Tahiti, le 9 mars 2025 – Pendant deux jours, les jardins de Paofai ont vécu au rythme des conférences et ateliers dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. La communication non-violente, le sport féminin ou encore la précarité menstruelle ont fait partie des thématiques abordées.
Organisée par le ministère des Solidarités et ses partenaires, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pendant deux jours dans les jardins de Paofai autour des thèmes de la dignité et du leadership.
Sous le chapiteau principal, les conférences ont rythmé les échanges. Samedi matin, Thomas d’Ansembourg, spécialiste de la communication non-violente originaire de Belgique, est intervenu face à des femmes engagées à titre professionnel ou associatif. “Je ne prétends pas leur apprendre quelque chose, car elles sont déjà dans une posture inspirante, mais peut-être leur donner des clés sur les mécanismes qui piègent l’élan de leadership. Le fait qu’elles aient grandi dans des structures patriarchales est source d’ombrage. Elles ont parfois peur de prendre leur place et d’oser mettre en avant leurs sensibilités, parce qu’elles pensent que ce ne sera pas bien reçu, alors que la patience, la générosité, l’empathie et la bienveillance sont des enjeux fondamentaux dans le monde d’aujourd’hui”, remarque le psychothérapeute.
Accompagnée par Nathalie Salmon-Hudry, déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion venue témoigner, Minarii Galenon, vice-présidente et ministre des Solidarité en charge de la Condition féminine, a assisté à ce moment de partage : “Pour beaucoup de femmes, c’est la première fois qu’elles bénéficient d’une formation sur la communication. Les tables-rondes sont aussi très enrichissantes. Ces journées sont un outil pour pouvoir parler ensemble. Je suis toujours dans une démarche optimiste et constructive : tout problème a une solution”.
Organisée par le ministère des Solidarités et ses partenaires, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pendant deux jours dans les jardins de Paofai autour des thèmes de la dignité et du leadership.
Sous le chapiteau principal, les conférences ont rythmé les échanges. Samedi matin, Thomas d’Ansembourg, spécialiste de la communication non-violente originaire de Belgique, est intervenu face à des femmes engagées à titre professionnel ou associatif. “Je ne prétends pas leur apprendre quelque chose, car elles sont déjà dans une posture inspirante, mais peut-être leur donner des clés sur les mécanismes qui piègent l’élan de leadership. Le fait qu’elles aient grandi dans des structures patriarchales est source d’ombrage. Elles ont parfois peur de prendre leur place et d’oser mettre en avant leurs sensibilités, parce qu’elles pensent que ce ne sera pas bien reçu, alors que la patience, la générosité, l’empathie et la bienveillance sont des enjeux fondamentaux dans le monde d’aujourd’hui”, remarque le psychothérapeute.
Accompagnée par Nathalie Salmon-Hudry, déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion venue témoigner, Minarii Galenon, vice-présidente et ministre des Solidarité en charge de la Condition féminine, a assisté à ce moment de partage : “Pour beaucoup de femmes, c’est la première fois qu’elles bénéficient d’une formation sur la communication. Les tables-rondes sont aussi très enrichissantes. Ces journées sont un outil pour pouvoir parler ensemble. Je suis toujours dans une démarche optimiste et constructive : tout problème a une solution”.
Des femmes mobilisées
Une vision partagée par Sandrine Salmon, qui développe le programme “Changeons les règles” depuis trois ans dans les établissements scolaires et internats du Fenua. “On met à disposition un distributeur de serviettes hygiéniques en accès gratuit. C’est un gain d’autonomie pour les jeunes filles et ça enlève le tabou des règles, qui devraient être valorisées”, souligne-t-elle sur son stand d’information. Soutenue par des fonds publics et privés, cette initiative vise à lutter contre la précarité menstruelle avec un projet d’extension dans les entreprises.
Cet événement était décidément propice aux belles rencontres. La Fédération tahitienne de va’a était représentée par Chantal Bigot, membre de la commission féminine et coach de l’équipe féminine Team OPT. Avec d’autres rameuses, elle a animé des initiations à bord de V3 et V12 pour encourager les jeunes filles et les femmes à se lancer. “Ça évolue, mais on manque toujours de femmes dans notre discipline. Il n’y a pas suffisamment de clubs qui coachent des femmes : on espère que ça pourra s’ouvrir dans les années à venir”, confie la championne, catégorie vétérans.
Après l’effort, place au réconfort. Le stand de l’association Vahine Arata’i no Porinetia proposait différents massages. Originaire de Huahine, Maruia a expérimenté les bienfaits de l’acupression : “C’était une belle découverte. Je suis complètement détendue et apaisée physiquement et psychologiquement. C’est important de prendre soin de son corps : on pense à soi et ça fait du bien !”
Les savoir-faire des archipels étaient également mis à l’honneur. Sous le chapiteau des Tuamotu, Christiane Faratea était venue avec quatre autres femmes de Arutua, dont sa sœur. L’occasion d’initier le public aux techniques artisanales. “On vit de la perle, des coquillages, du tressage, de la pêche et du coprah. C’est une fierté héritée de nos ancêtres et de nos parents. Chaque māmā a ses qualités et ça nous permet d’être autonomes. J’ai moi-même créé mon entreprise de mono’i avec une plante endémique”, mentionne la présidente de l’association Tehinerautini, aussi mobilisée en faveur de la sortie de l’indivision pour “apaiser” les familles.