PAPEETE, le 11 juillet 2019. L'Institut d'émission des départements d'outre-mer vient de publier tableau de bord des Outre-mer. Ce document rassemble les principaux indicateurs structurels et conjoncturels des départements et collectivités d’outre-mer. Economie, santé, éducation, emploi… il permet de comparer en coup d’œil les différentes situations ultramarines.
Une population ultramarine quasi stable d’ici 2050
La Polynésie française est en 2019 le sixième territoire ultramarin en termes de population derrière La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.
En dix ans, sa population a augmenté de 4.2% contre 17.1 en Nouvelle-Calédonie. Le territoire ultramarin le plus dynamique en termes de population a été Mayotte, avec un bond de 37.8% (Mayotte est devenue un DOM en 2011), devant la Guyane (+32.2%). A l'opposé, Wallis et Futuna a vu sa population fondre de 14% en dix ans.
L'Institut d'émission des départements d'outre-mer fait des projections sur l’évolution de la population à l’horizon 2030 et 2050.
La Polynésie française deviendrait en 2030 le 7e territoire ultramarin en termes de population. Mayotte passerait devant la Polynésie en nombre d’habitants. Certains DOM-COM verront leur population reculer avec un taux de croissance négatif. La Martinique, qui devrait passer de 377 000 habitants en 2016 à 282 000 en 2050. L'île affichera alors un taux négatif de croissance de la population (-0.9%). La population au fenua devrait passer de 280 000 habitants à 326 000 d'ici 30 ans. Le taux de croissance de la population sera faible. Il sera de 0.4 % selon les statisticiens. Un taux qui devrait être quasi semblable à celui de la métropole (0.3%).
En dix ans, sa population a augmenté de 4.2% contre 17.1 en Nouvelle-Calédonie. Le territoire ultramarin le plus dynamique en termes de population a été Mayotte, avec un bond de 37.8% (Mayotte est devenue un DOM en 2011), devant la Guyane (+32.2%). A l'opposé, Wallis et Futuna a vu sa population fondre de 14% en dix ans.
L'Institut d'émission des départements d'outre-mer fait des projections sur l’évolution de la population à l’horizon 2030 et 2050.
La Polynésie française deviendrait en 2030 le 7e territoire ultramarin en termes de population. Mayotte passerait devant la Polynésie en nombre d’habitants. Certains DOM-COM verront leur population reculer avec un taux de croissance négatif. La Martinique, qui devrait passer de 377 000 habitants en 2016 à 282 000 en 2050. L'île affichera alors un taux négatif de croissance de la population (-0.9%). La population au fenua devrait passer de 280 000 habitants à 326 000 d'ici 30 ans. Le taux de croissance de la population sera faible. Il sera de 0.4 % selon les statisticiens. Un taux qui devrait être quasi semblable à celui de la métropole (0.3%).
Education, santé, inégalités : un développement humain à plusieurs vitesses
L’indice de développement humain se mesure à partir de trois critères principaux : le produit intérieur brut (PIB) par habitant, l’espérance de vie des citoyens d’un Etat et le niveau d’éducation mesuré à partir de 15 ans et plus. Depuis 1990, il remplace le PIB qui occultait largement le niveau d’épanouissement individuel et collectif pour ne se focaliser que sur des critères économiques.
Des écarts d’IDH existent au sein des régions ultramarines. La Polynésie se situe au 75e rang mondial, derrière la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, La Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna. Seul le département de Mayotte figure derrière la Polynésie française en se plaçant au 107e rang. Mais ce chiffre pour ce nouveau département date de 2005. La situation y a possiblement évolué. Pour comparaison, la France métropolitaine se situe au 24e rang mondial.
Des écarts d’IDH existent au sein des régions ultramarines. La Polynésie se situe au 75e rang mondial, derrière la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, La Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna. Seul le département de Mayotte figure derrière la Polynésie française en se plaçant au 107e rang. Mais ce chiffre pour ce nouveau département date de 2005. La situation y a possiblement évolué. Pour comparaison, la France métropolitaine se situe au 24e rang mondial.
L'espérance de vie au fenua à la traîne
L’espérance de vie à la naissance des personnes résidant en Polynésie française atteint 74 ans pour les hommes et 78 ans pour les femmes. Si l’espérance de vie a augmenté régulièrement depuis plusieurs décennies, depuis 2011 cependant l’allongement de la durée de vie est moins marqué. L’espérance de vie en Polynésie française est inférieure à celle observée en France métropolitaine : de plus de 5 ans pour les hommes et de plus de 7 ans pour les femmes.
Seule l’île de Mayotte affiche un taux d’espérance de vie inférieur à celui de la Polynésie. En Guadeloupe, le taux d'espérance de vie à la naissance atteint 74 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes, soit six ans de plus que les Polynésiennes, et 77 ans pour les Guadeloupéens, soit trois ans de plus qu'un homme né en Polynésie.
Seule l’île de Mayotte affiche un taux d’espérance de vie inférieur à celui de la Polynésie. En Guadeloupe, le taux d'espérance de vie à la naissance atteint 74 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes, soit six ans de plus que les Polynésiennes, et 77 ans pour les Guadeloupéens, soit trois ans de plus qu'un homme né en Polynésie.
La Polynésie toujours en pénurie de médecins
Alors qu'en métropole on compte 154 médecins généralistes pour 100 000 habitants, la Polynésie en enregistrait 85.5 pour le même nombre d'habitants en 2017. La densité de médecins en Polynésie française fait partie des plus faibles de France et de l'outre-mer. À titre d'exemple, la Nouvelle-Calédonie compte 108 et la Guadeloupe 143 praticiens pour 100 000 habitants.