Melbourne, Australie | AFP | vendredi 27/11/2015 - Des dizaines de milliers d'Australiens de tous horizons se sont rassemblés vendredi à Melbourne pour réclamer des actions contre le changement climatique, coup d'envoi d'une série de manifestations à travers la planète avant la conférence de Paris.
Les organisateurs se sont dits étonnés de l'afflux de participants à ce rassemblement pacifique, l'un des 2.000 événements prévus au cours du week-end pour faire pression sur les chefs d'Etat et de gouvernement afin qu'ils agissent pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
"On a des gens de toutes sortes qui se sont réunis pour ce moment", a commenté Victoria McKenzie-McHarg, de la Fondation australienne pour la conservation. "Notre avenir dépend de notre capacité à réduire la pollution et à créer" un monde "propre et juste pour tous".
Des manifestations de citoyens avaient initialement été prévues à Paris mais le gouvernement français a interdit ces défilés à la suite des attentats perpétrés par le groupe Etat islamique (EI) dans la capitale française le 13 novembre, faisant 130 morts.
Les autorités françaises, qui ont décrété l'état d'urgence pour une période de trois mois, ont mobilisé près de 11.000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité de la COP21 qui s'ouvrira officiellement lundi à Paris. Près de 150 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, dont les présidents américain et chinois, Barack Obama et Xi Jinping.
Le rassemblement et la marche dans le centre de Melbourne a réuni des syndicalistes, des spécialistes de l'environnement, des habitants des îles Pacifique, lesquels sont en première ligne de la montée des eaux consécutives au réchauffement climatique.
Un jeune garçon brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire "arrêtez de bousiller mon avenir" tandis qu'un homme d'un certain âge agitait la pancarte suivante: "un vieil homme irascible dit +réduisez les émissions+".
"Le changement climatique, c'est pas cool", "il n'y a pas de planète B", pouvait-on lire aussi.
Selon une estimation de la police publiée par le groupe de médias Australian Broadcasting Corporation, jusqu'à 40.000 participants étaient présents.
"On a des écoliers qui défilent dans leur uniforme scolaire, c'est un rassemblement phénoménal de gens de tous les milieux", s'est félicitée Mme McKenzie-McHarg. "Des gens ont voyagé quatre heures pour participer à ce moment d'histoire".
C'est la démonstration "que les mots ne suffisent plus, il faut agir", a jugé Geoff Cousins, également membre de la Fondation pour la conservation. "Les gens se rendent compte à présent qu'il ne s'agit pas de concepts théoriques". Le changement climatique "affecte leur vie quotidienne", a-t-il dit sur ABC.
Une cinquantaine de grandes marches sont prévues au cours du weekend. A Paris, suite à l'interdiction de manifester, les organisateurs ont appelé à former une chaîne humaine.
La COP21 vise un accord pour limiter à 2°C le réchauffement climatique et à mettre en place un mécanisme pour s'assurer que les États respectent leurs objectifs.
Les organisateurs se sont dits étonnés de l'afflux de participants à ce rassemblement pacifique, l'un des 2.000 événements prévus au cours du week-end pour faire pression sur les chefs d'Etat et de gouvernement afin qu'ils agissent pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
"On a des gens de toutes sortes qui se sont réunis pour ce moment", a commenté Victoria McKenzie-McHarg, de la Fondation australienne pour la conservation. "Notre avenir dépend de notre capacité à réduire la pollution et à créer" un monde "propre et juste pour tous".
Des manifestations de citoyens avaient initialement été prévues à Paris mais le gouvernement français a interdit ces défilés à la suite des attentats perpétrés par le groupe Etat islamique (EI) dans la capitale française le 13 novembre, faisant 130 morts.
Les autorités françaises, qui ont décrété l'état d'urgence pour une période de trois mois, ont mobilisé près de 11.000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité de la COP21 qui s'ouvrira officiellement lundi à Paris. Près de 150 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, dont les présidents américain et chinois, Barack Obama et Xi Jinping.
Le rassemblement et la marche dans le centre de Melbourne a réuni des syndicalistes, des spécialistes de l'environnement, des habitants des îles Pacifique, lesquels sont en première ligne de la montée des eaux consécutives au réchauffement climatique.
Un jeune garçon brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire "arrêtez de bousiller mon avenir" tandis qu'un homme d'un certain âge agitait la pancarte suivante: "un vieil homme irascible dit +réduisez les émissions+".
"Le changement climatique, c'est pas cool", "il n'y a pas de planète B", pouvait-on lire aussi.
Selon une estimation de la police publiée par le groupe de médias Australian Broadcasting Corporation, jusqu'à 40.000 participants étaient présents.
"On a des écoliers qui défilent dans leur uniforme scolaire, c'est un rassemblement phénoménal de gens de tous les milieux", s'est félicitée Mme McKenzie-McHarg. "Des gens ont voyagé quatre heures pour participer à ce moment d'histoire".
C'est la démonstration "que les mots ne suffisent plus, il faut agir", a jugé Geoff Cousins, également membre de la Fondation pour la conservation. "Les gens se rendent compte à présent qu'il ne s'agit pas de concepts théoriques". Le changement climatique "affecte leur vie quotidienne", a-t-il dit sur ABC.
Une cinquantaine de grandes marches sont prévues au cours du weekend. A Paris, suite à l'interdiction de manifester, les organisateurs ont appelé à former une chaîne humaine.
La COP21 vise un accord pour limiter à 2°C le réchauffement climatique et à mettre en place un mécanisme pour s'assurer que les États respectent leurs objectifs.