Tahiti, le 29 décembre 2021 - Des spécialistes du comportement des requins de l'association Ma'o Mana Fundation sont actuellement à Rikitea. Leur déplacement fait suite à l'attaque d'un requin tigre survenue la semaine dernière sur un plongeur d'une ferme perlière. Leur mission consiste notamment à recueillir des informations et partager leur expertise avec la population.
Suite à l'attaque d'un requin tigre sur un plongeur d'une ferme perlière à Mangareva jeudi dernier, des spécialistes du comportement des requins sont actuellement sur place jusqu'à samedi. Avec l'aide de la commune qui coordonne leur mission, les membres de l'association Ma'o Mana Fundation, envoyés par la Direction de l'environnement (Diren), vont recueillir un maximum d'informations auprès de la population, effectuer des plongées et surtout informer et sensibiliser les habitants aux gestes et comportement à adopter. Car si les Mangareviens sont habitués à vivre avec les requins et autres grands prédateurs marins, la crainte d'être attaqué n'a rien d'habituelle et une certaine incompréhension règne sur l'île comme l'explique Pierrick Seybald, président de Ma'o Mana Fundation. Certains plongeurs des fermes perlières ne veulent plus se mettre à l'eau, et les familles craignent d'aller se baigner.
“Apprendre à partager l'espace marin avec les animaux”
Les échanges avec les habitants sont au cœur de la mission de ces spécialistes qui souhaitent partager leur connaissance et apporter leur aide. Une réunion publique d'information va d'ailleurs être organisée afin présenter les bases à connaître pour éviter les comportements à risque, apprendre à réagir en cas de rencontre avec un requin. Confronté à des personnes qui préconisent de tuer les requins tigre, Pierrick Seybald répond que “tuer ne sert à rien ! Il faut apprendre à partager l'espace marin avec les animaux”, rappelant que cette attaque est extrêmement rare voire unique en Polynésie.
Une autre réunion concernera plus spécialement les perliculteurs, particulièrement concernés et très demandeurs de conseils pour limiter les risques.
En plus de recueillir des témoignages auprès de la population, les experts effectuent des plongées. Mercredi matin, ils se sont rendus sur le lieu de l'attaque où ils y ont vu plusieurs requins mais pas de requin tigre. Selon Pierrick Seybald, l'eau sur place est trouble ce qui confirme qu'il est compliqué dans ces conditions de voir arriver un requin.
Suite à l'attaque d'un requin tigre sur un plongeur d'une ferme perlière à Mangareva jeudi dernier, des spécialistes du comportement des requins sont actuellement sur place jusqu'à samedi. Avec l'aide de la commune qui coordonne leur mission, les membres de l'association Ma'o Mana Fundation, envoyés par la Direction de l'environnement (Diren), vont recueillir un maximum d'informations auprès de la population, effectuer des plongées et surtout informer et sensibiliser les habitants aux gestes et comportement à adopter. Car si les Mangareviens sont habitués à vivre avec les requins et autres grands prédateurs marins, la crainte d'être attaqué n'a rien d'habituelle et une certaine incompréhension règne sur l'île comme l'explique Pierrick Seybald, président de Ma'o Mana Fundation. Certains plongeurs des fermes perlières ne veulent plus se mettre à l'eau, et les familles craignent d'aller se baigner.
“Apprendre à partager l'espace marin avec les animaux”
Les échanges avec les habitants sont au cœur de la mission de ces spécialistes qui souhaitent partager leur connaissance et apporter leur aide. Une réunion publique d'information va d'ailleurs être organisée afin présenter les bases à connaître pour éviter les comportements à risque, apprendre à réagir en cas de rencontre avec un requin. Confronté à des personnes qui préconisent de tuer les requins tigre, Pierrick Seybald répond que “tuer ne sert à rien ! Il faut apprendre à partager l'espace marin avec les animaux”, rappelant que cette attaque est extrêmement rare voire unique en Polynésie.
Une autre réunion concernera plus spécialement les perliculteurs, particulièrement concernés et très demandeurs de conseils pour limiter les risques.
En plus de recueillir des témoignages auprès de la population, les experts effectuent des plongées. Mercredi matin, ils se sont rendus sur le lieu de l'attaque où ils y ont vu plusieurs requins mais pas de requin tigre. Selon Pierrick Seybald, l'eau sur place est trouble ce qui confirme qu'il est compliqué dans ces conditions de voir arriver un requin.