PIRAE, le 29 octobre 2014. Les intervenants de la Maat et leur responsable Gérard Dubois ont voulu remercier Air Tahiti Nui pour le partenariat mis en œuvre dans le cadre de cette mission d’aide et d’assistance technique, en organisant une collation à l’IJSPF. La Maat est une mission de l’Etat français, que Tahiti Infos avait déjà évoqué en mars dernier qui consiste à former des cadres techniques fédéraux, payés par l’Etat et le Pays, qui seront les chevilles ouvrières du développement du sport en Polynésie.
Torea Colas, le responsable marketing d’Atn, a mis des billets d’avion à disposition de ces cadres en formation continue et a également soulevé un point concernant un vide à combler entre des touristes désireux de pratiquer en toute sécurité certaines activités nautiques comme le surf, le SUP ou la pirogue et l’absence de prestataires proposant ces activités dans un cadre légal et sécurisé.
Nous avions déjà rencontré Maé Lhopital en juin dernier, responsable du département formation à l’IJSPF, lors de la remise des brevets d’état fitness et musculation. Les choses devraient avancer avec la mise en place d’un brevet professionnel polynésien qui devrait voir le jour courant 2015 avec différentes mentions telles que le surf, le paddle, le jiu jitsu ou la voile : ce sera aux fédérations intéressées de se manifester.
Torea Colas, le responsable marketing d’Atn, a mis des billets d’avion à disposition de ces cadres en formation continue et a également soulevé un point concernant un vide à combler entre des touristes désireux de pratiquer en toute sécurité certaines activités nautiques comme le surf, le SUP ou la pirogue et l’absence de prestataires proposant ces activités dans un cadre légal et sécurisé.
Nous avions déjà rencontré Maé Lhopital en juin dernier, responsable du département formation à l’IJSPF, lors de la remise des brevets d’état fitness et musculation. Les choses devraient avancer avec la mise en place d’un brevet professionnel polynésien qui devrait voir le jour courant 2015 avec différentes mentions telles que le surf, le paddle, le jiu jitsu ou la voile : ce sera aux fédérations intéressées de se manifester.
Gérard Dubois, cadre d’état, responsable de la Maat :
Il s’agit d’améliorer le sport en général, les performances, la qualité de l’organisation des évènements sportifs ?
« Le premier axe c’est le développement de la pratique pour le plus grand nombre. Le 2ème c’est la formation de cadres. Cela se fait en passant des diplômes fédéraux, des diplômes d’état ou des diplômes professionnels pour pouvoir enseigner contre rémunération. Le troisième volet, c’est la détection et le perfectionnement de l’élite sportive pour détecter des potentiels mais aussi pour les amener au plus haut niveau. »
Y-a-t-il de bons ou mauvais élèves dans les fédérations sportives ?
« Il y a de très bons élèves, il y a des fédérations qui se sont structurées avec la mise en place de ces cadres techniques. Il ne faut pas oublier que ce sont des fédérations qui sont dans des situations particulières, ce ne sont que des bénévoles. Un cadre technique professionnel amène beaucoup mais je ne veux pas leur jeter la pierre. »
Torea Colas, responsable marketing d’Air Tahiti Nui :
Les grandes lignes de votre programme ‘Ambassadeurs’ ?
« Le but de ce programme ‘Ambassadeurs’ est de nous appuyer sur ces talents du sport, de la culture, pour faire rayonner la Polynésie dans le monde. Atn est un des piliers, avec le gie Tourisme de tout l’effort de promotion qui est fait à travers le monde, c’est un moyen de faire connaître la Polynésie de manière humaine, des personnages qui ont une histoire, des compétences et un talent. »
On en vient à l’encadrement ?
« Quand la Maat nous a approchés, cela nous est apparu vite évident qu’il fallait soutenir les cadres techniques de Polynésie pour qu’ils puissent être envoyés en France pour être formés, pour ensuite rapporter leurs compétences en Polynésie et les partager avec les fédérations, les jeunes sportifs, pour former les champions de demain. »
Tu parlais d’un décalage, d’un vide parfois, entre une demande touristique et une offre des prestataires inadaptée ou inexistante ?
« Il y eu des choses qui ont été faites mais on estime qu’il y aurait encore du travail à faire. Quand les touristes viennent en Polynésie, ils aimeraient parfois pratiquer ce que les polynésiens eux-mêmes pratiquent. Il existe un diplôme de randonnée, de va’a, de plongée, de randonnée équestre mais on a besoin que plus de sports soient représentés à travers ces diplômes professionnels pour qu’il puisse y avoir demain des chefs d’entreprise indépendants qui puissent vivre d’un métier d’accompagnement des touristes dans un cadre professionnel légal, avec les assurances adéquates. Aujourd’hui, clairement, si l’on veut se projeter dans l’avenir de notre tourisme on aura besoin de ces encadrants professionnels qui manquent. »
Les grandes lignes de votre programme ‘Ambassadeurs’ ?
