Nuku Hiva, le 23 avril 2024 – Les écoles publiques des îles Marquises étant désormais toutes bilingues, des ateliers sont organisés tout au long de l’année pour les enseignants de l’archipel afin de les aider à améliorer leur maîtrise de la langue marquisienne. Au cours de ces ateliers, ils travaillent notamment “les énoncés langagiers qui font les transitions entre les activités”.
Partant du principe que le Marquisien de demain doit maîtriser parfaitement les deux langues française et marquisienne, l’inspectrice de l’Éducation nationale en charge des Marquises, Aline Heitaa-Archier, et son équipe de circonscription ont créé voici quelques années des outils pédagogiques précis visant à professionnaliser l’enseignement du marquisien dans toutes les écoles publiques de l’archipel ; écoles publiques qui sont désormais toutes bilingues.
C’est dans ce cadre et dans le but de continuer à parfaire l’enseignement du eo enana à l’école que l’inspectrice et ses collaborateurs ont créé cette année une toute nouvelle méthode visant étendre le champs lexical marquisien des enseignants.
“La méthode repose sur les incontournables que devrait gérer un enseignant en vue de mener une interaction en marquisien avec ses élèves”, explique Aline Heitaa-Archier. “Notre méthode s’adresse aux enseignants qui sont en poste dans les écoles primaires publiques des Marquises et qui ne maîtrisent pas du tout la langue, à ceux qui ont une maîtrise fragile de la langue et même à ceux qui ont une maîtrise confirmée de la langue. Car ce n’est pas parce que l’on maîtrise une langue que l’on peut l’enseigner avec aisance. Les contenus de cette méthode inédite prennent en compte les résultats des dernières recherches en neuroscience.”
Des ateliers durant toute l’année
Depuis trois ans, l’inspectrice marquisienne et ses équipes travaillent sur les contenus disciplinaires relatifs à l’enseignement du marquisien à l’école au même titre que celui du français. Désormais, au travers d’ateliers de langue qui ont lieu hors temps scolaire, l’équipe s’attèle à ce qu’elle nomme des “tableaux de vie scolaire”.
“Ce que nous appelons les tableaux de vie scolaire, ce sont les moments de vie incontournable de l’enseignant, ce sont tous ces énoncés langagiers qui font les transitions entre les activités”, explique Tiare Nui Becquet, conseillère pédagogique des Marquises. “Par exemple, lorsque l’enseignant reçoit les élèves à l’école, lorsqu’il doit remobiliser l’attention des élèves, lorsqu’il doit redynamiser une activité, ce sont tous ces petits temps informels que les enseignants apprennent lors des ateliers de langue.”
Le premier atelier a eu lieu à Nuku Hiva avec la participation de tous les enseignants des écoles publiques de l’archipel, soit en présentiel, soit par visioconférence. D’autres séances s’étaleront jusqu’à la fin de l’année scolaire. Par ailleurs, chaque séance est numérisée afin que les enseignants de l’archipel puissent la revoir et la réécouter et ainsi mieux l’assimiler.
Partant du principe que le Marquisien de demain doit maîtriser parfaitement les deux langues française et marquisienne, l’inspectrice de l’Éducation nationale en charge des Marquises, Aline Heitaa-Archier, et son équipe de circonscription ont créé voici quelques années des outils pédagogiques précis visant à professionnaliser l’enseignement du marquisien dans toutes les écoles publiques de l’archipel ; écoles publiques qui sont désormais toutes bilingues.
C’est dans ce cadre et dans le but de continuer à parfaire l’enseignement du eo enana à l’école que l’inspectrice et ses collaborateurs ont créé cette année une toute nouvelle méthode visant étendre le champs lexical marquisien des enseignants.
“La méthode repose sur les incontournables que devrait gérer un enseignant en vue de mener une interaction en marquisien avec ses élèves”, explique Aline Heitaa-Archier. “Notre méthode s’adresse aux enseignants qui sont en poste dans les écoles primaires publiques des Marquises et qui ne maîtrisent pas du tout la langue, à ceux qui ont une maîtrise fragile de la langue et même à ceux qui ont une maîtrise confirmée de la langue. Car ce n’est pas parce que l’on maîtrise une langue que l’on peut l’enseigner avec aisance. Les contenus de cette méthode inédite prennent en compte les résultats des dernières recherches en neuroscience.”
Des ateliers durant toute l’année
Depuis trois ans, l’inspectrice marquisienne et ses équipes travaillent sur les contenus disciplinaires relatifs à l’enseignement du marquisien à l’école au même titre que celui du français. Désormais, au travers d’ateliers de langue qui ont lieu hors temps scolaire, l’équipe s’attèle à ce qu’elle nomme des “tableaux de vie scolaire”.
“Ce que nous appelons les tableaux de vie scolaire, ce sont les moments de vie incontournable de l’enseignant, ce sont tous ces énoncés langagiers qui font les transitions entre les activités”, explique Tiare Nui Becquet, conseillère pédagogique des Marquises. “Par exemple, lorsque l’enseignant reçoit les élèves à l’école, lorsqu’il doit remobiliser l’attention des élèves, lorsqu’il doit redynamiser une activité, ce sont tous ces petits temps informels que les enseignants apprennent lors des ateliers de langue.”
Le premier atelier a eu lieu à Nuku Hiva avec la participation de tous les enseignants des écoles publiques de l’archipel, soit en présentiel, soit par visioconférence. D’autres séances s’étaleront jusqu’à la fin de l’année scolaire. Par ailleurs, chaque séance est numérisée afin que les enseignants de l’archipel puissent la revoir et la réécouter et ainsi mieux l’assimiler.