PAPEETE, le 11 aout 2017 - En 2015, une grande opération internationale impliquant les associations BirdLife International, Island Conservation et Manu avait traité six îles des Actéon-Gambier contre le rat noir et autres espèces invasives, pour un coût de 100 millions de francs. Cette année, une mission-retour deux ans après le traitement montre que cinq îles sont désormais totalement débarrassées du rat. Une aubaine pour les oiseaux endémiques, de retour sur ces îles, comme pour les coprahculteurs qui ont vu la production de leurs cocoteraies doubler.
Les visiteurs des îles de Makaroa, Manui et Temoe aux Gambier, et des îles Vahanga et Tenarunga dans le groupe des Actéon aux Tuamotu, ont assisté à un changement spectaculaire au cours de ces deux dernières années. Les rats ont disparu, et des espèces d'oiseaux terrestres et d'oiseaux de mer qui avaient disparu depuis longtemps repointent le bout de leurs ailes… Un tout nouveau visage.
Les visiteurs des îles de Makaroa, Manui et Temoe aux Gambier, et des îles Vahanga et Tenarunga dans le groupe des Actéon aux Tuamotu, ont assisté à un changement spectaculaire au cours de ces deux dernières années. Les rats ont disparu, et des espèces d'oiseaux terrestres et d'oiseaux de mer qui avaient disparu depuis longtemps repointent le bout de leurs ailes… Un tout nouveau visage.
Et les plus heureux, outre les oiseaux, sont les habitants des îles voisines : "Sans les rats, la production de coprah a plus que doublé en 2016, une source de revenus considérable pour ces communautés isolées" indique Père Joël Auméran, Vicaire général pour l'Église catholique. "La protection de la nature de nos îles est une base de la culture polynésienne et c’est important pour l'Église catholique. Cette immense contribution à l’amélioration de la vie des habitants assure la pérennité de cette restauration écologique de nos îles. Elles resteront vierges de prédateurs, un héritage que les Pa’umotu laisseront pour des générations à venir."
UN BUDGET DE 100 MILLIONS DE FRANCS POUR ÉRADIQUER LE RAT NOIR
Arriver à ce résultat n'aura pas été facile. Il aura fallu combiner les ressources, expertises, équipements et compétences logistiques d'une coalition d'ONG locales et internationales. Il s'agit de BirdLife International, de la SOP-Manu (partenaire de BirdLife en Polynésie française) et de Island Conservation. Il aura aussi fallu le support du gouvernement de Polynésie française, de propriétaires terriens et encore d'autres partenaires et volontaires locaux. Les équipes qui ont traité les six îles concernées par une combinaison de lâcher de poison par hélicoptère et d'un travail de fourmi sur le terrain ont voyagé plus de 1 500 km dans ces six des îles particulièrement reculées des îles Actéon (Tuamotu-Est) et des Gambier : Vahanga , Tenarunga, Temoe, Kamaka, Makaroa et Manui.
Une nouvelle mission en avril 2017 est retournée sur place avec les experts de toutes les ONG concernées, et a constaté que la mission avait été un succès sur cinq des six îles. Manu explique que "le traitement n'a pas marché à Kamaka, probablement parce que la densité de la végétation était trop importante, donc le raticide n'a pas pu toucher le sol partout. Et comme la nature était luxuriante, les rats, particulièrement les femelles avec des petits, avaient largement de quoi se nourrir sans toucher aux appâts." Mais cinq sur six est considéré comme un excellent résultat par rapport aux autres expériences de ce type à travers le monde.
Et heureusement que ça a marché parce que le projet a nécessité des années de planification et de collecte de fonds, dont un partenariat avec Rovio et son jeu Angry Birds. Il a impliqué neuf permis, 165 heures de vol d'hélicoptère, trois embarcations transportant des centaines de tonnes d’équipement et du matériel donné par les partenaires Bell Laboratoires et Tomcat, et 31 personnels de six pays qui ont enduré des conditions météorologiques et maritimes difficiles pendant des voyages de 12 jours aller, 12 jours retour vers ces îles.
