Crédit Mladen ANTONOV / AFP
Bakou, Azerbaïdjan | AFP | jeudi 18/07/2024 - Des représentants de formations indépendantistes se sont accordés jeudi sur la création d'un "front de libération" commun lors d'un congrès organisé en Azerbaïdjan, en pleine tension entre Paris et ce pays du Caucase.
"Les dirigeants des parties se sont entendus pour créer le Front international de libération des colonies françaises", a indiqué le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l'Etat azerbaïdjanais ayant soutenu ce congrès.
"Le programme futur du Front sera d'unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation", a ajouté le BIG, précisant que les représentants avaient dénoncé dans une déclaration commune "la politique raciste et les répressions" supposées de l'Etat français.
Ce "Congrès des Colonies françaises", tenu sur deux jours à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, était organisé officiellement par l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, avec le soutien du BIG.
Selon ses organisateurs, il a réuni des représentants d'une vingtaines de partis et mouvements indépendantistes, venus notamment de Corse, de Nouvelle-Calédonie (Pacifique sud), de Guadeloupe et de Martinique (Caraïbes).
Des représentants de Saint-Martin et de de l'île de Bonaire, deux territoires néerlandais de la mer des Caraïbes, étaient présents en tant qu'invités d'honneur, toujours selon les organisateurs.
Bakou reproche à la France d'être une alliée majeure de l'Arménie, qui a soutenu pendant trois décennies des séparatistes dans la région disputée du Haut-Karabakh, finalement reconquise entièrement par l'armée azerbaïdjanaise en septembre 2023.
Paris, pour sa part, a accusé Bakou de chercher à s'ingérer dans sa politique intérieure, en particulier lors de la crise en Nouvelle-Calédonie, territoire français secoué depuis mai par un mouvement de révolte meurtrier.
La participation d'élus calédoniens au congrès de Bakou a suscité de vives critiques de la part des partis non indépendantistes en Nouvelle-Calédonie.
Un député de la Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf, a notamment saisi la procureure de la République de Paris, invoquant des faits supposés de "trahison".
Avant le début des violences en mai, un mémorandum de coopération avait été signé le 18 avril entre le Parlement azerbaïdjanais et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie (parlement local de l'archipel français présidé par l'un des dirigeants du parti indépendantiste Union calédonienne).
L'été dernier, une autre conférence organisée à Bakou avait convié des militants de Martinique, de Guyane française, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie.
"Les dirigeants des parties se sont entendus pour créer le Front international de libération des colonies françaises", a indiqué le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l'Etat azerbaïdjanais ayant soutenu ce congrès.
"Le programme futur du Front sera d'unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation", a ajouté le BIG, précisant que les représentants avaient dénoncé dans une déclaration commune "la politique raciste et les répressions" supposées de l'Etat français.
Ce "Congrès des Colonies françaises", tenu sur deux jours à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, était organisé officiellement par l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, avec le soutien du BIG.
Selon ses organisateurs, il a réuni des représentants d'une vingtaines de partis et mouvements indépendantistes, venus notamment de Corse, de Nouvelle-Calédonie (Pacifique sud), de Guadeloupe et de Martinique (Caraïbes).
Des représentants de Saint-Martin et de de l'île de Bonaire, deux territoires néerlandais de la mer des Caraïbes, étaient présents en tant qu'invités d'honneur, toujours selon les organisateurs.
Bakou reproche à la France d'être une alliée majeure de l'Arménie, qui a soutenu pendant trois décennies des séparatistes dans la région disputée du Haut-Karabakh, finalement reconquise entièrement par l'armée azerbaïdjanaise en septembre 2023.
Paris, pour sa part, a accusé Bakou de chercher à s'ingérer dans sa politique intérieure, en particulier lors de la crise en Nouvelle-Calédonie, territoire français secoué depuis mai par un mouvement de révolte meurtrier.
La participation d'élus calédoniens au congrès de Bakou a suscité de vives critiques de la part des partis non indépendantistes en Nouvelle-Calédonie.
Un député de la Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf, a notamment saisi la procureure de la République de Paris, invoquant des faits supposés de "trahison".
Avant le début des violences en mai, un mémorandum de coopération avait été signé le 18 avril entre le Parlement azerbaïdjanais et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie (parlement local de l'archipel français présidé par l'un des dirigeants du parti indépendantiste Union calédonienne).
L'été dernier, une autre conférence organisée à Bakou avait convié des militants de Martinique, de Guyane française, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie.