CHAMAGNIEU, 25 juillet 2013 (AFP) - Depuis près d'un mois une trentaine de militants anti-nucléaire, dont des Australiens, remontent à pied la vallée du Rhône, en suivant les étapes de traitement de l'uranium, pour sensibiliser la population aux dangers du nucléaire, a constaté jeudi une journaliste de l'AFP.
Leur périple se terminera samedi devant la centrale du Bugey (Ain).
"Nous sommes partis le 29 juin de Malvesi, près de Narbonne (où se situe la Comurex -Areva-, une usine de raffinage et de conversion d'uranium, NDLR), pour terminer samedi devant la centrale du Bugey. Notre marche suit les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les réacteurs", a expliqué jeudi à l'AFP Jocelyn Peyret, un des organisateurs de la marche et membre du réseau Sortir du nucléaire.
Parfois rejoints par d'autres marcheurs de façon temporaire, le groupe coloré, équipé d'une camionnette leur permettant de cuisiner et camper, faisait une halte jeudi sur un terrain à Chamagnieu (Isère), près de Lyon, sous une chaleur écrasante.
Leur "Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire" avait notamment effectué une halte devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) mi-juillet, durant laquelle ils avaient rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour "violation des règles de sûreté".
Areva avait signalé le 26 septembre 2012 un événement survenu deux jours plus tôt dans l'usine FBFC de Romans (fabrication de combustible), que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait classé au niveau 2 sur une échelle de 0 à 7 "en raison du défaut de culture de sûreté" notamment.
Les participants à la Marche internationale sont accompagnés de quelques militants australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur les Aborigènes, à cause de l'exploitation de mines d'uranium par Areva dans leur pays.
"L'Australie est le troisième exportateur au monde d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines d'uranium sur les territoires aborigènes", a souligné Bilbo Taylor, militant australien.
Se présentent comme "un collectif d'individus", les marcheurs entendaient "sensibiliser aux impacts mortifères de l'ensemble de la chaîne du combustible" et "dire qu'il est possible de sortir du nucléaire". "Parfois, nous rencontrons des gens étonnés de découvrir qu'ils vivent juste à côté de sites nucléaires", a souligné Albert Monti, un des militants.
Leur périple se terminera samedi devant la centrale du Bugey (Ain).
"Nous sommes partis le 29 juin de Malvesi, près de Narbonne (où se situe la Comurex -Areva-, une usine de raffinage et de conversion d'uranium, NDLR), pour terminer samedi devant la centrale du Bugey. Notre marche suit les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les réacteurs", a expliqué jeudi à l'AFP Jocelyn Peyret, un des organisateurs de la marche et membre du réseau Sortir du nucléaire.
Parfois rejoints par d'autres marcheurs de façon temporaire, le groupe coloré, équipé d'une camionnette leur permettant de cuisiner et camper, faisait une halte jeudi sur un terrain à Chamagnieu (Isère), près de Lyon, sous une chaleur écrasante.
Leur "Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire" avait notamment effectué une halte devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) mi-juillet, durant laquelle ils avaient rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour "violation des règles de sûreté".
Areva avait signalé le 26 septembre 2012 un événement survenu deux jours plus tôt dans l'usine FBFC de Romans (fabrication de combustible), que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait classé au niveau 2 sur une échelle de 0 à 7 "en raison du défaut de culture de sûreté" notamment.
Les participants à la Marche internationale sont accompagnés de quelques militants australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur les Aborigènes, à cause de l'exploitation de mines d'uranium par Areva dans leur pays.
"L'Australie est le troisième exportateur au monde d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines d'uranium sur les territoires aborigènes", a souligné Bilbo Taylor, militant australien.
Se présentent comme "un collectif d'individus", les marcheurs entendaient "sensibiliser aux impacts mortifères de l'ensemble de la chaîne du combustible" et "dire qu'il est possible de sortir du nucléaire". "Parfois, nous rencontrons des gens étonnés de découvrir qu'ils vivent juste à côté de sites nucléaires", a souligné Albert Monti, un des militants.