Les agents du recensement ont pénétré dans la jungle des hauts plateaux de Papouasie pour interroger les 2.868 Korowai, une tribu "isolée et primitive", selon Suntono, chargé des opérations dans la province.
"C'est comme s'ils vivaient encore comme à l'Age de Pierre. Ils ne portent aucun vêtement et vivent en haut des arbres de la jungle. Ils mangent des feuilles et chassent des animaux sauvages pour se nourrir", a-t-il expliqué à l'AFP.
Les agents les ont interrogés avec l'aide de traducteurs missionnaires chrétiens utilisant le langage des signes.
"Maintenant que nous savons qui ils sont, leur nombre et leurs coutumes, ils ne resteront plus isolés. Nous pouvons leur donner l'accès à l'éducation et à la santé, comme à tous les Indonésiens", a souligné Suntono.
La présence des Korowais est connue depuis plusieurs décennies en raison des informations données par des missionnaires, qui se sont établis dans les montagnes de la Papouasie. Ils ont établi leurs maisons en bois près de la cime des arbres, parfois à une trentaine de mètres de haut, pour échapper aux moustiques et aux animaux sauvages, mais aussi pour se protéger des attaques de tribus rivales.
"Le recensement n'est organisé que tous les dix ans et nous n'avons couvert que 70% de la population de Papouasie en 2000 en raison des troubles", qui agitent périodiquement la province, où des mouvements séparatistes contestent l'autorité de Jakarta, selon M. Suntono.
Plus de 250 tribus ont été recensées dans la province, certaines d'entre elles ayant très peu de contacts avec le monde extérieur. La région commence cependant à s'ouvrir aux touristes, attirés par la beauté des paysages et les traditions indigènes. Mais certaines zones forestières sont menacés par le déboisement illégal et le développement des mines et des plantations de palmiers à huile.
"C'est comme s'ils vivaient encore comme à l'Age de Pierre. Ils ne portent aucun vêtement et vivent en haut des arbres de la jungle. Ils mangent des feuilles et chassent des animaux sauvages pour se nourrir", a-t-il expliqué à l'AFP.
Les agents les ont interrogés avec l'aide de traducteurs missionnaires chrétiens utilisant le langage des signes.
"Maintenant que nous savons qui ils sont, leur nombre et leurs coutumes, ils ne resteront plus isolés. Nous pouvons leur donner l'accès à l'éducation et à la santé, comme à tous les Indonésiens", a souligné Suntono.
La présence des Korowais est connue depuis plusieurs décennies en raison des informations données par des missionnaires, qui se sont établis dans les montagnes de la Papouasie. Ils ont établi leurs maisons en bois près de la cime des arbres, parfois à une trentaine de mètres de haut, pour échapper aux moustiques et aux animaux sauvages, mais aussi pour se protéger des attaques de tribus rivales.
"Le recensement n'est organisé que tous les dix ans et nous n'avons couvert que 70% de la population de Papouasie en 2000 en raison des troubles", qui agitent périodiquement la province, où des mouvements séparatistes contestent l'autorité de Jakarta, selon M. Suntono.
Plus de 250 tribus ont été recensées dans la province, certaines d'entre elles ayant très peu de contacts avec le monde extérieur. La région commence cependant à s'ouvrir aux touristes, attirés par la beauté des paysages et les traditions indigènes. Mais certaines zones forestières sont menacés par le déboisement illégal et le développement des mines et des plantations de palmiers à huile.