TAHITI, le 17 octobre 2021 - L’artiste HTJ a préparé une exposition de planches de surf. C’est la première fois, en 12 ans, qu’il ne présente qu’un seul médium. Il a mis l’accent sur son travail, mais aussi sur les liens qui unissent les surfeurs et leurs boards.
Avec Welcome on Board, HTJ, l’artiste aux multiples facettes, a décidé "de nous surprendre en présentant cette année une exposition pure surf", décrit Vaiana Drollet qui lui a ouvert les portes de sa galerie, la galerie Winkler. HTJ confirme : "C’est la première fois en 12 ans que je n’expose que des planches". Et cela sera sans doute la dernière. Non pas que l’artiste envisage de ne plus utiliser ce médium, mais elles ne seront plus jamais seules. L’an prochain, elles pourraient même ne pas apparaître du tout. Autant en profiter. Au total, 24 sculptures de planches de surf ainsi que 30 mini sculptures en résine sont présentées.
Le thème de cette nouvelle exposition de HTJ est un pied de nez à la crise. "Sachant que l’on est coincé et que ces derniers mois on n’a pas pu voyager librement, j’ai trouvé que Welcome on board était amusant." Il est également riche de sens. Inscrit dans cette période si particulière, l’événement honore le surf, les surfeurs et leurs planches. Il raconte les liens qui unissent les uns et les autres. "J’y suis arrivé même si cela a été laborieux", commente l’artiste.
Une planche, une histoire
Les planches sculptées par HTJ ont toutes (ou presque) été "surfées". C’est un parti pris. Deux seulement sont quasiment neuves "et ça m’a fait mal au cœur, j’ai pris du temps avant de les travailler." Celles qui ont déjà servi ont appartenu à des noms de la discipline et rappellent des occasions particulières.
"Par exemple", illustre l’artiste en montrant un pan de mur, "i[les Poi, il y en a deux, ont été conçues localement par un shaper [fabricant, ndlr] californien qui s’était installé en Polynésie mais qui a disparu il y a deux ans. Il sponsorisait Tahurai Henry]i". L’émotion est là.
Il y a, plus loin, une planche qui a permis à Mataeia Hiquily de remporter les trials à Teahupoo en 2018. Lorenzo Avvenenti, Tahurai Henry ou bien encore le jeune espoir de la Presqu’île, Eimeo Czermak, ont bien voulu eux aussi céder l’une de leurs boards.
Recherche, contrainte et création
Avant de se lancer dans la création, il y a donc eu une première étape de recherche. "Un travail de connexion avec les surfeurs car, même si je les connais bien, ils sont toujours en mission à droite et à gauche", explique HTJ. "Et en réalité, c’est ce qui a été vraiment le plus laborieux, cette recherche des supports et des photos associées."
En effet, un catalogue accompagne les œuvres. Il répertorie les œuvres avant le passage de l’artiste, aux pieds de leur premier propriétaire, et après son passage. Ce catalogue est en édition limitée, il est disponible à la galerie. "Avant, je racontais aux visiteurs l’histoire des boards, je disais : ‘Celle-là a été le bébé d’untel pendant six mois, ou un an’", dit HTJ. "Avec les visuels du catalogue, c’est plus fort."
Pour ce nouveau rendez-vous, HTJ s’est fixé certaines contraintes. Il a fait en sorte de garder à chaque fois une partie originale de la planche, pour rappeler son passé. "Je suis parti de ce qui existait déjà, des couleurs et motifs", les surfeurs ayant tendance à personnaliser leurs planches. "Ensuite, j’ai fonctionné un peu comme pour un cadavre exquis."
20 années d’art
HTJ a découvert ce médium au hasard de la création il y a 20 ans. Fan de glisse et de dessin, il a décidé de faire un graffiti sur une de ses planches pour s’amuser. Avec le temps, sa technique a évolué. Il a construit son nom d’artiste sur cette approche originale de l’art où le support garde son empreinte et son identité, cela devient sa signature.
