STOCKHOLM, 28 janvier 2011 (AFP) - Le directeur d'une compagnie de taxis du centre de la Suède a été débarqué pour avoir envoyé à ses employés un courriel de voeux figurant trois femmes en petite tenue assortis de commentaires sexistes, rapporte vendredi la presse locale.
A la veille de Noël, Steffan Pettersson, directeur général de la compagnie "Les taxis du comté d'Örebro", avait envoyé un e-mail de voeux dans lequel il invitait les employés "à mettre sur chaque corps le nom de la bonne standardiste", raconte le quotidien régional Nerikes Allehanda.
Le courriel montrait une photo explicitement érotique de trois postérieurs féminins dénudés, que le directeur prétendait avoir prise après avoir fait poser trois employées pour souhaiter "un joyeux Noël" à leurs collègues.
"Les bonnes réponses seront récompensées à la prochaine réunion du personnel!", écrivait-il.
Plusieurs employés, émus de ce mauvais goût, avaient saisi les syndicats et le conseil d'administration de la question. "On arrivait pas à y croire. Ce n'était même pas drôle", raconte une employée citée par le journal.
Le conseil d'administration de la petite société a décidé que son "contrat prenait fin lundi", à la fin du mois, déclare vendredi le président du conseil à Nerikes Allehanda.
"On ne peut jamais accepter le harcèlement sexuel, et cela devient encore plus grave dans ce cas puisqu'il était chef. Je suis profondément déçu que notre directeur général ait pu écrire un mail de ce genre", dit-il.
La Suède, qui a des lois strictes sur les crimes et délits sexuels, est considérée comme un pays pionnier du féminisme dans le monde.
map/nl/dfg
A la veille de Noël, Steffan Pettersson, directeur général de la compagnie "Les taxis du comté d'Örebro", avait envoyé un e-mail de voeux dans lequel il invitait les employés "à mettre sur chaque corps le nom de la bonne standardiste", raconte le quotidien régional Nerikes Allehanda.
Le courriel montrait une photo explicitement érotique de trois postérieurs féminins dénudés, que le directeur prétendait avoir prise après avoir fait poser trois employées pour souhaiter "un joyeux Noël" à leurs collègues.
"Les bonnes réponses seront récompensées à la prochaine réunion du personnel!", écrivait-il.
Plusieurs employés, émus de ce mauvais goût, avaient saisi les syndicats et le conseil d'administration de la question. "On arrivait pas à y croire. Ce n'était même pas drôle", raconte une employée citée par le journal.
Le conseil d'administration de la petite société a décidé que son "contrat prenait fin lundi", à la fin du mois, déclare vendredi le président du conseil à Nerikes Allehanda.
"On ne peut jamais accepter le harcèlement sexuel, et cela devient encore plus grave dans ce cas puisqu'il était chef. Je suis profondément déçu que notre directeur général ait pu écrire un mail de ce genre", dit-il.
La Suède, qui a des lois strictes sur les crimes et délits sexuels, est considérée comme un pays pionnier du féminisme dans le monde.
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