TAHITI, le 6 février 2020 - Evrard Chaussoy présente 22 toiles à la galerie du Chevalet à partir de demain. Il a beaucoup de messages à faire passer à l’occasion de cette exposition intitulée Nature (presque) morte. Il les explicitera lors du vernissage auquel il assistera.
Installé à Raiatea, Evrard Chaussoy perçoit tout de même les bruits du monde. Il entend la planète qui souffre et il en parle dans sa nouvelle exposition intitulée Nature (presque) morte. "On parle toujours de ce qui nous touche et je trouvais sympa de véhiculer certains messages cette année."
Le peintre se dit sensible aux problématiques de l’environnement, à l’urgence qui se présente. Avec des amis, bénévolement, il fait régulièrement le tour de son île pour ramasser des déchets, des tonnes de déchets. Il a pris conscience aussi de l’impact nocif et silencieux des pesticides sur les fruits et les légumes.
Les messages qu’il distille ne se voient pas toujours d’emblée. Dissimulés dans les toiles, ils se devinent pour qui prend le temps de les décortiquer et de les analyser.
En guise d’exemple, il s’attarde sur son tableau baptisé Paradis en sursis. Il liste les éléments clé de son œuvre : un enfant sur la droite au pied d’un cocotier portant un tee-shirt trop grand pour lui, une pirogue, une zone rougie.
Puis il traduit : "l’enfant est celui qui prédit l’avenir, en traçant un trait sur le cocotier il annonce la montée des eaux". La grande taille de son linge dit que ce rôle d’annonce est trop grand pour lui. La pirogue quant à elle est "un radeau de sauvetage pour l’humanité", poursuit le peintre avec espoir, tandis que l’eau et le littoral "vibrent avec cette couleur rouge".
Dans son tableau qui porte le nom de Bio, le peintre a intégré le logo de la firme Monsanto pour pointer du doigt l’utilisation de pesticides. "Ils sont là, on le sait mais on n’en prend pas conscience car on ne les voit pas. Mais est-ce cela qu’on veut laisser en héritage à nos enfants ? "
Pour transmettre ses messages Evrard Chaussoy a utilisé la peinture au couteau qu’il connaît bien et a ajouté un peu de chiffon pour "s’aventurer sur d’autres territoires".
Installé à Raiatea, Evrard Chaussoy perçoit tout de même les bruits du monde. Il entend la planète qui souffre et il en parle dans sa nouvelle exposition intitulée Nature (presque) morte. "On parle toujours de ce qui nous touche et je trouvais sympa de véhiculer certains messages cette année."
Le peintre se dit sensible aux problématiques de l’environnement, à l’urgence qui se présente. Avec des amis, bénévolement, il fait régulièrement le tour de son île pour ramasser des déchets, des tonnes de déchets. Il a pris conscience aussi de l’impact nocif et silencieux des pesticides sur les fruits et les légumes.
Les messages qu’il distille ne se voient pas toujours d’emblée. Dissimulés dans les toiles, ils se devinent pour qui prend le temps de les décortiquer et de les analyser.
En guise d’exemple, il s’attarde sur son tableau baptisé Paradis en sursis. Il liste les éléments clé de son œuvre : un enfant sur la droite au pied d’un cocotier portant un tee-shirt trop grand pour lui, une pirogue, une zone rougie.
Puis il traduit : "l’enfant est celui qui prédit l’avenir, en traçant un trait sur le cocotier il annonce la montée des eaux". La grande taille de son linge dit que ce rôle d’annonce est trop grand pour lui. La pirogue quant à elle est "un radeau de sauvetage pour l’humanité", poursuit le peintre avec espoir, tandis que l’eau et le littoral "vibrent avec cette couleur rouge".
Dans son tableau qui porte le nom de Bio, le peintre a intégré le logo de la firme Monsanto pour pointer du doigt l’utilisation de pesticides. "Ils sont là, on le sait mais on n’en prend pas conscience car on ne les voit pas. Mais est-ce cela qu’on veut laisser en héritage à nos enfants ? "
Pour transmettre ses messages Evrard Chaussoy a utilisé la peinture au couteau qu’il connaît bien et a ajouté un peu de chiffon pour "s’aventurer sur d’autres territoires".
Pratique
Du 8 au 15 février à la galerie du Chevalet
Entrée libre, vernissage samedi 8 février dès 8 heures en présence de l’artiste.
Horaires de la galerie : le lundi de 13h30 à 17 heures. Mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16 heures et le samedi de 8 heures à midi.
Du 8 au 15 février à la galerie du Chevalet
Entrée libre, vernissage samedi 8 février dès 8 heures en présence de l’artiste.
Horaires de la galerie : le lundi de 13h30 à 17 heures. Mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16 heures et le samedi de 8 heures à midi.