Le ministre du Numérique Jean-Christophe Bouissou, entouré des membres du jury du concours Digi Contest 2018. De gauche à droite : Gaspard Toscan du Plantier (Sofidep), Vincent Fabre (OPEN), Jean-Christophe Bouissou, André Bihannic (CCISM), Karl Tefaatau (DGEN) et Francis Pezet (Service de l'informatique du Pays).
PAPEETE, le 19 janvier 2018 - Le gouvernement lance son troisième concours d'innovation numérique, rebaptisé Digi Contest. Cette année, le concours n'est plus réservé aux porteurs de projets mais est ouvert à toutes les entreprises qui ont développé un produit numérique original. La plupart des prix récompenseront des applications mobiles et des plateformes collaboratives.
"Cette année, au lieu d'encourager les nouveaux projets, nous allons récompenser les projets à l'état de prototypes opérationnels, ou qui sont déjà commercialisés. Le slogan de cette édition est d'ailleurs 'Foisonner d'idées c'est bien, produire et être présent sur le marché c'est mieux !'" explique Jean-Christophe Bouissou, ministre du Numérique, lors de la présentation à la presse du nouveau concours d'innovation numérique financé par le gouvernement.
Pour cette troisième édition, le concours prend le nom Digi Contest. La dotation reste conséquente, à 13,1 millions de francs, mais les lauréats devraient être très différents des années passées vu le changement de philosophie de cette édition. Les toutes jeunes start-up seront confrontées aux grosses entreprises informatiques du territoire qui pourront elles aussi présenter leurs innovations au concours.
La liste des catégories montre également que l'accent a été particulièrement mis sur les applications mobiles, qui représentent "l'essentiel des projets qui ont été déposés aux précédents concours" assure le ministre. Il y aura également des dotations pour les projets de plateformes collaboratives, un gros prix pour l'internet des objets (IOT) et enfin un prix de 3 millions de francs pour la "Start-up polynésienne 2018".
JUSQU'AU 26 MARS POUR DÉPOSER SON DOSSIER
Cette année le processus de participation au concours est entièrement dématérialisé. Les dossiers peuvent déjà retirés sur le site DGEN.pf, et devront être rendus par email avant le 26 mars. Ils devront comporter un "pitch" vidéo présentant le projet en moins de 4 minutes, un clin d'œil à la culture start-up que le gouvernement espère encourager dans l'économie en général. Les prix seront remis dès le 5 avril.
Ce concours a été pérennisé grâce à ses très bons résultats. Pour Karl Tefaatau, directeur de la DGEN (direction générale de l'économie numérique), "le retour d'expérience sur le concours de 2016 a été une pérennité des projets de 70%, et en 2017, huit lauréats ont pu réaliser leur projet grâce à l'aide du gouvernement. Ces prix ont souvent servi de tremplins pour rejoindre un incubateur, notamment PRISM. Par exemple le projet de ruche connecté a été récompensé en 2016, a été incubé au PRISM l'année dernière et intègre cette année l'incubateur national de la Station F à Paris."
Il affirme également que les efforts réalisés commencent à se ressentir dans l'économie générale : "en termes d'usage, le numérique progresse très vite, et en termes d'emplois nous sommes sur une courbe ascendante nette depuis un an et demi. C'était déjà le cas dans le secteur des télécoms, et maintenant on voit un début d'envolée dans le secteur des services, et également un développement des initiatives innovantes comme les start-up."
Pour André Bihannic, directeur général de la CCISM, ce concours se marrie idéalement avec le PRISM, l'incubateur de la chambre de commerce : "il y a une synergie qui se met en place entre ces initiatives publiques et privées. On assiste à l'émergence d'un écosystème, où le PRISM arrive à faire émerger et concrétiser des idées innovantes, et ce Digi Contest permet d'apporter des ressources financières pour développer ces projets. Et on espère que les sources de financement vont se multiplier. Il y aura un besoin de business angels à terme, et il y a des plateformes comme C.Reva qui vient de se lancer pour le financement participatif des projets."
"Cette année, au lieu d'encourager les nouveaux projets, nous allons récompenser les projets à l'état de prototypes opérationnels, ou qui sont déjà commercialisés. Le slogan de cette édition est d'ailleurs 'Foisonner d'idées c'est bien, produire et être présent sur le marché c'est mieux !'" explique Jean-Christophe Bouissou, ministre du Numérique, lors de la présentation à la presse du nouveau concours d'innovation numérique financé par le gouvernement.
