Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
Bordeaux, France | AFP | vendredi 08/07/2022 - Au moins quatre personnes sont décédées dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'incendie d'un immeuble du centre-ville de Bressuire (Deux-Sèvres), dont les causes sont encore inconnues, et les recherches se poursuivent pour retrouver d'autres victimes.
Entre 4h00 et 5h00 du matin, le feu s'est propagé dans quatre studios situés dans les combles d'un immeuble de deux étages du centre-ville, habités par des Comoriens et loués par un bailleur privé au-dessus d'un office notarial, a détaillé la maire de la commune Emmanuelle Ménard (SE).
A la mi-journée, le bilan provisoire faisait état de quatre morts et les recherches pour retrouver d'autres victimes éventuelles devaient se poursuivre "après sécurisation totale des lieux", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Niort Julien Wattebled, qui a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort".
"Aucun signe d'acte criminel" n'a été découvert "à ce stade", a-t-il souligné, recherchant toujours les causes de l'incendie.
"Le toit s'est effondré et l'escalier qui permettait d'y accéder aussi. Il faut y aller par le toit ou étayer tout le bas du bâtiment mais ça risque de s'effondrer", a de son côté expliqué Mme Ménard, qui s'est rendue sur place.
La maire a précisé s'entretenir avec "des membres de la communauté comorienne" pour évaluer le nombre de personnes présentes dans ces logements durant la nuit.
Dix personnes évacuées
Dans la matinée, près de 70 sapeurs-pompiers étaient mobilisés et le feu maîtrisé, selon les pompiers du département.
Un homme de 20 ans, brûlé, a été sauvé des flammes et transporté au centre hospitalier de Faye-l'Abbesse, à quelques kilomètres de là et va être entendu par les enquêteurs, a ajouté le parquet.
Plus de 50 gendarmes ont été mobilisés dont des enquêteurs de la brigade de recherche de Bressuire et des techniciens d'identification criminelle.
Une équipe d'experts de l'institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), dont le siège est situé à Pontoise (Val-d'Oise), va être engagée dans l'après-midi, a précisé la gendarmerie.
Un périmètre de sécurité a été mis en place. Dix personnes d'un hôtel mitoyen de l'immeuble ont été évacuées par précaution en fin de nuit, sans blessés à déplorer, ont ajouté les pompiers et la gérante de l'établissement.
Selon Mme Lavaux (qui n'a pas souhaité communiquer son prénom), responsable et résidente de cet hôtel-restaurant nommé "la Boule d'Or", "la fumée est rentrée au 2ème étage vers 4h20 du matin et a fait sonner l'alarme. On a appelé les pompiers avec mon mari et on est sortis dans la rue avec nos deux enfants et six clients. On a vu une personne qui courait dans la rue et une autre sur le toit, qui a été prise en charge par les pompiers".
Entre 4h00 et 5h00 du matin, le feu s'est propagé dans quatre studios situés dans les combles d'un immeuble de deux étages du centre-ville, habités par des Comoriens et loués par un bailleur privé au-dessus d'un office notarial, a détaillé la maire de la commune Emmanuelle Ménard (SE).
A la mi-journée, le bilan provisoire faisait état de quatre morts et les recherches pour retrouver d'autres victimes éventuelles devaient se poursuivre "après sécurisation totale des lieux", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Niort Julien Wattebled, qui a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort".
"Aucun signe d'acte criminel" n'a été découvert "à ce stade", a-t-il souligné, recherchant toujours les causes de l'incendie.
"Le toit s'est effondré et l'escalier qui permettait d'y accéder aussi. Il faut y aller par le toit ou étayer tout le bas du bâtiment mais ça risque de s'effondrer", a de son côté expliqué Mme Ménard, qui s'est rendue sur place.
La maire a précisé s'entretenir avec "des membres de la communauté comorienne" pour évaluer le nombre de personnes présentes dans ces logements durant la nuit.
Dix personnes évacuées
Dans la matinée, près de 70 sapeurs-pompiers étaient mobilisés et le feu maîtrisé, selon les pompiers du département.
Un homme de 20 ans, brûlé, a été sauvé des flammes et transporté au centre hospitalier de Faye-l'Abbesse, à quelques kilomètres de là et va être entendu par les enquêteurs, a ajouté le parquet.
Plus de 50 gendarmes ont été mobilisés dont des enquêteurs de la brigade de recherche de Bressuire et des techniciens d'identification criminelle.
Une équipe d'experts de l'institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), dont le siège est situé à Pontoise (Val-d'Oise), va être engagée dans l'après-midi, a précisé la gendarmerie.
Un périmètre de sécurité a été mis en place. Dix personnes d'un hôtel mitoyen de l'immeuble ont été évacuées par précaution en fin de nuit, sans blessés à déplorer, ont ajouté les pompiers et la gérante de l'établissement.
Selon Mme Lavaux (qui n'a pas souhaité communiquer son prénom), responsable et résidente de cet hôtel-restaurant nommé "la Boule d'Or", "la fumée est rentrée au 2ème étage vers 4h20 du matin et a fait sonner l'alarme. On a appelé les pompiers avec mon mari et on est sortis dans la rue avec nos deux enfants et six clients. On a vu une personne qui courait dans la rue et une autre sur le toit, qui a été prise en charge par les pompiers".