Les élèves de la 3ème C1 sont fiers de vous présenter leur magazine.
PAPEETE, le 06/06/2017 - Les élèves de la classe 3ème C1 du collège Maco Tevane se sont mis dans la peau des journalistes durant leur année scolaire. Avec leurs professeurs, ils ont réalisé un magazine intitulé "Taure'a Hine". Un concept qui est à la hauteur des attentes. Pour le finaliser, les élèves ont dû rencontrer plusieurs personnalités. Le magazine sera disponible dès vendredi dans les magasins Carrefour et des boutiques du Centre Vaima.
Le premier numéro gratuit du "Taure'a Hine" sortira ce vendredi dans "les magasins Carrefour, il y en aura aussi dans des boutiques du Centre Vaima… On va les placer dans un maximum d'endroits pour que les gens puissent le voir. Pas seulement dans nos quartiers, mais dans des quartiers, on va dire plus chics, pour dire que l'image que vous faites de nos jeunes est complètement fausse", explique Ingrid Neveling, principale adjointe du collège Maco Tevane.
Un concept sur lequel les élèves de la 3ème C1 travaillent depuis le mois de septembre. Dans ce numéro, plusieurs thèmes sont mis en avant. Et puisqu'ils se sont inspirés du Hine, il a fallu faire de son mieux pour respecter la ligne éditoriale de ce magazine. "C'est un magazine féminin et les jeunes le lisent beaucoup. Donc, nous avions trouvé intéressant de travailler sur ça pour le projet que nous avions à mener", raconte Mahei Adams, professeur de français et de tahitien.
On retrouve donc plusieurs thèmes. Celui de l'éducation avec le changement du nom de l'établissement, il y a aussi la culture qui met en exergue les activités de l'association "Te Pū Atiti'a", ou encore la mode où des élèves se sont mis dans la peau d'un mannequin. Le résultat est digne d'un travail de professionnels.
Mais avant de se lancer dans cette aventure, il a fallu mettre en place un chemin de fer (plan des pages où sont répertoriés tous les reportages). "Et à partir de cela, nous avons pu remplir petit à petit les pages de ce magazine", décrit Mahei Adams. "Il y a des moments, où tout allait bien. Il y en a d'autres, où il a fallu les motiver. Ils ont donc été amenés à rédiger des articles, à les réécrire, à les relire, à les recorriger. C'était un travail qui a été assez long. Ils ont quand même été courageux, parce qu'ils ont mené ce projet jusqu'au bout, et à aucun moment, ils ont été démotivés", poursuit-elle.
Et ce projet a vu le jour grâce à un "appel à projet "Smile for vahine"" lancé par la Délégation de la condition féminine. "Il y avait jusqu'à je crois un million à répartir sur les établissements", assure la principale adjointe.
Tiré à 2 000 exemplaires, ce magazine fait la fierté de l'établissement. "Nous avons un beau papier glacé en couleur. Les élèves ont pu mettre en valeur leur travail", conclut Ingrid Neveling.
Le premier numéro gratuit du "Taure'a Hine" sortira ce vendredi dans "les magasins Carrefour, il y en aura aussi dans des boutiques du Centre Vaima… On va les placer dans un maximum d'endroits pour que les gens puissent le voir. Pas seulement dans nos quartiers, mais dans des quartiers, on va dire plus chics, pour dire que l'image que vous faites de nos jeunes est complètement fausse", explique Ingrid Neveling, principale adjointe du collège Maco Tevane.
Un concept sur lequel les élèves de la 3ème C1 travaillent depuis le mois de septembre. Dans ce numéro, plusieurs thèmes sont mis en avant. Et puisqu'ils se sont inspirés du Hine, il a fallu faire de son mieux pour respecter la ligne éditoriale de ce magazine. "C'est un magazine féminin et les jeunes le lisent beaucoup. Donc, nous avions trouvé intéressant de travailler sur ça pour le projet que nous avions à mener", raconte Mahei Adams, professeur de français et de tahitien.
On retrouve donc plusieurs thèmes. Celui de l'éducation avec le changement du nom de l'établissement, il y a aussi la culture qui met en exergue les activités de l'association "Te Pū Atiti'a", ou encore la mode où des élèves se sont mis dans la peau d'un mannequin. Le résultat est digne d'un travail de professionnels.
Mais avant de se lancer dans cette aventure, il a fallu mettre en place un chemin de fer (plan des pages où sont répertoriés tous les reportages). "Et à partir de cela, nous avons pu remplir petit à petit les pages de ce magazine", décrit Mahei Adams. "Il y a des moments, où tout allait bien. Il y en a d'autres, où il a fallu les motiver. Ils ont donc été amenés à rédiger des articles, à les réécrire, à les relire, à les recorriger. C'était un travail qui a été assez long. Ils ont quand même été courageux, parce qu'ils ont mené ce projet jusqu'au bout, et à aucun moment, ils ont été démotivés", poursuit-elle.
Et ce projet a vu le jour grâce à un "appel à projet "Smile for vahine"" lancé par la Délégation de la condition féminine. "Il y avait jusqu'à je crois un million à répartir sur les établissements", assure la principale adjointe.
