WASHINGTON, 30 juin 2014 (AFP) - Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d'autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l'étude paraît lundi aux Etats-Unis.
"Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces micro-plastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d'années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l'expédition Malaspina en 2010", a expliqué Andrés Cózar, un scientifique du Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l'université de Cadiz en Espagne.
Il est le principal auteur de cette recherche publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Cette recherche a également confirmé l'existence de cinq grandes zones de convergence, où s'accumulent ces déchets de plastique à la surface, qui correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe.
Toutefois, la surface des océans ne peut pas être la seule destination de ces micro-débris puisque, comme le suggère cette étude, une grande partie de ces déchets se retrouve probablement dans la chaîne alimentaire marine, absorbés par les animaux marins ou déposés dans les fonds océaniques.
Ces petits fragments de plastique contiennent souvent des contaminants qui peuvent être avalés et digérés par les animaux marins. De plus, l'abondance des déchets en plastique qui flottent sur les océans permet à de nombreux petits organismes de coloniser des zones auxquelles ils n'avaient pas accès auparavant, expliquent-ils.
Mais selon ces scientifiques "le plus grand impact de cette pollution sur l'écosystème marin reste inconnu".
Les principaux résidus trouvés dans ces déchets sont le polyéthylène et le polypropylène, des polymères utilisés dans la fabrication d' objets quotidiens comme des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou des jouets.
"La bonne nouvelle dans tout cela c'est que l'abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu'attendue mais le grand problème est de déterminer où vont tous les micro-plastiques qui entrent dans l'océan", relève Carlos Duarte, coordinateur de l'Expédition Malaspina Expedition.
Ces chercheurs ont estimé que les déchets de plastique flottant sur les océans de 7.000 à 35.000 tonnes, avec une plus grande concentration dans le Pacifique Nord qui représente 33 à 35% du total.
Le rejet dans les océans de déchets plastique provoque des dégâts estimés à au moins 13 milliards de dollars et menace la vie marine, le tourisme et la pêche, a averti l'ONU à l'ouverture de sa première Assemblée sur l'environnement le 23 juin à Nairobi.
L'expédition Malaspina, un projet conduit par le CSIC compte plus de 400 chercheurs venant de plusieurs pays.
Ces scientifiques ont récolté près de 200.000 échantillons d'eau, de plancton, de particules atmosphériques et de gaz dans 313 endroits dans les océans Indien, Pacifique et Atlantique, à différentes profondeur jusqu'à 6.000 mètres.
"Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces micro-plastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d'années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l'expédition Malaspina en 2010", a expliqué Andrés Cózar, un scientifique du Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l'université de Cadiz en Espagne.
Il est le principal auteur de cette recherche publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Cette recherche a également confirmé l'existence de cinq grandes zones de convergence, où s'accumulent ces déchets de plastique à la surface, qui correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe.
Toutefois, la surface des océans ne peut pas être la seule destination de ces micro-débris puisque, comme le suggère cette étude, une grande partie de ces déchets se retrouve probablement dans la chaîne alimentaire marine, absorbés par les animaux marins ou déposés dans les fonds océaniques.
Ces petits fragments de plastique contiennent souvent des contaminants qui peuvent être avalés et digérés par les animaux marins. De plus, l'abondance des déchets en plastique qui flottent sur les océans permet à de nombreux petits organismes de coloniser des zones auxquelles ils n'avaient pas accès auparavant, expliquent-ils.
Mais selon ces scientifiques "le plus grand impact de cette pollution sur l'écosystème marin reste inconnu".
Les principaux résidus trouvés dans ces déchets sont le polyéthylène et le polypropylène, des polymères utilisés dans la fabrication d' objets quotidiens comme des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou des jouets.
"La bonne nouvelle dans tout cela c'est que l'abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu'attendue mais le grand problème est de déterminer où vont tous les micro-plastiques qui entrent dans l'océan", relève Carlos Duarte, coordinateur de l'Expédition Malaspina Expedition.
Ces chercheurs ont estimé que les déchets de plastique flottant sur les océans de 7.000 à 35.000 tonnes, avec une plus grande concentration dans le Pacifique Nord qui représente 33 à 35% du total.
Le rejet dans les océans de déchets plastique provoque des dégâts estimés à au moins 13 milliards de dollars et menace la vie marine, le tourisme et la pêche, a averti l'ONU à l'ouverture de sa première Assemblée sur l'environnement le 23 juin à Nairobi.
L'expédition Malaspina, un projet conduit par le CSIC compte plus de 400 chercheurs venant de plusieurs pays.
Ces scientifiques ont récolté près de 200.000 échantillons d'eau, de plancton, de particules atmosphériques et de gaz dans 313 endroits dans les océans Indien, Pacifique et Atlantique, à différentes profondeur jusqu'à 6.000 mètres.