PAPEETE, 15 mai 2014 (AFP) - Arihano Haiti a maintenu mercredi devant la cour d'assises de Papeete qu'il avait été violé par Stefan Ramin, le touriste allemand qu'il a reconnu avoir tué puis brûlé au fond d'une vallée de Nuku Hiva, une île de l'archipel des Marquises.
Le chasseur s'est emporté à la barre lorsque le président de la cour lui demandait des précisions sur le viol qu'il dit avoir subi par Stefan Ramin. "Qu'est-ce qu'on en a à foutre?" a demandé l'accusé en donnant un coup de pied dans les barreaux du box. Le magistrat a suspendu l'audience.
Selon Arihano Haiti, le touriste avec lequel il avait sympathisé l'a drogué, attaché à une branche, puis violé sous la menace d'une arme. C'est la raison pour laquelle il l'a ensuite tué, dit-il.
Le récit de l'accusé est "un roman" pour les avocats de la partie civile, qui n'imaginent pas un chasseur de 95 kilos être violé par un touriste qui n'avait aucun antécédent de violence.
Le deuxième jour du procès a aussi été consacré aux comptes-rendus des experts, dont certains par visio-conférence. A partir des os et des quelques morceaux de chair retrouvés dans le bûcher, les légistes ont estimé que Stefan Ramin était mort quelques secondes après avoir commencé à brûler.
"Ca confirme ce qu'indique monsieur Haiti lorsqu'il dit qu'il a tiré dans la tête de monsieur Ramin: ce dernier est tombé dans le feu, alors qu'il était probablement inconscient", a souligné son avocat Me Vincent Dubois.
"Une seule personne sait ce qui s'est passé, et refuse de nous le dire, c'est monsieur Haiti", a dit Me Yves Piriou, l'avocat de la famille Ramin.
Après le meurtre, Arihano Haiti est accusé d'avoir attaché à un arbre la compagne de Stefan Ramin, Heike Dorsch, et de lui avoir touché la poitrine et le sexe. Cette dernière avait ensuite pu s'enfuir à travers la forêt, puis rejoint à la nage un voilier de touristes hollandais.
Le verdict doit être rendu vendredi.
Le chasseur s'est emporté à la barre lorsque le président de la cour lui demandait des précisions sur le viol qu'il dit avoir subi par Stefan Ramin. "Qu'est-ce qu'on en a à foutre?" a demandé l'accusé en donnant un coup de pied dans les barreaux du box. Le magistrat a suspendu l'audience.
Selon Arihano Haiti, le touriste avec lequel il avait sympathisé l'a drogué, attaché à une branche, puis violé sous la menace d'une arme. C'est la raison pour laquelle il l'a ensuite tué, dit-il.
Le récit de l'accusé est "un roman" pour les avocats de la partie civile, qui n'imaginent pas un chasseur de 95 kilos être violé par un touriste qui n'avait aucun antécédent de violence.
Le deuxième jour du procès a aussi été consacré aux comptes-rendus des experts, dont certains par visio-conférence. A partir des os et des quelques morceaux de chair retrouvés dans le bûcher, les légistes ont estimé que Stefan Ramin était mort quelques secondes après avoir commencé à brûler.
"Ca confirme ce qu'indique monsieur Haiti lorsqu'il dit qu'il a tiré dans la tête de monsieur Ramin: ce dernier est tombé dans le feu, alors qu'il était probablement inconscient", a souligné son avocat Me Vincent Dubois.
"Une seule personne sait ce qui s'est passé, et refuse de nous le dire, c'est monsieur Haiti", a dit Me Yves Piriou, l'avocat de la famille Ramin.
Après le meurtre, Arihano Haiti est accusé d'avoir attaché à un arbre la compagne de Stefan Ramin, Heike Dorsch, et de lui avoir touché la poitrine et le sexe. Cette dernière avait ensuite pu s'enfuir à travers la forêt, puis rejoint à la nage un voilier de touristes hollandais.
Le verdict doit être rendu vendredi.