Crédit Manon Cruz / POOL / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 22/08/2024 - Emmanuel Macron, qui reçoit à partir de vendredi les chefs de partis et de groupes parlementaires, est "du côté des Français, garant des institutions" et de "l'expression de leur vote", a fait valoir jeudi l’Élysée, qui confirme la nomination d'un Premier ministre dans la foulée de ces échanges.
Un mois après les élections législatives nées de la dissolution, le chef de l’État reçoit vendredi matin les leaders de la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP) et leur candidate pour Matignon, Lucie Castets.
Les représentants du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), de l'UDI, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot seront également reçus vendredi, avant le RN et le parti d'Eric Ciotti lundi.
Après l'objectif de rechercher une "majorité la plus large et la plus stable" fixé par Emmanuel Macron en juillet, ces consultations ont pour but "de savoir dans quelles conditions les forces politiques peuvent atteindre cet objectif". "La décision de nomination du ou de la Première ministre sera prise en considération de ces deux critères-là", a expliqué l’Élysée jeudi.
"Le président est du côté des Français, garant des institutions et surtout de l'expression de leur vote le 7 juillet" et c'est "fort de ce rôle constitutionnel qu'il va rencontrer les partis", insiste-t-on.
Emmanuel Macron semble toujours exclure de nommer Lucie Castets, le camp présidentiel, la droite comme le Rassemblement national menaçant d'une motion de censure en cas de gouvernement NFP comprenant des ministres issus de La France insoumise.
"La stabilité" voulue par le président, c'est "la capacité pour un gouvernement à ne pas tomber à la première motion de censure déposée", insiste-t-on à l'Elysée.
Le 7 juillet, la gauche unie a obtenu le plus fort contingent de députés (193), mais sans majorité absolue (289).
"L'Assemblée nationale au soir du 7 juillet, c'est un Parlement de minorités. Il était nécessaire d'abord d'attendre la structuration de l'Assemblée nationale qui a eu lieu avec l'élection du bureau, des vice-présidents et de la présidente Yaël Braun-Pivet", représentante sortante du camp présidentiel, a expliqué l'Elysée.
Face à ce "Parlement de minorités", "il a été privilégié ce travail de décantation" des partis et des groupes, un "travail de fond qui a été fait, pour le coup, par la droite républicaine" avec leur "pacte législatif" et par le "bloc central" avec le "pacte d'action pour les Français" présenté par Gabriel Attal, fait-on valoir de même sources.
De nombreuses voix dans le camp présidentiel, mais aussi à droite, plaident pour une entente, bien que le président du groupe des LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, ait exclu une coalition et une participation gouvernementale.
Un mois après les élections législatives nées de la dissolution, le chef de l’État reçoit vendredi matin les leaders de la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP) et leur candidate pour Matignon, Lucie Castets.
Les représentants du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), de l'UDI, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot seront également reçus vendredi, avant le RN et le parti d'Eric Ciotti lundi.
Après l'objectif de rechercher une "majorité la plus large et la plus stable" fixé par Emmanuel Macron en juillet, ces consultations ont pour but "de savoir dans quelles conditions les forces politiques peuvent atteindre cet objectif". "La décision de nomination du ou de la Première ministre sera prise en considération de ces deux critères-là", a expliqué l’Élysée jeudi.
"Le président est du côté des Français, garant des institutions et surtout de l'expression de leur vote le 7 juillet" et c'est "fort de ce rôle constitutionnel qu'il va rencontrer les partis", insiste-t-on.
Emmanuel Macron semble toujours exclure de nommer Lucie Castets, le camp présidentiel, la droite comme le Rassemblement national menaçant d'une motion de censure en cas de gouvernement NFP comprenant des ministres issus de La France insoumise.
"La stabilité" voulue par le président, c'est "la capacité pour un gouvernement à ne pas tomber à la première motion de censure déposée", insiste-t-on à l'Elysée.
Le 7 juillet, la gauche unie a obtenu le plus fort contingent de députés (193), mais sans majorité absolue (289).
"L'Assemblée nationale au soir du 7 juillet, c'est un Parlement de minorités. Il était nécessaire d'abord d'attendre la structuration de l'Assemblée nationale qui a eu lieu avec l'élection du bureau, des vice-présidents et de la présidente Yaël Braun-Pivet", représentante sortante du camp présidentiel, a expliqué l'Elysée.
Face à ce "Parlement de minorités", "il a été privilégié ce travail de décantation" des partis et des groupes, un "travail de fond qui a été fait, pour le coup, par la droite républicaine" avec leur "pacte législatif" et par le "bloc central" avec le "pacte d'action pour les Français" présenté par Gabriel Attal, fait-on valoir de même sources.
De nombreuses voix dans le camp présidentiel, mais aussi à droite, plaident pour une entente, bien que le président du groupe des LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, ait exclu une coalition et une participation gouvernementale.