Avec Welcome on Board, HTJ, l’artiste aux multiples facettes, a décidé "de nous surprendre en présentant cette année une exposition pure surf", décrit Vaiana Drollet qui lui a ouvert les portes de sa galerie, la galerie Winkler. HTJ confirme : "C’est la première fois en 12 ans que je n’expose que des planches". Et cela sera sans doute la dernière. Non pas que l’artiste envisage de ne plus utiliser ce médium, mais elles ne seront plus jamais seules. L’an prochain, elles pourraient même ne pas apparaître du tout. Autant en profiter. Au total, 24 sculptures de planches de surf ainsi que 30 mini sculptures en résine sont présentées.
Le thème de cette nouvelle exposition de HTJ est un pied de nez à la crise. "Sachant que l’on est coincé et que ces derniers mois on n’a pas pu voyager librement, j’ai trouvé que Welcome on board était amusant." Il est également riche de sens. Inscrit dans cette période si particulière, l’événement honore le surf, les surfeurs et leurs planches. Il raconte les liens qui unissent les uns et les autres. "J’y suis arrivé même si cela a été laborieux", commente l’artiste.
Une planche, une histoire
Les planches sculptées par HTJ ont toutes (ou presque) été "surfées". C’est un parti pris. Deux seulement sont quasiment neuves "et ça m’a fait mal au cœur, j’ai pris du temps avant de les travailler." Celles qui ont déjà servi ont appartenu à des noms de la discipline et rappellent des occasions particulières.
"Par exemple", illustre l’artiste en montrant un pan de mur, "i[les Poi, il y en a deux, ont été conçues localement par un shaper [fabricant, ndlr] californien qui s’était installé en Polynésie mais qui a disparu il y a deux ans. Il sponsorisait Tahurai Henry]i". L’émotion est là.
Il y a, plus loin, une planche qui a permis à Mataeia Hiquily de remporter les trials à Teahupoo en 2018. Lorenzo Avvenenti, Tahurai Henry ou bien encore le jeune espoir de la Presqu’île, Eimeo Czermak, ont bien voulu eux aussi céder l’une de leurs boards.
Recherche, contrainte et création
Avant de se lancer dans la création, il y a donc eu une première étape de recherche. "Un travail de connexion avec les surfeurs car, même si je les connais bien, ils sont toujours en mission à droite et à gauche", explique HTJ. "Et en réalité, c’est ce qui a été vraiment le plus laborieux, cette recherche des supports et des photos associées."
En effet, un catalogue accompagne les œuvres. Il répertorie les œuvres avant le passage de l’artiste, aux pieds de leur premier propriétaire, et après son passage. Ce catalogue est en édition limitée, il est disponible à la galerie. "Avant, je racontais aux visiteurs l’histoire des boards, je disais : ‘Celle-là a été le bébé d’untel pendant six mois, ou un an’", dit HTJ. "Avec les visuels du catalogue, c’est plus fort."
Pour ce nouveau rendez-vous, HTJ s’est fixé certaines contraintes. Il a fait en sorte de garder à chaque fois une partie originale de la planche, pour rappeler son passé. "Je suis parti de ce qui existait déjà, des couleurs et motifs", les surfeurs ayant tendance à personnaliser leurs planches. "Ensuite, j’ai fonctionné un peu comme pour un cadavre exquis."
20 années d’art
HTJ a découvert ce médium au hasard de la création il y a 20 ans. Fan de glisse et de dessin, il a décidé de faire un graffiti sur une de ses planches pour s’amuser. Avec le temps, sa technique a évolué. Il a construit son nom d’artiste sur cette approche originale de l’art où le support garde son empreinte et son identité, cela devient sa signature.
Pratique
Jusqu’au 26 octobre à la galerie Winkler.
Entrée libre.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.
Jusqu’au 26 octobre à la galerie Winkler.
Entrée libre.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.
Contacts
FB : Galerie Winkler
FB : HTJ Designs
FB : Galerie Winkler
FB : HTJ Designs