Tahiti, le 6 octobre 2023 - Une confrontation entre les boxeurs de la FBAPF, d'Ismaël Tahiata, et ceux de la PBA, de Tauhiti Nena, étaient initialement prévues ce jeudi et lundi prochain pour déterminer la sélection d'athlètes pour les Jeux du Pacifique, organisés aux îles Salomon en fin d'année. Sauf que la FBAPF, récemment affiliée à la World Boxing et reconnue par le COPF, remplie désormais toutes les conditions pour envoyer ses seuls boxeurs à Honiara et y représenter le fenua.
Nouveau rebondissement dans le conflit opposant la fédération de boxe anglaise de Polynésie française (FBAPF), présidée par Ismaël Tahiata, et sa rivale, la Polynesia boxing association (PBA), dirigée par Tauhiti Nena. Mais avant d'aborder ce nouvel épisode, il faut d'abord rappeler que depuis la fin août, aucune des deux fédérations de boxe ne dispose d'une délégation de service public. Le ministère des Sports avait retiré cette DSP à la FBAPF en expliquant que cette dernière “n'avait pas apporté les réponses envisagées en vue de la participation d'une sélection de boxeurs aux Jeux du Pacifique 2023”. Il était alors reproché à Ismaël Tahiata de ne pas disposer d'une affiliation à une fédération internationale de boxe. À l'inverse de la PBA, affiliée à la International boxing association (IBA).
Nouveau rebondissement dans le conflit opposant la fédération de boxe anglaise de Polynésie française (FBAPF), présidée par Ismaël Tahiata, et sa rivale, la Polynesia boxing association (PBA), dirigée par Tauhiti Nena. Mais avant d'aborder ce nouvel épisode, il faut d'abord rappeler que depuis la fin août, aucune des deux fédérations de boxe ne dispose d'une délégation de service public. Le ministère des Sports avait retiré cette DSP à la FBAPF en expliquant que cette dernière “n'avait pas apporté les réponses envisagées en vue de la participation d'une sélection de boxeurs aux Jeux du Pacifique 2023”. Il était alors reproché à Ismaël Tahiata de ne pas disposer d'une affiliation à une fédération internationale de boxe. À l'inverse de la PBA, affiliée à la International boxing association (IBA).
La pesée pour la confrontation entre les boxeurs de la FBAPF et la PBA était organisée à l'IJSPF mercredi soir. Finalement seuls les licenciés de la PBA ont répondu présents.
“L'idée de cette confrontation c'était de sélectionneur les meilleurs athlètes”
Une commission ad-hoc avait ensuite été mise en place à la mi-septembre pour essayer de réunir les deux fédérations rivales. Et selon le directeur de cabinet du ministère des Sports, Lionel Lao, président également de ladite commission, “on était arrivé à un consensus (…) On a eu deux commissions qui se sont très bien passées et toutes les décisions, dont la confrontation entre la FBAPF et le PBA, ont été adoptées à l'unanimité”. L'idée de cette confrontation, “c'était de donner la possibilité aux athlètes de s'exprimer et de sélectionner les meilleurs en vue des Jeux. Avec les fonds qui sont déployés pour envoyer une délégation polynésienne aux Jeux du Pacifique, le Pays est en droit de demander des résultats”, ajoute Lao.
Cette fameuse confrontation était programmée sur deux soirées, pour ce jeudi et lundi prochain. La traditionnelle pesée s'est tenue mercredi soir à l'IJSPF. Si les boxeurs de la PBA étaient tous présents, ceux de la FBAPF d'Ismaël Tahiata étaient, eux, absents. Et le nouveau rebondissement est là. Depuis la fin septembre, la FBAPF est affiliée à la World Boxing. Un courrier du Pacific Games Council (PGC), organisateur des Jeux du Pacifique, daté du 29 septembre confirme également cette affiliation. Selon le président de la FBAPF cette confrontation face à la PBA n'a donc plus lieu d'être. “Logiquement c’est nous, la seule fédération, qui devons partir aux Jeux du pacifique”, affirme Tahiata. “Le ministère des Sports veut nous imposer de rencontrer les boxeurs de Tauhiti Nena. Et le ministère nous dit aussi qu’ils veulent les meilleurs aux Jeux du Pacifique (…). Je dirais que nos boxeurs sont meilleurs car on organise presque 90 soirées et journées de boxe par an alors qu’eux n’en organisent qu’une dizaine.”
“On s’est mis d’accord il y a deux semaines pour mettre en place cette confrontation”, a déploré de son côté Tauhiti Nena interrogé par nos confères de TNTV. “Cela fait huit ans à la PBA qu’on n’a aucune subvention du Pays. On est quand même affilié à l'IBA [dont Tauhiti Nena est un des vice-présidents, NDLR]. On participe aux championnats du monde et aux Oceania. Quand tu ne te présentes pas, tu perds par forfait.”
“Le monde sportif relève du monde sportif”
Quant au COPF et à son président Louis Provost, de ce côté on affirme également que la FBAPF remplie désormais toutes les conditions pour envoyer ses seuls athlètes aux îles Salomon. Le patron du mouvement sportif regrette au demeurant l'intervention du ministère des Sports dans ce dossier. “Le monde sportif relève du monde sportif”, insiste Provost. “Je me pose la question : que fait un directeur de cabinet à la tête d'une commission ad-hoc. Et qui justifie le retrait de la DSP de M. Tahiata ? Au prétexte que la FBAPF n'était pas capable de donner toutes les assurances de pouvoir être aux Jeux, dans la mesure où il y a deux mois il n'était pas affilié à une fédération internationale, on lui retire sa DSP ?”
