STOCKHOLM, 18 mai 2011 (AFP) - Une vingtaine de prix Nobel réunis à Stockholm ont appelé mercredi les dirigeants du monde à agir de toute urgence pour l'avenir de la planète, dans des recommandations remises à un comité spécial de l'ONU.
Dans le "mémorandum de Stockholm" qu'ils ont rédigé avec des experts de l'environnement, les prix Nobel concluent que la Terre est entrée à cause de l'ère industrielle dans un nouvel âge, "l'anthropocène", influencé par l'activité humaine.
Le rapport "recommande une série d'actions urgentes et de grande portée pour que les dirigeants et les sociétés deviennent des serviteurs plus actifs de la planète pour les générations futures", selon le texte du mémorandum.
Les Nobel de Chimie Mario Molina et Paul Crutzen, inventeur du concept d'anthropocène, le lauréat en économie Amartya Sen ou encore la Nobel de Littérature Nadine Gordimer figurent parmi les signataires du document.
Le texte a été paraphé à l'Académie des Sciences de Stockholm, lieu d'attribution de la plupart des prix Nobel. Il a ensuite été remis à la présidente finlandaise Tarja Halonen qui copréside un comité de l'ONU sur le développement durable en vue d'un sommet climat des Nations unies à Rio de Janeiro en 2012.
Outre l'objectif de garder le réchauffement de la planète sous les 2°C, il affirme notamment que "l'environnement durable est une condition préalable pour l'éradication de la pauvreté, le développement économique et la justice sociale".
Une des difficultés des accords internationaux sur le climat est la divergence d'intérêts entre les pays développés et les pays en développement, ces derniers soulignant souvent que leur développement rapide ne saurait être condamné par les efforts pour l'environnement.
Le mémorandum plaide également en faveur d'une "révolution agricole", plus écologique, pour nourrir les bientôt 9 milliards d'êtres humains.
Mardi, les lauréats du Nobel avaient organisé le procès de l'espèce humaine, accusée de détruire la planète.
map/ig/sym
Dans le "mémorandum de Stockholm" qu'ils ont rédigé avec des experts de l'environnement, les prix Nobel concluent que la Terre est entrée à cause de l'ère industrielle dans un nouvel âge, "l'anthropocène", influencé par l'activité humaine.
Le rapport "recommande une série d'actions urgentes et de grande portée pour que les dirigeants et les sociétés deviennent des serviteurs plus actifs de la planète pour les générations futures", selon le texte du mémorandum.
Les Nobel de Chimie Mario Molina et Paul Crutzen, inventeur du concept d'anthropocène, le lauréat en économie Amartya Sen ou encore la Nobel de Littérature Nadine Gordimer figurent parmi les signataires du document.
Le texte a été paraphé à l'Académie des Sciences de Stockholm, lieu d'attribution de la plupart des prix Nobel. Il a ensuite été remis à la présidente finlandaise Tarja Halonen qui copréside un comité de l'ONU sur le développement durable en vue d'un sommet climat des Nations unies à Rio de Janeiro en 2012.
Outre l'objectif de garder le réchauffement de la planète sous les 2°C, il affirme notamment que "l'environnement durable est une condition préalable pour l'éradication de la pauvreté, le développement économique et la justice sociale".
Une des difficultés des accords internationaux sur le climat est la divergence d'intérêts entre les pays développés et les pays en développement, ces derniers soulignant souvent que leur développement rapide ne saurait être condamné par les efforts pour l'environnement.
Le mémorandum plaide également en faveur d'une "révolution agricole", plus écologique, pour nourrir les bientôt 9 milliards d'êtres humains.
Mardi, les lauréats du Nobel avaient organisé le procès de l'espèce humaine, accusée de détruire la planète.
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