Mikaël Champs.
TAHITI, le 22 août 2022 - Le danseur professionnel originaire de Tahiti Mikaël Champs est de passage au fenua. Il animera deux ateliers à l’école de danse Tschan où Lucas Viallefond, un enseignant renommé, assure des cours de contemporain jusqu’à début septembre.
Il va animer un atelier original sur les pas de deux. Mikaël Champs, danseur professionnel originaire de Tahiti est de passage à Papeete. “J’en profite pour partager mon expérience, mais aussi redonner ce que l’on m’a appris”, explique-t-il. Il reste très attaché à la Polynésie et à l’école de danse qui l’a formé et qu’il considère comme “une famille”.
Il a démarré la danse au centre de danse Tschan qu’il a quitté pour se former à l’Opéra de Paris. Il a appris la danse classique dont il s’éloigne, préférant s’exprimer avec le contemporain. Cette évolution, qui date maintenant de plusieurs années, n’est pas toujours facile. “J’ai une base de classique et cela passe par un certain nombre de remise en question.” Le contemporain le laisse plus libre de s’exprimer. “Les messages et valeurs de cette danse sont plus humains et plus proches de la réalité selon moi.”
Récemment, il s’est mis à explorer une nouvelle voie. Il veut redonner à la femme toute sa capacité physique, sa force et sa confiance. “Elle ne doit plus être l’objet, elle doit se dire que physiquement, elle est capable de beaucoup choses comme de réaliser des portés.” Cette réflexion sera au cœur des deux ateliers qu’il va animer cette semaine au centre de danse Tschan. Ceux-ci sont ouverts à tous. Mikaël Champs annonce vouloir découvrir cet aspect avec les participants. “C’est quelque chose que j’ai expérimenté avec une amie qui a la volonté d’endosser un rôle plus actif. C’est la première fois en revanche que je l’enseignerai.”
Le danseur a débuté sa carrière professionnelle à l'Opéra de Leipzig, dans l'une des plus grandes compagnies d'Allemagne. En plus du corps de ballet, “on m’a donné très jeune des premiers rôles de soliste”. En 2010, il est rentré au Ballet Nice Méditerranée puis, il a signé un contrat avec le Ballet Víctor Ullate, à Madrid. Il a passé ces deux dernières années à Saint Gall en Suisse et s’apprête à rejoindre le Stadtstheater am Gärtnerplaz à Munich. “Je pourrai travailler avec un chorégraphe qui donne beaucoup de liberté sur le matériel à créer”, justifie-t-il.
Il va animer un atelier original sur les pas de deux. Mikaël Champs, danseur professionnel originaire de Tahiti est de passage à Papeete. “J’en profite pour partager mon expérience, mais aussi redonner ce que l’on m’a appris”, explique-t-il. Il reste très attaché à la Polynésie et à l’école de danse qui l’a formé et qu’il considère comme “une famille”.
Il a démarré la danse au centre de danse Tschan qu’il a quitté pour se former à l’Opéra de Paris. Il a appris la danse classique dont il s’éloigne, préférant s’exprimer avec le contemporain. Cette évolution, qui date maintenant de plusieurs années, n’est pas toujours facile. “J’ai une base de classique et cela passe par un certain nombre de remise en question.” Le contemporain le laisse plus libre de s’exprimer. “Les messages et valeurs de cette danse sont plus humains et plus proches de la réalité selon moi.”
Récemment, il s’est mis à explorer une nouvelle voie. Il veut redonner à la femme toute sa capacité physique, sa force et sa confiance. “Elle ne doit plus être l’objet, elle doit se dire que physiquement, elle est capable de beaucoup choses comme de réaliser des portés.” Cette réflexion sera au cœur des deux ateliers qu’il va animer cette semaine au centre de danse Tschan. Ceux-ci sont ouverts à tous. Mikaël Champs annonce vouloir découvrir cet aspect avec les participants. “C’est quelque chose que j’ai expérimenté avec une amie qui a la volonté d’endosser un rôle plus actif. C’est la première fois en revanche que je l’enseignerai.”
Le danseur a débuté sa carrière professionnelle à l'Opéra de Leipzig, dans l'une des plus grandes compagnies d'Allemagne. En plus du corps de ballet, “on m’a donné très jeune des premiers rôles de soliste”. En 2010, il est rentré au Ballet Nice Méditerranée puis, il a signé un contrat avec le Ballet Víctor Ullate, à Madrid. Il a passé ces deux dernières années à Saint Gall en Suisse et s’apprête à rejoindre le Stadtstheater am Gärtnerplaz à Munich. “Je pourrai travailler avec un chorégraphe qui donne beaucoup de liberté sur le matériel à créer”, justifie-t-il.
