TOKYO, 21 septembre 2014 - La tradition remonte à quatre siècles: des sumotori tiennent à bout de bras des bambins en pleurs dont les cris parviendront jusqu'au Dieu de miséricorde qui fera pleuvoir sur eux ses bontés.
Une cérémonie du "Naki Sumo" s'est tenue dimanche dans le temple d'Irugi, à Tokyo, avec des sumo amateurs et 108 enfants âgés de six à 18 mois.
"Les cris des enfants sont censés atteindre Dieu. Les parents espèrent ainsi que leur progéniture sera forte et en bonne santé", a expliqué à l'AFP le prêtre Yoshimi Morita.
"Si un bébé ne pleure pas, les sumo s'efforceront de l'y amener" en le mettant nez à nez avec un autre bébé larmoyant dans une pantomime de combat. Au besoin, le prêtre pousse des hurlements, le visage déformé par une méchante grimace. Peu d'enfants y résistent.
La cérémonie s'achève par un choeur de "banzai raku!" qui signifie "longue vie".
Yuki Ibusuki est venue avec son fils. "Il aura bientôt un an et je voulais qu'il garde un souvenir de cet événement quand il sera grand".
Une cérémonie du "Naki Sumo" s'est tenue dimanche dans le temple d'Irugi, à Tokyo, avec des sumo amateurs et 108 enfants âgés de six à 18 mois.
"Les cris des enfants sont censés atteindre Dieu. Les parents espèrent ainsi que leur progéniture sera forte et en bonne santé", a expliqué à l'AFP le prêtre Yoshimi Morita.
"Si un bébé ne pleure pas, les sumo s'efforceront de l'y amener" en le mettant nez à nez avec un autre bébé larmoyant dans une pantomime de combat. Au besoin, le prêtre pousse des hurlements, le visage déformé par une méchante grimace. Peu d'enfants y résistent.
La cérémonie s'achève par un choeur de "banzai raku!" qui signifie "longue vie".
Yuki Ibusuki est venue avec son fils. "Il aura bientôt un an et je voulais qu'il garde un souvenir de cet événement quand il sera grand".