GENEVE, 14 mars 2013 (AFP) - Une nouvelle société aérospatiale suisse, baptisée Swiss Space Systems-S3, entend "démocratiser" l'accès à l'espace en proposant le lancement de petits satellites pour 10 millions de francs suisses (8,1 millions d'euros), un prix environ quatre fois moins cher que ceux proposés sur le marché.
"L'objectif premier de S3 est le lancement de petits satellites jusqu'à 250 kilos dès 2018, notre modèle d'affaires actuel se concentre uniquement sur cet objectif. Si des vols spatiaux pourraient avoir lieu dans une phase ultérieure, ce serait alors plus dans un objectif de vols intercontinentaux, et non de tourisme spatial", explique à l'AFP un porte-parole de la société, Grégoire Loretan.
Les premiers lancements tests auront lieu d'ici à la fin 2017, selon la société qui dispose d'un budget global de 225 millions de francs suisses.
Pour le fondateur, propriétaire et dirigeant de Swiss Space Systems-S3, Pascal Jaussi, ce calendrier "ambitieux" sera rendu possible grâce aux partenariats technologiques mis en place avec plusieurs "acteurs majeurs de l'aérospatiale comme l'Agence Spatiale Européenne (ESA), Dassault Aviation, le Von Karman Institute et Sonaca", indique-t-il dans un communiqué.
L'objectif est de développer et construire des navettes suborbitales afin de lancer de petits satellites dont le poids sera au maximum de 250 kg.
La navette sera transportée sur le dos d'un Airbus A300, un avion déjà certifié pour les vols zéro gravité, jusqu'à 10.000 m d'où elle sera ensuite lancée.
Elle accomplira alors la suite de l'ascension jusqu'à 80.000 m, altitude à laquelle l'étage supérieur de l'appareil sera lancé pour placer les satellites en orbite.
Une fois l'opération réalisée, la navette rejoindra le sol en planant vers son aéroport de lancement -- un "spaceport" -- qui sera situé dès 2015 sur l'aérodrome de Payerne, d'où décolle déjà l'avion solaire de l'aventurier suisse Bertrand Piccard.
Les dirigeants de la société suisse estiment que "le fait que les éléments de lancement sont réutilisés régulièrement et que la consommation de carburant est beaucoup moindre que ce qui se pratique actuellement" permettra de proposer des tarifs très inférieurs à ceux du marché.
"Tout cela favorisera une démocratisation de l'espace, en proposant des lancements de satellites à des pays ou instituts de recherche qui n'en ont actuellement pas les moyens", met en avant la société suisse.
Des accords ont déjà été signés pour quatre lancements pour le Von Karman Institute. En outre, le Maroc et la Malaisie ont prévu un partenariat avec S3 pour la construction de "spaceports" dans leur pays.
"Ces deux pays financent l'infrastructure qui permettra d'accueillir S3. Ils bénéficieront ainsi d'un transfert de technologies au niveau de la fabrication de leurs propres satellites", a expliqué M. Loretan.
"Quatre autres pays ont déjà également manifesté leur intérêt", a-t-il ajouté, sans préciser.
Aucun détail financier n'est donné. Selon M. Loretan, "ces partenaires, conseillers techniques ou sponsors nous aident dans la réalisation de ce projet en apportant de l'aide au niveau technique, matériel, financier, ressources humaines et héritage de technologies déjà développées et certifiées".
Pour ce qui est de l'Airbus A300, la société suisse a l'intention d'en acheter un d'occasion, sachant que le modèle n'est plus produit actuellement. "Nous sommes en cours de discussion avec deux fournisseurs potentiels", a indiqué le porte-parole de Swiss Space Systems-S3.
La nouvelle société, qui dispose pour l'instant de 25 collaborateurs, a été inaugurée officiellement cette semaine à Payerne en présence de représentants des autorités locales et de représentants diplomatiques de huit pays.
L'astronaute suisse Claude Nicollier est président de l'équipe des experts.
"L'objectif premier de S3 est le lancement de petits satellites jusqu'à 250 kilos dès 2018, notre modèle d'affaires actuel se concentre uniquement sur cet objectif. Si des vols spatiaux pourraient avoir lieu dans une phase ultérieure, ce serait alors plus dans un objectif de vols intercontinentaux, et non de tourisme spatial", explique à l'AFP un porte-parole de la société, Grégoire Loretan.
Les premiers lancements tests auront lieu d'ici à la fin 2017, selon la société qui dispose d'un budget global de 225 millions de francs suisses.
Pour le fondateur, propriétaire et dirigeant de Swiss Space Systems-S3, Pascal Jaussi, ce calendrier "ambitieux" sera rendu possible grâce aux partenariats technologiques mis en place avec plusieurs "acteurs majeurs de l'aérospatiale comme l'Agence Spatiale Européenne (ESA), Dassault Aviation, le Von Karman Institute et Sonaca", indique-t-il dans un communiqué.
L'objectif est de développer et construire des navettes suborbitales afin de lancer de petits satellites dont le poids sera au maximum de 250 kg.
La navette sera transportée sur le dos d'un Airbus A300, un avion déjà certifié pour les vols zéro gravité, jusqu'à 10.000 m d'où elle sera ensuite lancée.
Elle accomplira alors la suite de l'ascension jusqu'à 80.000 m, altitude à laquelle l'étage supérieur de l'appareil sera lancé pour placer les satellites en orbite.
Une fois l'opération réalisée, la navette rejoindra le sol en planant vers son aéroport de lancement -- un "spaceport" -- qui sera situé dès 2015 sur l'aérodrome de Payerne, d'où décolle déjà l'avion solaire de l'aventurier suisse Bertrand Piccard.
Les dirigeants de la société suisse estiment que "le fait que les éléments de lancement sont réutilisés régulièrement et que la consommation de carburant est beaucoup moindre que ce qui se pratique actuellement" permettra de proposer des tarifs très inférieurs à ceux du marché.
"Tout cela favorisera une démocratisation de l'espace, en proposant des lancements de satellites à des pays ou instituts de recherche qui n'en ont actuellement pas les moyens", met en avant la société suisse.
Des accords ont déjà été signés pour quatre lancements pour le Von Karman Institute. En outre, le Maroc et la Malaisie ont prévu un partenariat avec S3 pour la construction de "spaceports" dans leur pays.
"Ces deux pays financent l'infrastructure qui permettra d'accueillir S3. Ils bénéficieront ainsi d'un transfert de technologies au niveau de la fabrication de leurs propres satellites", a expliqué M. Loretan.
"Quatre autres pays ont déjà également manifesté leur intérêt", a-t-il ajouté, sans préciser.
Aucun détail financier n'est donné. Selon M. Loretan, "ces partenaires, conseillers techniques ou sponsors nous aident dans la réalisation de ce projet en apportant de l'aide au niveau technique, matériel, financier, ressources humaines et héritage de technologies déjà développées et certifiées".
Pour ce qui est de l'Airbus A300, la société suisse a l'intention d'en acheter un d'occasion, sachant que le modèle n'est plus produit actuellement. "Nous sommes en cours de discussion avec deux fournisseurs potentiels", a indiqué le porte-parole de Swiss Space Systems-S3.
La nouvelle société, qui dispose pour l'instant de 25 collaborateurs, a été inaugurée officiellement cette semaine à Payerne en présence de représentants des autorités locales et de représentants diplomatiques de huit pays.
L'astronaute suisse Claude Nicollier est président de l'équipe des experts.