« Le but de ce programme ‘Ambassadeurs’ est de nous appuyer sur ces talents du sport, de la culture, pour faire rayonner la Polynésie dans le monde. Atn est un des piliers, avec le gie Tourisme de tout l’effort de promotion qui est fait à travers le monde, c’est un moyen de faire connaître la Polynésie de manière humaine, des personnages qui ont une histoire, des compétences et un talent. »
On en vient à l’encadrement ?
« Quand la Maat nous a approchés, cela nous est apparu vite évident qu’il fallait soutenir les cadres techniques de Polynésie pour qu’ils puissent être envoyés en France pour être formés, pour ensuite rapporter leurs compétences en Polynésie et les partager avec les fédérations, les jeunes sportifs, pour former les champions de demain. »
Tu parlais d’un décalage, d’un vide parfois, entre une demande touristique et une offre des prestataires inadaptée ou inexistante ?
« Il y eu des choses qui ont été faites mais on estime qu’il y aurait encore du travail à faire. Quand les touristes viennent en Polynésie, ils aimeraient parfois pratiquer ce que les polynésiens eux-mêmes pratiquent. Il existe un diplôme de randonnée, de va’a, de plongée, de randonnée équestre mais on a besoin que plus de sports soient représentés à travers ces diplômes professionnels pour qu’il puisse y avoir demain des chefs d’entreprise indépendants qui puissent vivre d’un métier d’accompagnement des touristes dans un cadre professionnel légal, avec les assurances adéquates. Aujourd’hui, clairement, si l’on veut se projeter dans l’avenir de notre tourisme on aura besoin de ces encadrants professionnels qui manquent. »
Mae L’hopital, responsable du département formation à l’IJSPF :
Que dire tout d’abord sur ce partenariat ?
« Notre département est en charge l’organisation de formation professionnelle, notamment d’éducateurs sportifs et d’éducateurs socio-éducatifs. Ce matin nous étions invités par la Maat afin de présenter aux cadres techniques fédéraux la création d’une filière de formation d’éducateurs sportifs polynésiens que nous souhaitons mettre en œuvre. C’est une filière qui a vocation à former des éducateurs professionnels qui pourront enseigner leur activité contre rémunération. »
Que répondez vous à l’exemple pris par Torea au niveau de certaines activités nautiques qui manquent de personnes diplômées ?
« Très concrètement, nous avons créé un diplôme de guide de randonnée pédestre en 1996, il y a presque 20 ans. On a fait quelque chose d’équivalent en randonnée équestre, en plongée subaquatique et très récemment dans le va’a. La problématique de Torea je l’ai bien comprise, c’est pour cela que nous avons présenté aux cadres techniques ce matin la conception d’une filière de diplôme professionnel polynésien d’éducateur sportif. Ensuite selon les besoins des fédérations, nous créerons les mentions qu’il faudra, comme une mention surf, jiu jitsu, voile, paddle ou autre. »
Il y a un calendrier ?
« On a quand même une consultation auprès des partenaires sociaux à faire, mais on souhaite que tout début 2015 le cadre général soit fixé, on travaillera avec les fédérations qui en feront la demande. Cela peut être très rapide, cela peut se faire en deux, trois mois à partir du moment ou la fédération concernée se met avec nous autour d’une table. On pourra être très réactifs., donc les premières formations pourraient avoir lieu dès l’année prochaine. » SB
Que dire tout d’abord sur ce partenariat ?
« Notre département est en charge l’organisation de formation professionnelle, notamment d’éducateurs sportifs et d’éducateurs socio-éducatifs. Ce matin nous étions invités par la Maat afin de présenter aux cadres techniques fédéraux la création d’une filière de formation d’éducateurs sportifs polynésiens que nous souhaitons mettre en œuvre. C’est une filière qui a vocation à former des éducateurs professionnels qui pourront enseigner leur activité contre rémunération. »
Que répondez vous à l’exemple pris par Torea au niveau de certaines activités nautiques qui manquent de personnes diplômées ?
« Très concrètement, nous avons créé un diplôme de guide de randonnée pédestre en 1996, il y a presque 20 ans. On a fait quelque chose d’équivalent en randonnée équestre, en plongée subaquatique et très récemment dans le va’a. La problématique de Torea je l’ai bien comprise, c’est pour cela que nous avons présenté aux cadres techniques ce matin la conception d’une filière de diplôme professionnel polynésien d’éducateur sportif. Ensuite selon les besoins des fédérations, nous créerons les mentions qu’il faudra, comme une mention surf, jiu jitsu, voile, paddle ou autre. »
Il y a un calendrier ?
« On a quand même une consultation auprès des partenaires sociaux à faire, mais on souhaite que tout début 2015 le cadre général soit fixé, on travaillera avec les fédérations qui en feront la demande. Cela peut être très rapide, cela peut se faire en deux, trois mois à partir du moment ou la fédération concernée se met avec nous autour d’une table. On pourra être très réactifs., donc les premières formations pourraient avoir lieu dès l’année prochaine. » SB