Pour cette troisième édition, le concours prend le nom Digi Contest. La dotation reste conséquente, à 13,1 millions de francs, mais les lauréats devraient être très différents des années passées vu le changement de philosophie de cette édition. Les toutes jeunes start-up seront confrontées aux grosses entreprises informatiques du territoire qui pourront elles aussi présenter leurs innovations au concours.
La liste des catégories montre également que l'accent a été particulièrement mis sur les applications mobiles, qui représentent "l'essentiel des projets qui ont été déposés aux précédents concours" assure le ministre. Il y aura également des dotations pour les projets de plateformes collaboratives, un gros prix pour l'internet des objets (IOT) et enfin un prix de 3 millions de francs pour la "Start-up polynésienne 2018".
JUSQU'AU 26 MARS POUR DÉPOSER SON DOSSIER
Cette année le processus de participation au concours est entièrement dématérialisé. Les dossiers peuvent déjà retirés sur le site DGEN.pf, et devront être rendus par email avant le 26 mars. Ils devront comporter un "pitch" vidéo présentant le projet en moins de 4 minutes, un clin d'œil à la culture start-up que le gouvernement espère encourager dans l'économie en général. Les prix seront remis dès le 5 avril.
Ce concours a été pérennisé grâce à ses très bons résultats. Pour Karl Tefaatau, directeur de la DGEN (direction générale de l'économie numérique), "le retour d'expérience sur le concours de 2016 a été une pérennité des projets de 70%, et en 2017, huit lauréats ont pu réaliser leur projet grâce à l'aide du gouvernement. Ces prix ont souvent servi de tremplins pour rejoindre un incubateur, notamment PRISM. Par exemple le projet de ruche connecté a été récompensé en 2016, a été incubé au PRISM l'année dernière et intègre cette année l'incubateur national de la Station F à Paris."
Il affirme également que les efforts réalisés commencent à se ressentir dans l'économie générale : "en termes d'usage, le numérique progresse très vite, et en termes d'emplois nous sommes sur une courbe ascendante nette depuis un an et demi. C'était déjà le cas dans le secteur des télécoms, et maintenant on voit un début d'envolée dans le secteur des services, et également un développement des initiatives innovantes comme les start-up."
Pour André Bihannic, directeur général de la CCISM, ce concours se marrie idéalement avec le PRISM, l'incubateur de la chambre de commerce : "il y a une synergie qui se met en place entre ces initiatives publiques et privées. On assiste à l'émergence d'un écosystème, où le PRISM arrive à faire émerger et concrétiser des idées innovantes, et ce Digi Contest permet d'apporter des ressources financières pour développer ces projets. Et on espère que les sources de financement vont se multiplier. Il y aura un besoin de business angels à terme, et il y a des plateformes comme C.Reva qui vient de se lancer pour le financement participatif des projets."
13 prix dans 4 catégories
Applications mobiles
1er prix : 1 000 000 Fcfp2ème prix : 600 000 Fcfp3ème prix : 400 000 Fcfp4ème au 8ème prix : 250 000 Fcfp chacun
Plateformes collaboratives
1er prix : 1 500 000 Fcfp2ème prix : 1 000 000 Fcfp3ème prix : 500 000 Fcfp4ème prix : 350 000 Fcfp
Internet des objets
Prix unique : 3 500 000 Fcfp
Start-up polynésienne 2018
Prix unique : 3 000 000 Fcfp
1er prix : 1 000 000 Fcfp2ème prix : 600 000 Fcfp3ème prix : 400 000 Fcfp4ème au 8ème prix : 250 000 Fcfp chacun
Plateformes collaboratives
1er prix : 1 500 000 Fcfp2ème prix : 1 000 000 Fcfp3ème prix : 500 000 Fcfp4ème prix : 350 000 Fcfp
Internet des objets
Prix unique : 3 500 000 Fcfp
Start-up polynésienne 2018
Prix unique : 3 000 000 Fcfp
Les thématiques du Digi Contest 2018
Exploitation de l'open dataLa mobilité au service des citoyensFintechSocial businessLes IOT au service de la santé, du sport et du bien-êtreSécurité et cybersécuritéTransformation digitale et accroissement de la compétitivité des entreprisesRéseaux sociaux appliqués aux écosystèmesTransport et mobilité durableLe digital au service des talents de la culture, des médias et de l'environnement