Des élèves de 15 ans passent leur Brevet d’initiation aéronautique en pleine nuit


PAPEETE, le 31 mai 2019. Près de 200 élèves de 3e, voire de 4e, ont dû passer mardi soir, à partir de 23h30, les épreuves de leur Brevet d’initiation aéronautique. La Fédération des parents d'élève dénoncent ces conditions d'examen.


Cinq épreuves obligatoires avec 100 questions qui vont de la météorologie et de l’aérologie à l’histoire et la culture de l'aéronautique et du spatial en passant par l’aérodynamique, l’aérostatique et les principes du vol, l’étude des aéronefs et des engins spatiaux, la réglementation, de la navigation et la sécurité des vols. Et pour ceux qui se sont inscrits à l’épreuve facultative, 20 questions supplémentaires d’anglais aéronautique. Ce sont les questions auxquelles ont dû répondre des élèves de 3e, voire de 4e mardi pour les épreuves du Brevet d’initiation aéronautique. Ce ne sont pas les questions qui ont mécontenté les élèves et leurs parents mais l'horaire. L'épreuve a en effet eu lieu mardi soir, de 23h30 à 2h30 du matin. Les candidats inscrits à l’épreuve d’anglais ont pu quitter le centre d’examen après 4h30 du matin seulement...

La Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public a interpellé par courrier la ministre de l'Education, Isabelle Sachet. « Nous souhaitons comprendre pourquoi aucune mesure préalable n’a été prise par la Direction générale de l’éducation et des enseignements, en charge de l’organisation matérielle des examens, pour répondre concrètement à la difficulté résultant du décalage horaire, imposé aux candidats de Polynésie ? » demande la Fédération. "Il est pour le moins regrettable, qu'aucune disposition transversale n'ait été mise en oeuvre, pour permettra à nos enfants, de passer leurs épreuves, dans des conditions d'accès équitables aux postulants de l'hexagone."

Le président de la fédération rappelle dans son courrier que depuis septembre 2018 plusieurs examens de la fonction publique d’État ont pu être organisés de jour. Il suggère que le centre d'examen pourrait soit proposer des sujets distincts de ceux proposés aux élèves métropolitains ou proposer une « mise en loge », ce qui implique un hébergement des candidats dans la nuit qui précède l’examen.





le Vendredi 31 Mai 2019 à 13:50 | Lu 1630 fois