Du côté du ministère des Sports on affirme être restée dans ses prérogatives. “Le sport c'est une mission de service de public confiée par le Pays aux fédérations sportives et au COPF. Et quand on estime qu'il y a une défaillance on intervient. Ces derniers mois on a travaillé avec les deux fédérations. Et je crois que l'on peut continuer à travailler ensemble avec le COPF pour s'entendre et envoyer les meilleurs athlètes aux Jeux”, affirme Lionel Lao. Il est clair que les lignes devraient encore bouger d'ici le 19 novembre et l'ouverture des Jeux du Pacifique à Honiara.
Une commission ad-hoc avait ensuite été mise en place à la mi-septembre pour essayer de réunir les deux fédérations rivales. Et selon le directeur de cabinet du ministère des Sports, Lionel Lao, président également de ladite commission, “on était arrivé à un consensus (…) On a eu deux commissions qui se sont très bien passées et toutes les décisions, dont la confrontation entre la FBAPF et le PBA, ont été adoptées à l'unanimité”. L'idée de cette confrontation, “c'était de donner la possibilité aux athlètes de s'exprimer et de sélectionner les meilleurs en vue des Jeux. Avec les fonds qui sont déployés pour envoyer une délégation polynésienne aux Jeux du Pacifique, le Pays est en droit de demander des résultats”, ajoute Lao.
Cette fameuse confrontation était programmée sur deux soirées, pour ce jeudi et lundi prochain. La traditionnelle pesée s'est tenue mercredi soir à l'IJSPF. Si les boxeurs de la PBA étaient tous présents, ceux de la FBAPF d'Ismaël Tahiata étaient, eux, absents. Et le nouveau rebondissement est là. Depuis la fin septembre, la FBAPF est affiliée à la World Boxing. Un courrier du Pacific Games Council (PGC), organisateur des Jeux du Pacifique, daté du 29 septembre confirme également cette affiliation. Selon le président de la FBAPF cette confrontation face à la PBA n'a donc plus lieu d'être. “Logiquement c’est nous, la seule fédération, qui devons partir aux Jeux du pacifique”, affirme Tahiata. “Le ministère des Sports veut nous imposer de rencontrer les boxeurs de Tauhiti Nena. Et le ministère nous dit aussi qu’ils veulent les meilleurs aux Jeux du Pacifique (…). Je dirais que nos boxeurs sont meilleurs car on organise presque 90 soirées et journées de boxe par an alors qu’eux n’en organisent qu’une dizaine.”
“On s’est mis d’accord il y a deux semaines pour mettre en place cette confrontation”, a déploré de son côté Tauhiti Nena interrogé par nos confères de TNTV. “Cela fait huit ans à la PBA qu’on n’a aucune subvention du Pays. On est quand même affilié à l'IBA [dont Tauhiti Nena est un des vice-présidents, NDLR]. On participe aux championnats du monde et aux Oceania. Quand tu ne te présentes pas, tu perds par forfait.”
“Le monde sportif relève du monde sportif”
Quant au COPF et à son président Louis Provost, de ce côté on affirme également que la FBAPF remplie désormais toutes les conditions pour envoyer ses seuls athlètes aux îles Salomon. Le patron du mouvement sportif regrette au demeurant l'intervention du ministère des Sports dans ce dossier. “Le monde sportif relève du monde sportif”, insiste Provost. “Je me pose la question : que fait un directeur de cabinet à la tête d'une commission ad-hoc. Et qui justifie le retrait de la DSP de M. Tahiata ? Au prétexte que la FBAPF n'était pas capable de donner toutes les assurances de pouvoir être aux Jeux, dans la mesure où il y a deux mois il n'était pas affilié à une fédération internationale, on lui retire sa DSP ?”
Du côté du ministère des Sports on affirme être restée dans ses prérogatives. “Le sport c'est une mission de service de public confiée par le Pays aux fédérations sportives et au COPF. Et quand on estime qu'il y a une défaillance on intervient. Ces derniers mois on a travaillé avec les deux fédérations. Et je crois que l'on peut continuer à travailler ensemble avec le COPF pour s'entendre et envoyer les meilleurs athlètes aux Jeux”, affirme Lionel Lao. Il est clair que les lignes devraient encore bouger d'ici le 19 novembre et l'ouverture des Jeux du Pacifique à Honiara.
L'IBA banni depuis juin du Comité international olympique
En juin dernier le Comité international olympique (CIO) décidait de bannir la Fédération internationale de boxe (IBA) du monde olympique, à laquelle est affiliée la PBA de Tauhiti Nena. L'IBA, discréditée par des scandales d'arbitrage à répétition, une dette abyssale et un ex-dirigeant considéré par les États-Unis comme “un des leaders du crime organisé” ouzbek, avait pourtant clamé sa volonté de réformes en mettant à sa tête en décembre 2020 un nouveau président, le Russe Umar Kremlev. Mais dans un rapport publié en juin dernier, le CIO jugeait encore que l'IBA avait “échoué à remplir les conditions” fixées pour sa réintégration. L'organisation olympique déplore également la dépendance financière persistante au géant russe Gazprom, son principal parraineur amené par Kremlev, qui avait par ailleurs défié le CIO en autorisant les boxeuses russes et biélorusses à combattre sous leurs propres couleurs lors des Mondiaux féminins de mars en Inde.