP M. Tong Sang.
Le président polynésien a par ailleurs affirmé qu’il avait obtenu un autre prêt de onze milliards de francs Pacifique (92 millions d’euros) auprès de la banque Dexia.
Vendredi, Gaston Tong Sang et Marie-Luce Penchard s’étaient déjà opposés sur le projet de réforme de la loi électorale proposé par la ministre.
Ce projet avait aussi suscité l’indignation des deux autres principaux chefs politiques, le sénateur (DVD) autonomiste Gaston Flosse et le président indépendantiste de l’assemblée Oscar Temaru.
Il avait en revanche recueilli l’assentiment des deux députés de la Polynésie, Michel Buillard et Bruno Sandras, et de plusieurs chefs de partis émergents.
ml/eb/sm/phc
"J’ai tenu ma parole, j’ai fait en sorte que le prêt puisse être mobilisé, maintenant le Pays (la Polynésie française, NDLR) fait un autre choix, il lui appartient d’en tirer les enseignements", a déclaré à l’AFP la ministre de l’Outre-mer.
"Il ne m’appartient pas de porter des jugements, je respecte l’autonomie", a-t-elle précisé.
Pour Gaston Tong Sang, les conditions exigées pour l’obtention du prêt ne sont "pas acceptables".
Selon le président polynésien, l’AFD demandait au gouvernement "de garantir que le budget 2011 serait voté à l’assemblée" locale et d’appliquer rapidement les mesures du rapport Bolliet.
Ce rapport d'assistance financière conduit par l'inspection générale des finances à la demande de M. Tong Sang préconise une série de mesures drastiques pour redresser les finances de la collectivité.
"Ce n’est pas un prêt qui m’empêche de gérer le pays; je leur dis: +gardez votre prêt, laissez-moi faire mes preuves dans le redressement de la situation du pays+", a déclaré à l’AFP M. Tong Sang.
Le président polynésien a par ailleurs affirmé qu’il avait obtenu un autre prêt de onze milliards de francs Pacifique (92 millions d’euros) auprès de la banque Dexia.
Vendredi, Gaston Tong Sang et Marie-Luce Penchard s’étaient déjà opposés sur le projet de réforme de la loi électorale proposé par la ministre.
Ce projet avait aussi suscité l’indignation des deux autres principaux chefs politiques, le sénateur (DVD) autonomiste Gaston Flosse et le président indépendantiste de l’assemblée Oscar Temaru.
Il avait en revanche recueilli l’assentiment des deux députés de la Polynésie, Michel Buillard et Bruno Sandras, et de plusieurs chefs de partis émergents.
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