MELBOURNE, jeudi 15 décembre 2011 (Flash d’Océanie) – La brigade anti-cybercriminalité de la police de l’État australien du Victoria a effectué jeudi une perquisition dans les locaux du quotidien The Age de Melbourne, agissant sur commission rogatoire du tribunal, dans le cadre d’une enquête concernant un éventuel accès frauduleux à des données sur le site Internet du parti travailliste au pouvoir.
Cette descente et cette perquisition se sont caractérisées par l’arrivée d’une demi-douzaine d’agent s de la police d’État, aux environs de dix heures locales (GMT+10), rapporte la presse nationale australienne.
« La brigade anti-cybercriminalité de la police du Victoria effectue actuellement une enquête concernant un accès électronique aux données personnelles de citoyens du Victoria de la part d’une entreprise de presse, via la base de données confidentielle d’un parti politique, le tout sans autorisation », a précisé la police via un porte-parole qui s’est refusé à tout autre commentaire.
Plusieurs membres de la direction du quotidien, dont le rédacteur en chef, faisaient objet jeudi d’entretiens avec les agents, dans les locaux de l’entreprise de presse.
En novembre 2011, ce journal avait publié un article sous forme d’enquête, dans lequel il révélait alors que le parti travailliste possédait des informations personnelles (y compris des informations de santé et financières) concernant « des dizaines de milliers » de citoyens du Victoria, conservées dans une banque de données, à laquelle auraient eu accès des responsables de campagne de ce parti, avant les dernières élections régionales dans cet État.
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Cette descente et cette perquisition se sont caractérisées par l’arrivée d’une demi-douzaine d’agent s de la police d’État, aux environs de dix heures locales (GMT+10), rapporte la presse nationale australienne.
« La brigade anti-cybercriminalité de la police du Victoria effectue actuellement une enquête concernant un accès électronique aux données personnelles de citoyens du Victoria de la part d’une entreprise de presse, via la base de données confidentielle d’un parti politique, le tout sans autorisation », a précisé la police via un porte-parole qui s’est refusé à tout autre commentaire.
Plusieurs membres de la direction du quotidien, dont le rédacteur en chef, faisaient objet jeudi d’entretiens avec les agents, dans les locaux de l’entreprise de presse.
En novembre 2011, ce journal avait publié un article sous forme d’enquête, dans lequel il révélait alors que le parti travailliste possédait des informations personnelles (y compris des informations de santé et financières) concernant « des dizaines de milliers » de citoyens du Victoria, conservées dans une banque de données, à laquelle auraient eu accès des responsables de campagne de ce parti, avant les dernières élections régionales dans cet État.
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