POURQUOI TANT D'EFFORTS POUR SIX ÎLES INHABITÉES ?
UN BUDGET DE 100 MILLIONS DE FRANCS POUR ÉRADIQUER LE RAT NOIR
Arriver à ce résultat n'aura pas été facile. Il aura fallu combiner les ressources, expertises, équipements et compétences logistiques d'une coalition d'ONG locales et internationales. Il s'agit de BirdLife International, de la SOP-Manu (partenaire de BirdLife en Polynésie française) et de Island Conservation. Il aura aussi fallu le support du gouvernement de Polynésie française, de propriétaires terriens et encore d'autres partenaires et volontaires locaux. Les équipes qui ont traité les six îles concernées par une combinaison de lâcher de poison par hélicoptère et d'un travail de fourmi sur le terrain ont voyagé plus de 1 500 km dans ces six des îles particulièrement reculées des îles Actéon (Tuamotu-Est) et des Gambier : Vahanga , Tenarunga, Temoe, Kamaka, Makaroa et Manui.
Une nouvelle mission en avril 2017 est retournée sur place avec les experts de toutes les ONG concernées, et a constaté que la mission avait été un succès sur cinq des six îles. Manu explique que "le traitement n'a pas marché à Kamaka, probablement parce que la densité de la végétation était trop importante, donc le raticide n'a pas pu toucher le sol partout. Et comme la nature était luxuriante, les rats, particulièrement les femelles avec des petits, avaient largement de quoi se nourrir sans toucher aux appâts." Mais cinq sur six est considéré comme un excellent résultat par rapport aux autres expériences de ce type à travers le monde.
Et heureusement que ça a marché parce que le projet a nécessité des années de planification et de collecte de fonds, dont un partenariat avec Rovio et son jeu Angry Birds. Il a impliqué neuf permis, 165 heures de vol d'hélicoptère, trois embarcations transportant des centaines de tonnes d’équipement et du matériel donné par les partenaires Bell Laboratoires et Tomcat, et 31 personnels de six pays qui ont enduré des conditions météorologiques et maritimes difficiles pendant des voyages de 12 jours aller, 12 jours retour vers ces îles.
POURQUOI TANT D'EFFORTS POUR SIX ÎLES INHABITÉES ?
Steve Cranwell, responsable de la lutte contre les espèces invasives à BirdLife Interntional, explique que "au moment où l’opération Actéon et Gambier a commencé, BirdLife International avait déjà traité 35 iles avec une réussite de 30 sur 35 après 2 à 8 ans de travail, nous sommes donc dans les mêmes proportions de succès. Les îles Actéon et Gambier abritent la dernière population viable de Gallicolombes érythroptères, une espèce autrefois répandue à travers le Pacifique. Son habitat naturel libre de prédateurs était si restreint que, sans cette intervention, un cyclone, une sécheresse prolongée, une introduction accidentelle de maladie aviaire ou de rats pouvaient signifier son extinction de la planète."
Le scientifique assure que "le projet a plus que doublé l'habitat sécurisé tant pour la Gallicolombe érythroptère que pour le Chevalier des Tuamotu Prosobonia parvirostris (localement connu sous le nom de Titi), un oiseau terrestre menacé au niveau planétaire. Les îles ont l’air de revivre avec une nouvelle végétation abondante, et maintenant, les deux oiseaux se sont établis et se multiplient sur l'île de Tenarunga, chose impossible depuis des décennies."
Son collègue Richard Griffiths, directeur d'Island Conservation, voit plus loin : "Ce succès sert aussi d’exemple et montre qu’en reproduisant ce genre d’opération il est possible d’éviter des extinctions induites par les espèces invasives."
Son collègue Richard Griffiths, directeur d'Island Conservation, voit plus loin : "Ce succès sert aussi d’exemple et montre qu’en reproduisant ce genre d’opération il est possible d’éviter des extinctions induites par les espèces invasives."