Dire l’art du mouvement
Un autre danseur professionnel intervient également au centre de danse Tschan jusqu’à début septembre. Il s’agit de Lucas Viallefond. Il a étudié la danse contemporaine au Conservatoire national supérieur de musique et de danse Paris. Il est allé ensuite se perfectionner à la Folkwang Hochschule pour se perfectionner dans la méthode Jooss-Leeder, utilisée et rendue célèbre par la chorégraphe Pina Bauch qu’il apprécie particulièrement. Il danse ses créations et travaille avec les chorégraphes qu’il aime. Il consacre une grande partie de son temps à l’enseignement.
À 35 ans, il est déjà intervenu dans 33 pays au sein d’établissements comme l’Opéra de Paris, l’English national ballet school, le Bolchoï, le Ballet national du Chili. Il dit apporter “une autre vision de la danse”. Ses cours différent des cours proposés habituellement au centre. “J’ai un parcours différent, une autre façon de voir. Chaque parcours apporte quelque chose aux élèves.”
Il donne des clés complémentaires. “Car en réalité, tout le monde dit à peu près la même chose, parle de l’art du mouvement. Il voit le mouvement comme ‘un énorme diamant’. Chaque professeur serait une facette de ce joyau“. Cela permet à l’élève de “faire évoluer son soi intérieur, son propre caractère, de se développer en qu’humain et danseur, ou plutôt en tant qu’humain qui danse.”
Au centre de danse Tschan, plusieurs classes profitent de ses cours, le jeune ballet 1, 2 et 3 ainsi que le niveau avancé et le cours adulte.
Un autre danseur professionnel intervient également au centre de danse Tschan jusqu’à début septembre. Il s’agit de Lucas Viallefond. Il a étudié la danse contemporaine au Conservatoire national supérieur de musique et de danse Paris. Il est allé ensuite se perfectionner à la Folkwang Hochschule pour se perfectionner dans la méthode Jooss-Leeder, utilisée et rendue célèbre par la chorégraphe Pina Bauch qu’il apprécie particulièrement. Il danse ses créations et travaille avec les chorégraphes qu’il aime. Il consacre une grande partie de son temps à l’enseignement.
À 35 ans, il est déjà intervenu dans 33 pays au sein d’établissements comme l’Opéra de Paris, l’English national ballet school, le Bolchoï, le Ballet national du Chili. Il dit apporter “une autre vision de la danse”. Ses cours différent des cours proposés habituellement au centre. “J’ai un parcours différent, une autre façon de voir. Chaque parcours apporte quelque chose aux élèves.”
Il donne des clés complémentaires. “Car en réalité, tout le monde dit à peu près la même chose, parle de l’art du mouvement. Il voit le mouvement comme ‘un énorme diamant’. Chaque professeur serait une facette de ce joyau“. Cela permet à l’élève de “faire évoluer son soi intérieur, son propre caractère, de se développer en qu’humain et danseur, ou plutôt en tant qu’humain qui danse.”
Au centre de danse Tschan, plusieurs classes profitent de ses cours, le jeune ballet 1, 2 et 3 ainsi que le niveau avancé et le cours adulte.
Pratique
L’atelier animé par Mikaël Champs consistera à travailler avec un ou une partenaire pour prendre conscience de sa propre force par la maîtrise de son/sa partenaire.
Les participants sont invités à faire venir un ou une partenaire du même ou d'un autre genre, ou à venir seul. Aucune connaissance de la danse n'est requise si cette personne à une conscience développée de son corps, par exemple liée à la pratique d'un autre sport.
Au travers de diverses expérimentations ludiques, la dualité masculin/féminin sera revisitée pour arriver à un équilibre sans rapport de force prédéterminé.
Mercredi 24 et jeudi 25 août de 17h15 à 19h15.
L’atelier animé par Mikaël Champs consistera à travailler avec un ou une partenaire pour prendre conscience de sa propre force par la maîtrise de son/sa partenaire.
Les participants sont invités à faire venir un ou une partenaire du même ou d'un autre genre, ou à venir seul. Aucune connaissance de la danse n'est requise si cette personne à une conscience développée de son corps, par exemple liée à la pratique d'un autre sport.
Au travers de diverses expérimentations ludiques, la dualité masculin/féminin sera revisitée pour arriver à un équilibre sans rapport de force prédéterminé.
Mercredi 24 et jeudi 25 août de 17h15 à 19h15.
Contacts
FB : Centre de Danse Tschan
Tél. : 87 71 55 41
FB : Centre de Danse Tschan
Tél. : 87 71 55 41