Here
TAHITI, le 28 mars 2021 - L’artiste peintre Louis Devienne expose à la galerie Au Chevalet. Il fête ses 20 ans avec 45 toiles réunies sous le thème Piti 'ahuru matahiti. Pour l’occasion, il propose en plus une série de 20 estampes du tableau Here, rehaussées à l’huile.
La première exposition de Louis Devienne à la galerie Au Chevalet a eu lieu en 2001. Pour l’artiste ce sont "20 années de collaboration, de respect, confiance et de fidélité réciproques".
Pour fêter l’événement, il propose 45 toiles réunies sous le titre Piti 'ahuru matahiti. Par ailleurs, 20 estampes ont été réalisées à partir du tableau Here. Chacune d’entre elles a ensuite été rehaussée à l’huile par l’artiste lui-même. Ce qui en fait des œuvres uniques.
Chaque année, Louis Devienne change au moins une habitude. Il bouscule ses manières, modifie sa technique. Pour l’exposition 2021, il a éliminé les traits blancs, réduit la silhouette de ses personnages. "De ce fait, les harmonies de couleurs ne sont plus les mêmes." Il est revenu à un trait noir, a supprimé le rouge, a laissé le jaune, le vert et le rose s’imposer, faisant naître une nouvelle ambiance.
Peindre les "invisbles"
Louis Devienne, avec ses toiles et ses pinceaux, raconte sa Polynésie. Il décrit les scènes et personnages du quotidien, celles et ceux qui l’entourent et que "malheureusement beaucoup ne voient plus". Il peint les "invisibles".
Né en Afrique, dans un petit village du Gabon où il a vécu dix ans, il est entré à l’école des mines pour devenir ingénieur. Malgré un parcours brillant, il ne s’y plaisait pas.
Un jour, il a accompagné une amie à la Villa Arson à Nice. Celle-ci passait le concours d’entrée de cette école pilote internationale de beaux-arts. "J’ai eu un coup de cœur", résume le peintre, "un coup de cœur pour les gens qu’il y avait là, les drôles de gueules, les professeurs bizarres".
En attendant son amie, il déambule dans l’école. "C’était jour de concours, on était assez libre, j’ai trouvé ça curieux qu’on puisse gagner sa vie avec ce que je voyais là, avec par exemple un tas de sable, une pelle dedans et un texte attenant."
Un aller simple pour Tahiti
Le jour-même, à l’improviste, il demande à passer le concours. "Il restait de la place, j’ai passé les épreuves écrites à la suite de quoi, j’ai été admis à l’oral. Là, je savais que c’était fait." Les études ont duré cinq ans. Au fil du temps, "ce sont des rencontres et situations qui m’ont ramené à la peinture car j’ai essayé de la quitter à plusieurs reprises !"
En 1996, il a débarqué à Tahiti, pensant simplement rendre visite à sa mère polynésienne. "En fait, elle m’avait pris un billet aller simple." Pendant son séjour, auquel il voulait mettre fin après avoir gagné un peu d’argent, Louis Devienne a rencontré le galeriste Patrick Van Nuffelen. Croyant en ses talents, Patrick Van Nuffelen lui a ouvert sa galerie et lui a appris le métier.
La première exposition de Louis Devienne à la galerie Au Chevalet a eu lieu en 2001. Pour l’artiste ce sont "20 années de collaboration, de respect, confiance et de fidélité réciproques".
Pour fêter l’événement, il propose 45 toiles réunies sous le titre Piti 'ahuru matahiti. Par ailleurs, 20 estampes ont été réalisées à partir du tableau Here. Chacune d’entre elles a ensuite été rehaussée à l’huile par l’artiste lui-même. Ce qui en fait des œuvres uniques.
Chaque année, Louis Devienne change au moins une habitude. Il bouscule ses manières, modifie sa technique. Pour l’exposition 2021, il a éliminé les traits blancs, réduit la silhouette de ses personnages. "De ce fait, les harmonies de couleurs ne sont plus les mêmes." Il est revenu à un trait noir, a supprimé le rouge, a laissé le jaune, le vert et le rose s’imposer, faisant naître une nouvelle ambiance.
Peindre les "invisbles"
Louis Devienne, avec ses toiles et ses pinceaux, raconte sa Polynésie. Il décrit les scènes et personnages du quotidien, celles et ceux qui l’entourent et que "malheureusement beaucoup ne voient plus". Il peint les "invisibles".
Né en Afrique, dans un petit village du Gabon où il a vécu dix ans, il est entré à l’école des mines pour devenir ingénieur. Malgré un parcours brillant, il ne s’y plaisait pas.
Un jour, il a accompagné une amie à la Villa Arson à Nice. Celle-ci passait le concours d’entrée de cette école pilote internationale de beaux-arts. "J’ai eu un coup de cœur", résume le peintre, "un coup de cœur pour les gens qu’il y avait là, les drôles de gueules, les professeurs bizarres".
En attendant son amie, il déambule dans l’école. "C’était jour de concours, on était assez libre, j’ai trouvé ça curieux qu’on puisse gagner sa vie avec ce que je voyais là, avec par exemple un tas de sable, une pelle dedans et un texte attenant."
Un aller simple pour Tahiti
Le jour-même, à l’improviste, il demande à passer le concours. "Il restait de la place, j’ai passé les épreuves écrites à la suite de quoi, j’ai été admis à l’oral. Là, je savais que c’était fait." Les études ont duré cinq ans. Au fil du temps, "ce sont des rencontres et situations qui m’ont ramené à la peinture car j’ai essayé de la quitter à plusieurs reprises !"
En 1996, il a débarqué à Tahiti, pensant simplement rendre visite à sa mère polynésienne. "En fait, elle m’avait pris un billet aller simple." Pendant son séjour, auquel il voulait mettre fin après avoir gagné un peu d’argent, Louis Devienne a rencontré le galeriste Patrick Van Nuffelen. Croyant en ses talents, Patrick Van Nuffelen lui a ouvert sa galerie et lui a appris le métier.
Pratique
Jusqu’au 3 avril à la galerie du Chevalet.
Entrée libre.
Horaires lundi de 13h30 à 17h30, mardi, mercredi, jeudi de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, vendredi de 8 heures à midi, de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Un catalogue raisonné de sa collection est disponible. Il reprendra les toiles exposées ainsi que les affiches des différentes expositions qui ont eu lieu depuis 2001.
Jusqu’au 3 avril à la galerie du Chevalet.
Entrée libre.
Horaires lundi de 13h30 à 17h30, mardi, mercredi, jeudi de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, vendredi de 8 heures à midi, de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Un catalogue raisonné de sa collection est disponible. Il reprendra les toiles exposées ainsi que les affiches des différentes expositions qui ont eu lieu depuis 2001.