NIORT, 3 juin 2011 (AFP) - Des joggeurs sont régulièrement agressés vraisemblablement par une seule buse qui défend sa nichée dans le nord des Deux-Sèvres, des attaques qui réapparaissent au printemps au moment de la reproduction, a-t-on appris vendredi auprès d'une des victimes et de la mairie.
Une joggeuse de Bressuire a été attaquée le 13 mai en courant sur la Voie verte, une ancienne voie de chemin de fer transformée en chemin de randonnée, entre Parthenay et Bressuire.
"J’ai senti comme un coup sur la tête, comme si on m’avait jeté une pierre", a-t-elle raconté à un correspondant de l'AFP. "J’ai vu une masse sombre surgir furtivement sur ma droite", avant de voir "une buse s'éloigner de moi", a ajouté la coureuse, qui a reçu un coup de bec sur le front et deux éraflures sur le cuir chevelu.
Elle a raconté que le rapace l'avait déjà "survolée puis effleurée" l'an dernier à la même époque, ajoutant qu'un coureur avait alors dû se plaquer au sol, toujours dans le même secteur, pour échapper au rapace d'un mètre d'envergure.
Alertée par la joggeuse, la mairie de la Chapelle-Saint-Laurent a admis que deux à trois attaques lui étaient signalés chaque année depuis trois ou quatre ans.
"Nous pensons qu’il s’agit toujours du même animal", a déclaré le maire de la commune, Jean-Louis Potiron, qui a "mentionné le phénomène" au Conseil général, dont dépend la Voie verte. "Les spécialistes de l’environnement nous expliquent qu’il s’agit sans doute d’une buse qui protège sa nichée. De toute façon, l’espèce est protégée", a-t-il dit.
"Nous pouvons juste demander aux cyclistes et aux promeneurs de faire attention", a ajouté l'élu, selon lequel une affichette "attention, buse agressive" avertit du danger au bord du sentier.
cor-chv/DS
Une joggeuse de Bressuire a été attaquée le 13 mai en courant sur la Voie verte, une ancienne voie de chemin de fer transformée en chemin de randonnée, entre Parthenay et Bressuire.
"J’ai senti comme un coup sur la tête, comme si on m’avait jeté une pierre", a-t-elle raconté à un correspondant de l'AFP. "J’ai vu une masse sombre surgir furtivement sur ma droite", avant de voir "une buse s'éloigner de moi", a ajouté la coureuse, qui a reçu un coup de bec sur le front et deux éraflures sur le cuir chevelu.
Elle a raconté que le rapace l'avait déjà "survolée puis effleurée" l'an dernier à la même époque, ajoutant qu'un coureur avait alors dû se plaquer au sol, toujours dans le même secteur, pour échapper au rapace d'un mètre d'envergure.
Alertée par la joggeuse, la mairie de la Chapelle-Saint-Laurent a admis que deux à trois attaques lui étaient signalés chaque année depuis trois ou quatre ans.
"Nous pensons qu’il s’agit toujours du même animal", a déclaré le maire de la commune, Jean-Louis Potiron, qui a "mentionné le phénomène" au Conseil général, dont dépend la Voie verte. "Les spécialistes de l’environnement nous expliquent qu’il s’agit sans doute d’une buse qui protège sa nichée. De toute façon, l’espèce est protégée", a-t-il dit.
"Nous pouvons juste demander aux cyclistes et aux promeneurs de faire attention", a ajouté l'élu, selon lequel une affichette "attention, buse agressive" avertit du danger au bord du sentier.
cor-chv/DS