PAPEETE, le 14 mars 2018 - Robert O’Connor est guide à Hiva Oa, aux Marquises. Il a profité de la venue d’un représentant de la CCISM, aux Marquises, pour s’inscrire au PASSEPORT TOURISME. D’une durée de 12 heures, cet accompagnement personnalisé rend un diagnostic et donne des conseils dans différents domaines pour développer sa structure.
Robert O’Connor, que tout le monde connaît sous le nom de Pifa, est guide à Hiva Oa, aux Marquises. Plus qu’un métier, c’est une véritable passion qui l’anime depuis qu’il a 16 ans. Il a d’abord commencé par accompagner son oncle, guide également. C’est lui qui l’a initié à ce métier, l’a emmené avec les touristes. Mais ses études le forment au métier d’électricien, qu’il ne pratiquera jamais vraiment. Il part en mission en métropole pendant deux ans pour l’Eglise. Il rencontre plein de gens et surtout apprend les langues étrangères. « Je parle français, anglais, espagnol, portugais et j’ai quelques notions de russe. Et évidemment, je parle marquisien aussi », explique-t-il. Après la France, il part pour Hawaii où il suit une formation de business management. Il rentre aux Marquises pour les vacances et ne repartira pas à Hawaii finir sa licence. « Je suis arrivé aux Marquises, on m’a proposé du travail et madame est arrivée… » rigole-t-il. De bonnes raisons de rester ! Il est recruté au Pearl, à la réception d’abord et rapidement on lui propose de travailler comme guide. Retour à ses premières amours qui ne le lâcheront plus. « J’ai une passion pour mon travail, pour l’histoire de mon pays, de mon peuple, les sites archéologiques. » Pifa passe son temps à lire, à apprendre, à se renseigner sur les temps passés et à consulter les anciens. Il a horreur des gens qui racontent n’importe quoi ou qui répondent à des questions dont ils ne savent pas la réponse. Pifa, lui, vérifie les histoires qu’on lui raconte, recoupe les éléments, rentre dans les détails. Des détails qu’il ne donnera pas aux touristes mais qui lui permettent une connaissance profonde de son pays et l’assurance de ne pas se tromper.
Ce partage de l’histoire et de la culture des Marquises le remplit de joie. Il avoue son plaisir à raconter son pays, son île. « Je demande d’abord à mes clients ce qui les intéresse et je m’adapte à leurs envies. Ils ont fait un long voyage pour connaître notre histoire ! Ils viennent chercher l’authenticité. Les touristes aiment les Marquises comme elles sont. Nous voulons que ça reste comme ça. » Pifa a 37 ans et grâce à ce métier, il connaît bien son île et permet de garder vivantes les légendes, les savoir-faire, la culture. « Il y a deux mondes différents : le passé et aujourd’hui le modernisme. Mon grand-père était du passé. C’est important de ne pas oublier ses racines, savoir d’où l’on vient, qui l’on est. Nos anciens nous ont dit de ne jamais oublier qui nous étions. » Aujourd’hui, il forme des jeunes à ce métier de guide et espère bientôt embaucher des personnes pour l’aider à travailler dans sa société, créée avec son frère : Pifavae Excursions. Il vient de suivre son programme du PASSEPORT TOURISME, avec une formatrice qui s’est déplacée aux Marquises, à Hiva Oa, pour l’accompagner dans les domaines de la gestion de son entreprise et sa communication à travers les réseaux sociaux. Homme de terrain, il connaît assez peu l’informatique et le digital, mais ses clients l’ont incité à mieux se faire connaître. Le développement sur Internet est devenu essentiel pour son activité. Quand il a commencé à être guide, il a dû prendre sur lui, réussir à aller vers l’autre, discuter. Aujourd’hui, il aime les nouvelles rencontres et apprécie d’être son propre patron. « Un guide est une personne ouverte, qui sait animer, c’est un chanteur, un musicien. » S’il a choisi ce métier, c’est que c’est là où il est le plus doué, affirme-t-il en riant.