Tiré à 2 000 exemplaires, ce magazine fait la fierté de l'établissement. "Nous avons un beau papier glacé en couleur. Les élèves ont pu mettre en valeur leur travail", conclut Ingrid Neveling.
Ariitea, 14 ans
3ème C1
"Je suis assez fier de voir le résultat"
"J'ai participé à quelques rubriques, comme le sport à Moorea… Ça s'est très bien passé. On a passé un jour au centre Te Pu Atiti'a et nous avons participé à des activités d'acro-branches à Opunohu. On a résumé tout ce qu'on a fait à Moorea. Je suis assez fier de voir le résultat, c'est bien pour nous."
3ème C1
"Je suis assez fier de voir le résultat"
"J'ai participé à quelques rubriques, comme le sport à Moorea… Ça s'est très bien passé. On a passé un jour au centre Te Pu Atiti'a et nous avons participé à des activités d'acro-branches à Opunohu. On a résumé tout ce qu'on a fait à Moorea. Je suis assez fier de voir le résultat, c'est bien pour nous."
Heileanie, 14 ans
3ème C1
"Au début, ça faisait honte de parler"
"Ce qui a été le plus dur était les interviews avec les personnalités. Au début, ça faisait honte de parler, et à force de faire cela, nous avons pris l'habitude, même pour aller prendre des photos. Le voyage à Bora m'a marquée. Nous avions accompagnés une classe de 6ème. Nous avions fait du Shark Fiding et d'autres sorties. On a vu la Miss Tahiti, la Miss Bora Bora et le Mister Bora Bora."
3ème C1
"Au début, ça faisait honte de parler"
"Ce qui a été le plus dur était les interviews avec les personnalités. Au début, ça faisait honte de parler, et à force de faire cela, nous avons pris l'habitude, même pour aller prendre des photos. Le voyage à Bora m'a marquée. Nous avions accompagnés une classe de 6ème. Nous avions fait du Shark Fiding et d'autres sorties. On a vu la Miss Tahiti, la Miss Bora Bora et le Mister Bora Bora."
Mahei Adams
Professeur de français et tahitien au secondaire
"Chacun a apporté sa petite pierre pour la réalisation de ce magazine"
"Qui dit magazine féminin, dit activités féminines. Et au fil du temps, on s'est rendu compte que ce n'était pas possible de réaliser un magazine essentiellement féminin. Donc, sur l'année, nous avons effectué plusieurs sorties. À chaque fois qu'on vivait un événement, on mettait immédiatement l'enfant à l'écriture. Si on n'avait pas cette possibilité-là, on utilisait les photographies pour qu'ils puissent faire des commentaires et réaliser chronologiquement le déroulement de l'événement. Généralement, on prenait des groupes de 4 ou 5 élèves, ils avaient des tâches bien réparties. C'est une classe de 24 élèves et chacun a apporté sa petite pierre pour la réalisation de ce magazine.
À la fin, les élèves ont recensé les difficultés qu'ils ont rencontrées et ils se sont rendu compte qu'il y avait la barrière de la langue. Le fait de s'exprimer à l'écrit en français n'était pas facile pour notre public. Mais à force de travail et de motivation, ils ont mené le projet à terme. Ils ont maintenant, un esprit beaucoup plus ouvert et certains ont réussi à dépasser leur honte."
Professeur de français et tahitien au secondaire
"Chacun a apporté sa petite pierre pour la réalisation de ce magazine"
"Qui dit magazine féminin, dit activités féminines. Et au fil du temps, on s'est rendu compte que ce n'était pas possible de réaliser un magazine essentiellement féminin. Donc, sur l'année, nous avons effectué plusieurs sorties. À chaque fois qu'on vivait un événement, on mettait immédiatement l'enfant à l'écriture. Si on n'avait pas cette possibilité-là, on utilisait les photographies pour qu'ils puissent faire des commentaires et réaliser chronologiquement le déroulement de l'événement. Généralement, on prenait des groupes de 4 ou 5 élèves, ils avaient des tâches bien réparties. C'est une classe de 24 élèves et chacun a apporté sa petite pierre pour la réalisation de ce magazine.
À la fin, les élèves ont recensé les difficultés qu'ils ont rencontrées et ils se sont rendu compte qu'il y avait la barrière de la langue. Le fait de s'exprimer à l'écrit en français n'était pas facile pour notre public. Mais à force de travail et de motivation, ils ont mené le projet à terme. Ils ont maintenant, un esprit beaucoup plus ouvert et certains ont réussi à dépasser leur honte."
Le premier numéro gratuit du "Taure'a Hine" sortira ce vendredi dans "les carrefours, il y en aura aussi dans des boutiques du Centre Vaima… On va les placer dans un maximum d'endroits pour que les gens puissent le voir. Pas seulement dans nos quartiers, mais dans des quartiers, on va dire plus chics, pour dire que l'image que vous faites de nos jeunes est complètement fausse", explique Ingrid Neveling, principale adjointe du collège Maco Tevane.