Raiatea, le 21 juillet 2021 - Durant trois jours, des employés communaux des Raromatai se sont réunis à la cantine de l’école primaire Ahaiata de Avera, en présence des techniciens du Syndicat pour la promotion des communes et des représentants de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche Lagonaire afin de débattre, et d’apprendre aux travers d’ateliers cuisine, comment intégrer au mieux les produits locaux dans l’alimentation des cantines scolaires.
Le maire de la commune de Taputapuatea, Thomas Moutame, nouvellement élu président de la CAPL, n’a pas perdu de temps pour enfourcher son cheval de bataille : le développement des produits locaux bio. Plusieurs raisons à cela, comme il l’explique : "Tout d’abord la santé des enfants, un élément primordial dans ce projet. Puis également donner du travail, des revenus à nos agriculteurs locaux plutôt que d’enrichir les importateurs et distributeurs locaux. C’est vrai que par contre il faut changer les habitudes alimentaires. La crise sanitaire nous a d’ailleurs indirectement fait prendre conscience qu’on ne peut pas toujours consommer des produits importés; je pense au riz notamment. Il y a des substituts pour ça, les tubercules de chez nous. Un autre obstacle à ce changement de comportement alimentaire : le coût. En effet un kilo de tubercule coûte plus cher qu’un kilo de riz et demande plus de travail de préparation. Mais on n’a rien sans rien, et à défaut il faut bien se rabattre sur ce que la terre nous fournit. Autre chose : les enfants sont tellement habitués au riz, pâte, lentille que ce n’est pas évident de changer leurs habitudes gustatives".
Le maire de la commune de Taputapuatea, Thomas Moutame, nouvellement élu président de la CAPL, n’a pas perdu de temps pour enfourcher son cheval de bataille : le développement des produits locaux bio. Plusieurs raisons à cela, comme il l’explique : "Tout d’abord la santé des enfants, un élément primordial dans ce projet. Puis également donner du travail, des revenus à nos agriculteurs locaux plutôt que d’enrichir les importateurs et distributeurs locaux. C’est vrai que par contre il faut changer les habitudes alimentaires. La crise sanitaire nous a d’ailleurs indirectement fait prendre conscience qu’on ne peut pas toujours consommer des produits importés; je pense au riz notamment. Il y a des substituts pour ça, les tubercules de chez nous. Un autre obstacle à ce changement de comportement alimentaire : le coût. En effet un kilo de tubercule coûte plus cher qu’un kilo de riz et demande plus de travail de préparation. Mais on n’a rien sans rien, et à défaut il faut bien se rabattre sur ce que la terre nous fournit. Autre chose : les enfants sont tellement habitués au riz, pâte, lentille que ce n’est pas évident de changer leurs habitudes gustatives".
Trois jours en cours et sur le terrain
La première matinée a été consacrée aux avantages à servir des produits locaux, à la consommation actuelle et à la production agricole des Raromatai. C’est autour d’une table ronde que tous les acteurs ont pu s’exprimer pour donner un axe directeur à ce séminaire.
L’après-midi a été consacré aux visites des fa’apu sur le terrain. Mercredi, place à la pratique, avec des démonstrations en cuisine des préparations culinaires développées depuis des années sur les fourneaux de la cuisine de Avera. L’après-midi débat sur les actions à mettre en place dans les communes respectives. Enfin le dernier jour, jeudi, encore une large place est prévue sur la pratique.
Thomas Moutame n’a pas manqué au cours de ces journées de signaler l’action gouvernementale qui tend à développer le secteur primaire local, et notamment à faire des Îles Sous-le-Vent, le grenier de la Polynésie. Il est vrai que les circuits de distribution font qu’actuellement une cantine scolaire peut acheter des pastèques de Huahine… au distributeur de Tahiti, pour revenir à Raiatea, par exemple !
L’après-midi a été consacré aux visites des fa’apu sur le terrain. Mercredi, place à la pratique, avec des démonstrations en cuisine des préparations culinaires développées depuis des années sur les fourneaux de la cuisine de Avera. L’après-midi débat sur les actions à mettre en place dans les communes respectives. Enfin le dernier jour, jeudi, encore une large place est prévue sur la pratique.
Thomas Moutame n’a pas manqué au cours de ces journées de signaler l’action gouvernementale qui tend à développer le secteur primaire local, et notamment à faire des Îles Sous-le-Vent, le grenier de la Polynésie. Il est vrai que les circuits de distribution font qu’actuellement une cantine scolaire peut acheter des pastèques de Huahine… au distributeur de Tahiti, pour revenir à Raiatea, par exemple !