Taux de couverture vaccinale avec au moins 1 dose (Pfizer ou Janssen), par tranche d’âge (>75, 60-74, 18-59).
Tahiti, le 9 juin 2021 - Deux clusters à "démarrage familial" ont vu apparaître 29 nouveaux cas la semaine dernière à Faa'a et Punaauia, tandis que la vaccination peine encore à décoller en marge de la levée des motifs impérieux à compter de mercredi. Selon le dernier bulletin épidémiologique 22,8 % de la population a reçu les deux injections. Un taux qui atteint 31,6% chez les 18 ans et plus.
"Situation stable" et "faible niveau d’incidence" : pas de changement majeur sur le front de l'épidémie selon le dernier bulletin hebdomadaire de la direction de la santé. Depuis le 1er mars 2020, la Polynésie française compte un total de 18 874 cas confirmés. Au 6 juin, le taux de positivité des tests réalisés atteint 10%, avec une majorité des tests (2 488) réalisée dans le cadre du dépistage systématique de personnes asymptomatiques ou de voyageurs testés à l’arrivée ou au départ de la Polynésie (tests à J-0, contrôles à J+4 et éventuellement à J+8).
Sur la dernière semaine (du 31 mai au 6 juin) 29 nouveaux cas ont été confirmés. Essentiellement des cas isolés, ou appartenant à deux clusters apparus à l'issue de rassemblements familiaux du côté de Faa’a et de Punaauia. "Ce sont des petits clusters à démarrage familiale, dans le cadre de déjeuners ou d'anniversaires" indique-t-on à la direction de la santé. Des points de départ qui ne sont pas lourds de conséquences dans un contexte jusqu'ici contraint de réouverture des frontières. "On les détecte rapidement et ça s'éteint parce qu'il y a quand même une immunité globale. Mais ça montre bien qu'il y a une baisse de la garde et s'il y a une personne fragile dans le lot, c'est elle qui est mise en danger" rappelle l'autorité sanitaire, soulignant l'importance de "continuer à mettre le masque en milieu fermé".
Deux cas importés, aucun cas secondaire
Grâce au dépistage à l’arrivée et sous quarantaine (à J-0 et à J+4), seuls deux nouveaux cas importés ont été identifiés entre le 31 mai et le 6 juin, sur un total de 1 673 voyageurs internationaux en Polynésie, dont 1 346 en provenance des Etats-Unis. Aucun cas secondaire n’a été détecté dans leur entourage. Sur cette même semaine, 155 personnes ont été placées en quarantaine comme prévu par le protocole sanitaire du Pays.
Au total depuis l’annonce des motifs impérieux début février, 48 cas importés ont été identifiés, dont huit depuis la mise en place du protocole de dépistage renforcée à l’arrivée (47 à J-0 et un à J+4). Parmi eux, 24 cas de variants ont été identifiés, présentant des mutations caractéristiques des variants circulants en Europe et aux Etats-Unis.
Et si la vaccination se poursuit, elle n'augmente pas assez vite au regard de la levée des motifs impérieux pour les personnes vaccinées à compter de ce mercredi. Ainsi depuis le 18 janvier dernier, 106 844 doses ont été injectées, dont 5 672 doses de plus que la semaine précédente. La couverture vaccinale pour l’ensemble du territoire (au moins 1 dose, Comirnaty ou Janssen) atteint 22,8 % pour l’ensemble de la population, 60,4% chez les plus de 60 ans et 68,1% chez les plus de 75 ans. Elle est de 31,6% chez les 18 ans et plus. Si la situation est sous contrôle, la hausse à venir des flux de passagers présente un "risque" à ne pas négliger souligne l'autorité sanitaire.
"Situation stable" et "faible niveau d’incidence" : pas de changement majeur sur le front de l'épidémie selon le dernier bulletin hebdomadaire de la direction de la santé. Depuis le 1er mars 2020, la Polynésie française compte un total de 18 874 cas confirmés. Au 6 juin, le taux de positivité des tests réalisés atteint 10%, avec une majorité des tests (2 488) réalisée dans le cadre du dépistage systématique de personnes asymptomatiques ou de voyageurs testés à l’arrivée ou au départ de la Polynésie (tests à J-0, contrôles à J+4 et éventuellement à J+8).
Sur la dernière semaine (du 31 mai au 6 juin) 29 nouveaux cas ont été confirmés. Essentiellement des cas isolés, ou appartenant à deux clusters apparus à l'issue de rassemblements familiaux du côté de Faa’a et de Punaauia. "Ce sont des petits clusters à démarrage familiale, dans le cadre de déjeuners ou d'anniversaires" indique-t-on à la direction de la santé. Des points de départ qui ne sont pas lourds de conséquences dans un contexte jusqu'ici contraint de réouverture des frontières. "On les détecte rapidement et ça s'éteint parce qu'il y a quand même une immunité globale. Mais ça montre bien qu'il y a une baisse de la garde et s'il y a une personne fragile dans le lot, c'est elle qui est mise en danger" rappelle l'autorité sanitaire, soulignant l'importance de "continuer à mettre le masque en milieu fermé".
Deux cas importés, aucun cas secondaire
Grâce au dépistage à l’arrivée et sous quarantaine (à J-0 et à J+4), seuls deux nouveaux cas importés ont été identifiés entre le 31 mai et le 6 juin, sur un total de 1 673 voyageurs internationaux en Polynésie, dont 1 346 en provenance des Etats-Unis. Aucun cas secondaire n’a été détecté dans leur entourage. Sur cette même semaine, 155 personnes ont été placées en quarantaine comme prévu par le protocole sanitaire du Pays.
Au total depuis l’annonce des motifs impérieux début février, 48 cas importés ont été identifiés, dont huit depuis la mise en place du protocole de dépistage renforcée à l’arrivée (47 à J-0 et un à J+4). Parmi eux, 24 cas de variants ont été identifiés, présentant des mutations caractéristiques des variants circulants en Europe et aux Etats-Unis.
Et si la vaccination se poursuit, elle n'augmente pas assez vite au regard de la levée des motifs impérieux pour les personnes vaccinées à compter de ce mercredi. Ainsi depuis le 18 janvier dernier, 106 844 doses ont été injectées, dont 5 672 doses de plus que la semaine précédente. La couverture vaccinale pour l’ensemble du territoire (au moins 1 dose, Comirnaty ou Janssen) atteint 22,8 % pour l’ensemble de la population, 60,4% chez les plus de 60 ans et 68,1% chez les plus de 75 ans. Elle est de 31,6% chez les 18 ans et plus. Si la situation est sous contrôle, la hausse à venir des flux de passagers présente un "risque" à ne pas négliger souligne l'autorité sanitaire.