Michel Djokovic au sénat en mai 2010 aux côtés de Richard Tuheiava et Patrick Roussel
PORT-VILA, jeudi 17 novembre 2011 (Flash d’Océanie) – Deux nouveaux ambassadeurs de France sont arrivés ces derniers jours dans la région Pacifique, pour y prendre des postes respectivement à Port-Vila (Vanuatu) et à Canberra (Australie).
Pour l’archipel de Vanuatu, plus proche voisin de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, le nouveau chef de mission est M. Michel Djokovic (58 ans), déjà spécialisé ces dernières années dans l’Océanie : il était le sous-directeur de la cellule dédiée à cette région au siège parisien du ministère français des affaires étrangères.
M. Djokovic, nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République de Vanuatu par décret du 21 octobre 2011 (publié au Journal officiel de la république française n°0247 du 23 octobre 2011), remplace Mme François Maylié, qui a dirigé l’ambassade française de Port-Vila au cours des trois dernières années.
Ce diplomate a présenté en début de semaine ses lettres de créances du Président de la république de Vanuatu, Iolu Abbil.
À cette occasion, il a évoqué les grands dossiers de coopération qui intéressaient à la fois la France, ses collectivités du Pacifique (et en premier lieu la Nouvelle-Calédonie) et cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (devenu indépendant le 30 juillet 1980) : francophonie (Vanuatu est le seul État indépendant océanien à être francophone et, à ce titre, être aussi membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie, intégration régionale de la Nouvelle-Calédonie voisine, à travers des échanges et des actions de coopération, enseignement et, là aussi, promotion de la francophonie.
Le diplomate a aussi abordé des sujets multilatéraux, comme les changements climatiques et le soutien de la France à des organisations régionales techniques telles que le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie) ou encore le PROE (Programme Régional Océanien pour l’Environnement) et son rôle au sein de l’Union Européenne, qui est aussi un acteur majeur de développement à Vanuatu et dans toute l’Océanie insulaire.
Le diplomate a aussi rappelé les échanges et manœuvres réguliers entre policiers, soldats français (appartenant aux forces armées françaises en Nouvelle-Calédonie, les FANC) et ni-Vanuatu.
M. Djokovic a par ailleurs souligné le rôle que jouait le Fonds Pacifique (fonds du gouvernement français dédiée aux actions de développement et d’intégration dans cette région) dans de nombreux projets touchant la coopération avec Vanuatu.
Depuis 2006, dans le cadre dru processus d’intégration régionale, des accords de coopération « décentralisée » ont été signée entre la France et Vanuatu, Paris ayant délégué une bonne partie de ses actions de coopération à la Nouvelle-Calédonie.
Les grands axes de cette coopération décentralisée font l’objet de commissions paritaires régulières, qui fixent les objectifs.
Ces deux dernières années, la France fait porter le message d’un souhait d’une intégration renforcée de la Nouvelle-Calédonie au sein du Forum des Îles du Pacifique (FIP).
Le souhait est que le statut de « membre associé » octroyé par le FIP en 2005 à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie française soit augmenté à celui de membre plein.
Pour l’archipel de Vanuatu, plus proche voisin de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, le nouveau chef de mission est M. Michel Djokovic (58 ans), déjà spécialisé ces dernières années dans l’Océanie : il était le sous-directeur de la cellule dédiée à cette région au siège parisien du ministère français des affaires étrangères.
M. Djokovic, nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République de Vanuatu par décret du 21 octobre 2011 (publié au Journal officiel de la république française n°0247 du 23 octobre 2011), remplace Mme François Maylié, qui a dirigé l’ambassade française de Port-Vila au cours des trois dernières années.
Ce diplomate a présenté en début de semaine ses lettres de créances du Président de la république de Vanuatu, Iolu Abbil.
À cette occasion, il a évoqué les grands dossiers de coopération qui intéressaient à la fois la France, ses collectivités du Pacifique (et en premier lieu la Nouvelle-Calédonie) et cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (devenu indépendant le 30 juillet 1980) : francophonie (Vanuatu est le seul État indépendant océanien à être francophone et, à ce titre, être aussi membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie, intégration régionale de la Nouvelle-Calédonie voisine, à travers des échanges et des actions de coopération, enseignement et, là aussi, promotion de la francophonie.
Le diplomate a aussi abordé des sujets multilatéraux, comme les changements climatiques et le soutien de la France à des organisations régionales techniques telles que le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie) ou encore le PROE (Programme Régional Océanien pour l’Environnement) et son rôle au sein de l’Union Européenne, qui est aussi un acteur majeur de développement à Vanuatu et dans toute l’Océanie insulaire.
Le diplomate a aussi rappelé les échanges et manœuvres réguliers entre policiers, soldats français (appartenant aux forces armées françaises en Nouvelle-Calédonie, les FANC) et ni-Vanuatu.
M. Djokovic a par ailleurs souligné le rôle que jouait le Fonds Pacifique (fonds du gouvernement français dédiée aux actions de développement et d’intégration dans cette région) dans de nombreux projets touchant la coopération avec Vanuatu.
Depuis 2006, dans le cadre dru processus d’intégration régionale, des accords de coopération « décentralisée » ont été signée entre la France et Vanuatu, Paris ayant délégué une bonne partie de ses actions de coopération à la Nouvelle-Calédonie.
Les grands axes de cette coopération décentralisée font l’objet de commissions paritaires régulières, qui fixent les objectifs.
Ces deux dernières années, la France fait porter le message d’un souhait d’une intégration renforcée de la Nouvelle-Calédonie au sein du Forum des Îles du Pacifique (FIP).
Le souhait est que le statut de « membre associé » octroyé par le FIP en 2005 à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie française soit augmenté à celui de membre plein.
Par ailleurs, en Australie, un nouveau chef de la mission diplomatique française est d’ores et déjà sur le terrain et est apparu sur la scène publique à plusieurs reprises en tant qu’ « ambassadeur-désigné » : il s’agit de M. Stéphane Romatet, arrivé tout récemment en Australie en remplacement de M. Michel Filhol, qui a occupé ces fonctions ces trois dernières années.
M. Romatet (51 ans), jusqu’à récemment directeur général de l’administration du ministère des Affaires étrangères (depuis 2008), a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de l'Australie par décret du 14 octobre 2011 (publié au journal officiel de la république Française du 16 octobre 2011).
Au cours des derniers jours, M. Romatet a d’ores et déjà officié lors des cérémonies du 11 novembre en Australie, au monument aux morts, pour le 93e anniversaire de l’armistice marquant la fin de la première guerre mondiale.
Il était alors accompagné du ministre australien des anciens combattants, M. Warren Snowdon.
En Nouvelle-Zélande, Francis Etienne, 51 ans, dirige l’ambassade de France depuis maintenant un an, en remplacement de Michel Legras, qui était en poste de 2007 à 2010.
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M. Romatet (51 ans), jusqu’à récemment directeur général de l’administration du ministère des Affaires étrangères (depuis 2008), a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de l'Australie par décret du 14 octobre 2011 (publié au journal officiel de la république Française du 16 octobre 2011).
Au cours des derniers jours, M. Romatet a d’ores et déjà officié lors des cérémonies du 11 novembre en Australie, au monument aux morts, pour le 93e anniversaire de l’armistice marquant la fin de la première guerre mondiale.
Il était alors accompagné du ministre australien des anciens combattants, M. Warren Snowdon.
En Nouvelle-Zélande, Francis Etienne, 51 ans, dirige l’ambassade de France depuis maintenant un an, en remplacement de Michel Legras, qui était en poste de 2007 à 2010.
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