Robert O’Connor, que tout le monde connaît sous le nom de Pifa, est guide à Hiva Oa, aux Marquises. Plus qu’un métier, c’est une véritable passion qui l’anime depuis qu’il a 16 ans. Il a d’abord commencé par accompagner son oncle, guide également. C’est lui qui l’a initié à ce métier, l’a emmené avec les touristes. Mais ses études le forment au métier d’électricien, qu’il ne pratiquera jamais vraiment. Il part en mission en métropole pendant deux ans pour l’Eglise. Il rencontre plein de gens et surtout apprend les langues étrangères. « Je parle français, anglais, espagnol, portugais et j’ai quelques notions de russe. Et évidemment, je parle marquisien aussi », explique-t-il. Après la France, il part pour Hawaii où il suit une formation de business management. Il rentre aux Marquises pour les vacances et ne repartira pas à Hawaii finir sa licence. « Je suis arrivé aux Marquises, on m’a proposé du travail et madame est arrivée… » rigole-t-il. De bonnes raisons de rester ! Il est recruté au Pearl, à la réception d’abord et rapidement on lui propose de travailler comme guide. Retour à ses premières amours qui ne le lâcheront plus. « J’ai une passion pour mon travail, pour l’histoire de mon pays, de mon peuple, les sites archéologiques. » Pifa passe son temps à lire, à apprendre, à se renseigner sur les temps passés et à consulter les anciens. Il a horreur des gens qui racontent n’importe quoi ou qui répondent à des questions dont ils ne savent pas la réponse. Pifa, lui, vérifie les histoires qu’on lui raconte, recoupe les éléments, rentre dans les détails. Des détails qu’il ne donnera pas aux touristes mais qui lui permettent une connaissance profonde de son pays et l’assurance de ne pas se tromper.
Ce partage de l’histoire et de la culture des Marquises le remplit de joie. Il avoue son plaisir à raconter son pays, son île. « Je demande d’abord à mes clients ce qui les intéresse et je m’adapte à leurs envies. Ils ont fait un long voyage pour connaître notre histoire ! Ils viennent chercher l’authenticité. Les touristes aiment les Marquises comme elles sont. Nous voulons que ça reste comme ça. » Pifa a 37 ans et grâce à ce métier, il connaît bien son île et permet de garder vivantes les légendes, les savoir-faire, la culture. « Il y a deux mondes différents : le passé et aujourd’hui le modernisme. Mon grand-père était du passé. C’est important de ne pas oublier ses racines, savoir d’où l’on vient, qui l’on est. Nos anciens nous ont dit de ne jamais oublier qui nous étions. » Aujourd’hui, il forme des jeunes à ce métier de guide et espère bientôt embaucher des personnes pour l’aider à travailler dans sa société, créée avec son frère : Pifavae Excursions. Il vient de suivre son programme du PASSEPORT TOURISME, avec une formatrice qui s’est déplacée aux Marquises, à Hiva Oa, pour l’accompagner dans les domaines de la gestion de son entreprise et sa communication à travers les réseaux sociaux. Homme de terrain, il connaît assez peu l’informatique et le digital, mais ses clients l’ont incité à mieux se faire connaître. Le développement sur Internet est devenu essentiel pour son activité. Quand il a commencé à être guide, il a dû prendre sur lui, réussir à aller vers l’autre, discuter. Aujourd’hui, il aime les nouvelles rencontres et apprécie d’être son propre patron. « Un guide est une personne ouverte, qui sait animer, c’est un chanteur, un musicien. » S’il a choisi ce métier, c’est que c’est là où il est le plus doué, affirme-t-il en riant.
Le Passeport Tourisme : un accompagnement vers le développement
Le Passeport Tourisme a été lancé le 21 novembre 2017. Il s’agit d’un accompagnement des prestataires d’activités touristiques, hors hébergement, dans les différentes îles du fenua, organisé par la CCISM en partenariat avec le ministère du Tourisme. Ce programme correspond à deux actions qui font parties de la Stratégie de développement touristiques de la Polynésie française 2015-2020 : la formation et l’accompagnement des prestataires et la création d’une équipe itinérante pour offrir des cours et accompagnement dans les îles. Ce coaching dure 12 heures et elle permet d’obtenir un diagnostic et des conseils dans différents domaines : l’anglais, la qualité de service et l’accueil clientèle, la gestion administrative de l’entreprise et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour cet accompagnement personnalisé, le coût est de 5 000 Fcfp pour les chefs d’entreprise non salarié et ressortissants de la CCISM. Et de 15 000 Fcfp pour les salariés. Des outils techniques, de la documentation et des procédures personnalisés seront élaborés en fonction des besoins des entreprises concernées. Une première opération a été lancée en décembre 2017 sur 12 îles différentes situées dans les cinq archipels.
Informations : [email protected] ou 40 47 27 08 et [email protected] ou 40 47 27 19.
Informations : [email protected] ou 40 47 27 08 et [email protected] ou 40 47 27 19.