Philippe Raust, vice-président de la SOP-Manu, se souvient que "le succès n’était pas garanti, mais nous étions confiants car les meilleurs experts au monde nous assistaient. Cette opération était nouvelle en Polynésie française donc la part de risque était importante et ce d’autant qu’il est très difficile d’enlever les espèces invasives sur des iles tropicales."
Ces professionnels de la conservation venus du monde entier espèrent que leurs efforts inspireront d'autres acteurs à suivre la même démarche : "La Polynésie française peut être immensément fière du succès de ce projet, qui est, en raison de son échelle et de sa complexité, une première dans la région. Le gouvernement de Polynésie française peut tirer parti de ce succès et devenir un leader dans le Pacifique pour la lutte contre les espèces invasives dans les îles de l'Océanie."
La prochaine étape du projet est maintenant "d'augmenter le nombre de ces oiseaux, en transférant de petites populations dans les îles où ils étaient historiquement présents, une méthode efficace de conservation qui a déjà fait ses preuves en Polynésie", explique David Beaune, directeur de la SOP-Manu. "Les réintroductions de Tutururu et de Titi sont à l’étude à Temoe, tout comme l’attraction, sur ces îles sans prédateurs, d’oiseaux marins en danger telle l'Océanite à gorge blanche Nesofregetta fuliginosa."
Ces professionnels de la conservation venus du monde entier espèrent que leurs efforts inspireront d'autres acteurs à suivre la même démarche : "La Polynésie française peut être immensément fière du succès de ce projet, qui est, en raison de son échelle et de sa complexité, une première dans la région. Le gouvernement de Polynésie française peut tirer parti de ce succès et devenir un leader dans le Pacifique pour la lutte contre les espèces invasives dans les îles de l'Océanie."
La prochaine étape du projet est maintenant "d'augmenter le nombre de ces oiseaux, en transférant de petites populations dans les îles où ils étaient historiquement présents, une méthode efficace de conservation qui a déjà fait ses preuves en Polynésie", explique David Beaune, directeur de la SOP-Manu. "Les réintroductions de Tutururu et de Titi sont à l’étude à Temoe, tout comme l’attraction, sur ces îles sans prédateurs, d’oiseaux marins en danger telle l'Océanite à gorge blanche Nesofregetta fuliginosa."
La vidéo de l'opération, en français
Pourquoi l’archipel des Gambier ?
Texte de Philippe RAUST, vice-président de la SOP (extrait du bulletin de l’association Te Manu N°71 - sept 2010)
L’archipel des Gambier est connu pour abriter de nombreuses espèces d’oiseaux marins, dont certaines rares et menacées comme l’Océanite à gorge blanche, classée « En danger » sur la liste rouge de l’UICN Monde et dont il ne resterait que 1000 à 1600 individus dans le monde d’après BirdLife International.
Un peu d’histoire :
2003 : premier projet de restauration de l’archipel mené par la Pacific Expedition Ltd. Cinq îles déjà traitées manuellement.
2008 et 2010 : missions de terrain (SOP/BirdLife International) pour récolter le plus d’informations possible sur le maximum d’îles afin de déterminer celles qui étaient prioritaires pour la conservation des oiseaux marins, quelles étaient les espèces introduites à éradiquer et quels moyens pouvaient être mis en œuvre pour effectuer ces opérations.
Ces études ont montré qu’au vu des espèces à protéger et du potentiel de restauration, les îlots de Kamaka, Manui et Makaroa étaient prioritaires pour l’opération d’éradication.
En outre, ces îlots sont classés en « zone de site protégé » par le PGA de la commune des Gambier et sont également reconnus comme étant une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) par le ministère de l’Environnement.
http://www.environnement.pf/l-avifaune-de-polynesie-francaise
L’archipel des Gambier est connu pour abriter de nombreuses espèces d’oiseaux marins, dont certaines rares et menacées comme l’Océanite à gorge blanche, classée « En danger » sur la liste rouge de l’UICN Monde et dont il ne resterait que 1000 à 1600 individus dans le monde d’après BirdLife International.
