Crédit Satellite image ©2024 Maxar Technologies / AFP
Genève, Suisse | AFP | vendredi 05/07/2024 - La Croix-Rouge a décrit vendredi des scènes dévastatrices après le passage de l'ouragan Beryl sur les Caraïbes sur sa trajectoire vers le Mexique, Saint-Vincent-et-les Grenadines étant fortement touchées et deux îles de Grenade "détruites".
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a déclaré que des équipes nationales avaient été directement témoins de l'impact dévastateur des pluies provoquées par l'ouragan Beryl.
La tempête a semé la destruction dans les Caraïbes et sur la côte du Venezuela, tuant au moins sept personnes, avant de toucher terre vendredi matin au Mexique.
Premier ouragan de la saison dans l'Atlantique qui s'étend de début juin à fin novembre, Béryl, est exceptionnellement puissant et précoce.
"La gravité des dégâts au lendemain de l'ouragan est tangible et déchirante", a déclaré Rhea Pierre, responsable des catastrophes de la FICR dans les Caraïbes, à des journalistes à Genève via une liaison vidéo depuis Trinité-et-Tobago.
A Saint-Vincent-et-les Grenadines, "le passage de l'ouragan Beryl a été ressenti dans tout le pays", a ajouté la responsable de la FICR.
"On estime qu'environ 90 pc des îles Grenadines ont été touchées", a-t-elle ajouté.
Et à Grenade, Beryl a touché terre en tant qu'ouragan de catégorie 4, "détruisant complètement les îles de Cariacou et de Petite Martinique", a-t-elle déclaré.
"L'état d'urgence demeure dans ces îles où le décompte officiel des personnes hébergées dans les refuges est encore inconnu et où les voies de communication sont très limitées", a-t-elle ajouté.
"Le tableau réel des dégâts et de la dévastation que l'ouragan laissera derrière lui apparaîtra dans les heures et les jours à venir", a-t-elle dit, soulignant que les besoins humanitaires sont déjà immenses.
À Saint-Vincent, les personnes arrivant sur le continent depuis Union Island n'avaient "rien d'autre que leurs vêtements sur le dos", a-t-elle expliqué, ajoutant que même les abris gouvernementaux ont été endommagés.
Et à Cariacou, "les gens ont tout perdu", a-t-elle dit, soulignant qu'une réponse à long terme serait nécessaire, notamment pour garantir que les gens ne soient pas laissés bloqués dehors alors que la saison des ouragans se poursuit.
"Nous ne pouvons pas ignorer la nouvelle réalité de la crise climatique à laquelle les pays des Caraïbes sont confrontés", a-t-elle déclaré.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a déclaré que des équipes nationales avaient été directement témoins de l'impact dévastateur des pluies provoquées par l'ouragan Beryl.
La tempête a semé la destruction dans les Caraïbes et sur la côte du Venezuela, tuant au moins sept personnes, avant de toucher terre vendredi matin au Mexique.
Premier ouragan de la saison dans l'Atlantique qui s'étend de début juin à fin novembre, Béryl, est exceptionnellement puissant et précoce.
"La gravité des dégâts au lendemain de l'ouragan est tangible et déchirante", a déclaré Rhea Pierre, responsable des catastrophes de la FICR dans les Caraïbes, à des journalistes à Genève via une liaison vidéo depuis Trinité-et-Tobago.
A Saint-Vincent-et-les Grenadines, "le passage de l'ouragan Beryl a été ressenti dans tout le pays", a ajouté la responsable de la FICR.
"On estime qu'environ 90 pc des îles Grenadines ont été touchées", a-t-elle ajouté.
Et à Grenade, Beryl a touché terre en tant qu'ouragan de catégorie 4, "détruisant complètement les îles de Cariacou et de Petite Martinique", a-t-elle déclaré.
"L'état d'urgence demeure dans ces îles où le décompte officiel des personnes hébergées dans les refuges est encore inconnu et où les voies de communication sont très limitées", a-t-elle ajouté.
"Le tableau réel des dégâts et de la dévastation que l'ouragan laissera derrière lui apparaîtra dans les heures et les jours à venir", a-t-elle dit, soulignant que les besoins humanitaires sont déjà immenses.
À Saint-Vincent, les personnes arrivant sur le continent depuis Union Island n'avaient "rien d'autre que leurs vêtements sur le dos", a-t-elle expliqué, ajoutant que même les abris gouvernementaux ont été endommagés.
Et à Cariacou, "les gens ont tout perdu", a-t-elle dit, soulignant qu'une réponse à long terme serait nécessaire, notamment pour garantir que les gens ne soient pas laissés bloqués dehors alors que la saison des ouragans se poursuit.
"Nous ne pouvons pas ignorer la nouvelle réalité de la crise climatique à laquelle les pays des Caraïbes sont confrontés", a-t-elle déclaré.