Dernière répétition avant le jour J pour le relais de la flamme


Gendarmes, policiers, GIGN, Sécurité civile, sponsors, volontaires, organisateurs et coureurs se sont réunis hier au RSMA pour un dernier exercice grandeur nature. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 12 juin 2024 – Les équipes du relais de la flamme, accompagnées de l'ensemble du dispositif de sécurité (gendarmes, policiers, GIGN, Sécurité civile...) se sont réunies au RSMA ce mercredi pour une répétition générale avant le grand jour. Toute la matinée, les différents services du Pays et les organisateurs ont révisé l'articulation du dispositif voulu par le Comité olympique international et Paris 2024.
 
Dernière répétition pour le relais de la flamme, ce mercredi, avant le grand jour. Gendarmes, policiers, GIGN, Sécurité Civile, sponsors, volontaires, organisateurs et coureurs se sont en effet réunis au RSMA de Arue pour un dernier exercice grandeur nature, avant le véritable relais de la flamme qui se déroule ce jeudi. Après s'être rassemblé dans une des salles de la caserne Broche pour un court briefing des organisateurs, tout le monde s'est en effet exercé au déploiement du convoi de circulation de la flamme. Une opération qui, à première vue, pourrait paraître simple, mais qui est grandement complexifiée par le nombre important de véhicules (plus de 30) et par la quantité de ressources humaines déployées. Une organisation aux petits oignons, pour “offrir aux gens un beau relais” et “montrer que la Polynésie peut mettre en place ce genre d'événement”. Un léger retard pouvant “entraîner des problèmes de coordination que l'on aura du mal à rattraper”, a d'ailleurs rappelé à ses équipes le responsable du relais sur Tahiti, Benoît Rivals. Pendant deux heures, les équipes ont donc suivi le schéma de coordination mis en place par le Comité olympique international (CIO) et Paris 2024, sur les routes du RSMA, afin de se familiariser avec la structure du convoi, s'arrêtant et repartant au gré des instructions des organisateurs.
 
“On est prêt, on a fait toutes les formations logistiques du personnel ayant des missions clés sur le dispositif depuis dimanche”, nous confie Benoît Rivals, content du bon déroulement de ce dernier entraînement, épilogue d'une année de travail intensif. “C'est J-1, on est au point, il y a des gens qui viennent de Paris et qui ont l'expérience des premières étapes de la flamme en métropole. Tout est prêt pour un très beau relais.”
 
400 gendarmes et policiers
 
Concernant le dispositif de sécurité, celui-ci est très important, puisque plus de 400 policiers et gendarmes, auxquels se rajoutent des agents de la police municipale, sont mobilisés jeudi pour assurer la sécurité de ce relais de la flamme. “On va déployer un gros effectif afin de sécuriser les différents segments sur lesquels la flamme va s'arrêter, mais aussi pour sécuriser les convois qui vont sillonner Tahiti”, confirme le commandant de la gendarmerie en Polynésie française, Grégoire Demezon. De plus, cet événement étant d'envergure internationale, des dispositifs spéciaux vont être déployés tout au long de la journée, comme une unité de déminage, qui contrôlera les véhicules avant leur départ, une équipe d'intervention, une équipe anti-drone... “C'est toute une ingénierie de sécurité.”
Le haut-commissariat a également annoncé l'activation de son centre opérationnel et de sa cellule d'information tout au long de la journée. Elle sera dirigée par le haut-commissaire, qui a également fait le déplacement ce mercredi au RSMA pour la répétition générale. “Je suis venu voir comment vont se passer les opérations, puisque je piloterai la cellule de crise mise en place demain, mais également pour montrer mon intérêt et donner des encouragements à tous ceux qui sont volontaires dans cette aventure.”

Tout au long de son parcours, la flamme sera alimentée par de la paraffine. Crédit photo : Archives TI.

“On va déployer un gros effectif afin de sécuriser les différents segments sur lesquels la flamme va s'arrêter”, a confié à Tahiti Infos, le commandant de la gendarmerie en Polynésie française, Grégoire Demezon. Crédit photo : Archives TI.

Rédigé par Thibault Segalard le Mercredi 12 Juin 2024 à 16:58 | Lu 2612 fois