Un peu d’histoire :
2003 : premier projet de restauration de l’archipel mené par la Pacific Expedition Ltd. Cinq îles déjà traitées manuellement.
2008 et 2010 : missions de terrain (SOP/BirdLife International) pour récolter le plus d’informations possible sur le maximum d’îles afin de déterminer celles qui étaient prioritaires pour la conservation des oiseaux marins, quelles étaient les espèces introduites à éradiquer et quels moyens pouvaient être mis en œuvre pour effectuer ces opérations.
Ces études ont montré qu’au vu des espèces à protéger et du potentiel de restauration, les îlots de Kamaka, Manui et Makaroa étaient prioritaires pour l’opération d’éradication.
En outre, ces îlots sont classés en « zone de site protégé » par le PGA de la commune des Gambier et sont également reconnus comme étant une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) par le ministère de l’Environnement.
http://www.environnement.pf/l-avifaune-de-polynesie-francaise
Pourquoi Vahanga et Tenarunga du groupe des Actéon ?
Texte de Thomas Ghestemme, chargé de programmes pour la SOP Manu
Les îles du Groupe Actéon sont essentielles au patrimoine de la Polynésie française car elles abritent les dernières populations du Chevalier des Tuamotu (titi) et surtout de la Gallicolombe érythroptère (tutururu), deux oiseaux endémiques à l’archipel des Tuamotu-Gambier respectivement en danger (EN) et en danger critique d’extinction (CR).
Le projet d’éradication mené en 2015 par l’Association Manu, BirdLife International et Island Conservation, en accord avec les communautés locales (Société Civile Agricole Actéon et l’Église Catholique) avait pour objectif d’éliminer les espèces envahissantes présentes sur deux iles : Vahanga et Tenania (Tenarunga).
En effet, pour la population locale, la Société Civile Agricole des Actéon (SCAA) et l’Église Catholique, l’intérêt de l’éradication des rongeurs sur Tenania est l’augmentation de la productivité de coprah, ainsi que le bien-être des travailleurs (leptospirose, infestation dans les maisons, etc.). En protégeant la biodiversité et les conditions de vie des travailleurs de coprah contre les espèces envahissantes, les valeurs naturelles, culturelles et socio-économiques de ces îles seront donc préservées.
Vahanga sert d’île tampon entre Tenararo, indemne de rat - sur laquelle survivent encore le titi et le tutururu - et Tenarunga, île exploitée pour le coprah.
La SOP espère qu’après l’éradication, les deux espèces vont revenir progressivement s’installer depuis Tenararo sur les îles récemment traitées. Des consignes de biosécurité ont été élaborées et largement diffusées aux travailleurs qui viennent sur Tenania pour les campagnes de coprah, afin que les rats ne soient pas réintroduits par mégarde sur ces îles.
De plus, un nombre considérable d’espèces envahissantes (plantes et animales) existent également en Polynésie Française, dont plusieurs sont présentes au Tuamotu-Gambier mais ne sont encore jamais arrivées aux Actéon (fourmis envahissantes - petite fourmi de feu PFF, fourmi folle). Par conséquent, la biosécurité est désormais une étape essentielle pour la protection des îles du Groupe Actéon et des coprahculteurs sur Tenania.
Les îles du Groupe Actéon sont essentielles au patrimoine de la Polynésie française car elles abritent les dernières populations du Chevalier des Tuamotu (titi) et surtout de la Gallicolombe érythroptère (tutururu), deux oiseaux endémiques à l’archipel des Tuamotu-Gambier respectivement en danger (EN) et en danger critique d’extinction (CR).
Le projet d’éradication mené en 2015 par l’Association Manu, BirdLife International et Island Conservation, en accord avec les communautés locales (Société Civile Agricole Actéon et l’Église Catholique) avait pour objectif d’éliminer les espèces envahissantes présentes sur deux iles : Vahanga et Tenania (Tenarunga).
