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Disparition présumée d’une touriste française : la police néo-zélandaise appelle à renseignements


Disparition présumée d’une touriste française : la police néo-zélandaise appelle à renseignements
QUEENSTOWN, mercredi 9 février 2011 (Flash d'Océanie) – La police de la petite ville néo-zélandaise de Queenstown (Centre-sud de l’ile du Sud) a lancé mercredi un appel à renseignements dans le cadre de recherches afin de localiser une touriste française de 23 ans dont ses proches sont sans nouvelles depuis le 23 janvier 2011.
Cette jeune Française répondrait au nom d’Émilie Pace et se trouvait en Nouvelle-Zélande depuis début janvier 2011.
Depuis, elle avait suivi un itinéraire, seule, à travers ce pays et résidait principalement en auberges de jeunesse, principalement dans l’île du Sud de ce pays, où elle a travaillé quelques jours dans une exploitation agricole.
Selon les dernières indications fournies par la police, les 26 et 27 janvier 2011, elle a passé deux nuits dans la petite localité de Manapouri (Sud-ouest de l’île du Sud, proche du parc national du Fiordland) et aurait ensuite voulu parcourir un célèbre sentier pédestre, le Milford Track, dans la région proche.
La jeune femme est de stature mince, brune, cheveux mi-longs et parle couramment l’Anglais, selon l’avis diffusé par la police de Queenstown, qui fournit aussi un numéro de téléphone (le +64 3 441 1600 ou 03 441 1600 en appel local) et le nom de l’inspecteur chargé de l’enquête, le Sergent Détective Matt Jones.
Début décembre 2010, dans la même région, deux jeunes touristes Français âgés d’une vingtaine d’année ont péri au milieu d’un lac réputé pour ses activités de canoë-kayak.
Le drame a eu lieu sur le lac de Wakatipu, tout près de Queenstown, haut lieu du tourisme extrême.
Les deux touristes, dont l’identité n’a pas été révélée, avaient été vus sur le lac, à bord d’un kayak double, alors que les conditions météorologiques étaient jugées particulièrement mauvaises.
Ils n’auraient pas observé les conseils de prudence qui leur avaient été prodigués par les opérateurs locaux, lors d’une première conversation téléphonique dans l’après-midi de lundi.
« Lors de leur premier appel, ce tour opérateur leur a dit de sortir du lac et de revenir à Queenstown, parce que ces derniers jours, on a eu des vents du sud particulièrement forts », expliquait alors Marty Black, capitaine du port de Queenstown.
Quelques heures plus tard, la nuit tombée, aux alentours de vingt deux heures locales, un tour-opérateur local a déclaré avoir reçu un appel émanant d’un téléphone mobile des deux Français, qui tentaient alors d’obtenir des secours après s’être trouvés pris par le courant et les vagues générées par des vents violents.
L’appel a effectivement déclenché la mobilisation de secours à leur recherche de la part de la police et des gardes-côtes.
Aux alentours d’une heure du matin mardi, un hélicoptère équipé d’une caméra à vision nocturne parvenait à localiser deux corps inanimés flottant à la surface du lac, environ six kilomètres en aval de Queenstown.
Ils avaient été emportés par les courants.
« Ils n’ont pas suivi les conseils et c’est un message que je voudrais répéter : les lacs (de l’île) du Sud sont dangereux, ils sont glaciaux, on ne tient pas très longtemps dans l’eau (…) En fait, ils sont très probablement morts de froid », a exhorté le capitaine.

pad

Rédigé par PaD le Mardi 8 Février 2011 à 17:55 | Lu 1104 fois