En effet, pour la population locale, la Société Civile Agricole des Actéon (SCAA) et l’Église Catholique, l’intérêt de l’éradication des rongeurs sur Tenania est l’augmentation de la productivité de coprah, ainsi que le bien-être des travailleurs (leptospirose, infestation dans les maisons, etc.). En protégeant la biodiversité et les conditions de vie des travailleurs de coprah contre les espèces envahissantes, les valeurs naturelles, culturelles et socio-économiques de ces îles seront donc préservées.
Vahanga sert d’île tampon entre Tenararo, indemne de rat - sur laquelle survivent encore le titi et le tutururu - et Tenarunga, île exploitée pour le coprah.
La SOP espère qu’après l’éradication, les deux espèces vont revenir progressivement s’installer depuis Tenararo sur les îles récemment traitées. Des consignes de biosécurité ont été élaborées et largement diffusées aux travailleurs qui viennent sur Tenania pour les campagnes de coprah, afin que les rats ne soient pas réintroduits par mégarde sur ces îles.
De plus, un nombre considérable d’espèces envahissantes (plantes et animales) existent également en Polynésie Française, dont plusieurs sont présentes au Tuamotu-Gambier mais ne sont encore jamais arrivées aux Actéon (fourmis envahissantes - petite fourmi de feu PFF, fourmi folle). Par conséquent, la biosécurité est désormais une étape essentielle pour la protection des îles du Groupe Actéon et des coprahculteurs sur Tenania.
"Traiter une île ou en traiter six coûte pratiquement aussi cher"
Texte de Richard Griffiths, chef de projet pour Island Conservation
L'éradication multi îles et multi espèces invasives en Polynésie française montre l’importance des économies d'échelle.
Traiter une île aurait coûté quasiment aussi cher que d’en traiter six.
De plus, il fallait attendre 15 jours entre les deux traitements nécessaires pour une île donnée. Le fait de traiter les autres îles pendant le temps d’attente a permis de rentabiliser l’utilisation de l’hélicoptère et du personnel qui auraient été immobilisés sinon ou qu’il aurait fallu faire revenir sur zone 15 jours plus tard avec l’augmentation des coûts en conséquence.
Le projet a été planifié et exécuté par un partenariat composé d'ONG internationales et locales de conservation, en collaboration avec les communautés locales. La combinaison des différentes opérations d'éradication en une seule expédition a ajouté de la complexité à la planification et à la mise en œuvre du projet mais elle a finalement généré un retour sur investissement plus important en permettant de traiter six îles pour un coût beaucoup moins élevé que si chaque île avait été traitée individuellement.
Le succès du projet peut être attribué à une équipe expérimentée, à une bonne communication et à des priorités opérationnelles claires.
L'éradication multi îles et multi espèces invasives en Polynésie française montre l’importance des économies d'échelle.
Traiter une île aurait coûté quasiment aussi cher que d’en traiter six.
De plus, il fallait attendre 15 jours entre les deux traitements nécessaires pour une île donnée. Le fait de traiter les autres îles pendant le temps d’attente a permis de rentabiliser l’utilisation de l’hélicoptère et du personnel qui auraient été immobilisés sinon ou qu’il aurait fallu faire revenir sur zone 15 jours plus tard avec l’augmentation des coûts en conséquence.
Le projet a été planifié et exécuté par un partenariat composé d'ONG internationales et locales de conservation, en collaboration avec les communautés locales. La combinaison des différentes opérations d'éradication en une seule expédition a ajouté de la complexité à la planification et à la mise en œuvre du projet mais elle a finalement généré un retour sur investissement plus important en permettant de traiter six îles pour un coût beaucoup moins élevé que si chaque île avait été traitée individuellement.
Le succès du projet peut être attribué à une équipe expérimentée, à une bonne communication et à des priorités opérationnelles claires.