Taravao, le 09 octobre 2014 - En milieu d’année, la Chambre de Commerce, d’industrie, des Services et des Métiers avait décidé de fermer son antenne à la presqu’île pour des raisons de sous-rendement, et donc de budget. Cet état de fait oblige désormais les futurs entrepreneurs à se rendre sur la ville, ce qui n’est pas toujours aisé.
Depuis quelques mois, les quelques 1396 entreprises commerciales et autres patentés de la presqu’île déplorent la fermeture de l’antenne de la CCISM basée à Taravao-centre. Celle-ci avait été inaugurée le 3 décembre 2010. Le local situé dans l’immeuble Chung Sao, en face du restaurant Rémi & Loula accueillait les ressortissants de Taiarapu Est et Ouest ainsi que ceux des communes avoisinantes, pour des renseignements, des démarches pour la création d'entreprises et des aides de montages de dossiers.
Mais aujourd’hui, de la présence de la chambre consulaire il ne reste que les ateliers relais à moitié occupés. Et c’est justement ce sous-rendement de l’activité qui a décidé les dirigeants de la maison-maire de la fermeture de l’antenne en question. Les patentés sont désormais obligés de se rendre à Pape’ete pour effectuer leurs démarches administratives, « C’est loin et parfois, on nous demande tel ou tel autre papier et le temps de les avoir, c’est fermé et on doit alors revenir le lendemain ou un autre jour et c’est autant de temps que l’on pourrait économiser pour notre activité. » pense Joseph, qui s’est reconverti il y a cinq ans dans la prestation de service.
Vaea, de Taiarapu ouest veut ouvrir une patente dans le domaine de la couture. Comme pour tous, elle doit se déplacer jusqu’en ville : « Il y a encore quelques mois, on pouvait venir ici à Taravao mais là, n’ayant pas de voitures je dois prendre le bus et descendre sur la ville et je suis obligée d’y rester jusqu’en fin d’après-midi de peur qu’il ne manque un papier ou autre chose. ». Toujours selon ces derniers, l’antenne aurait pu être maintenue vu l’engouement soudain d’un grand nombre de porteurs de projets, de créer leur entreprise. Enoha explique : « Tahiti iti est appelée à devenir la seconde ville de la Polynésie. Et puis en plus, avec l’ouverture de la future prison, il y aura de l’activité et donc de nouvelles entreprises. Vous savez, pour certains ce n’est pas facile d’aller à Pape’ete. Pour certains, ils doivent être à la maison avant une certaine heure pour récupérer les enfants à l’école ou alors pour s’occuper de leurs parents. Quant au bus, ils ont des heures qui n’arrangement pas toujours les habitants. Il y a tous ces paramètres à prendre en compte. »
Interrogée, les services de la CCISM expliquent la fermeture par le nombre insuffisant de visites à l’antenne : « Lors que nous étions sur place, nous n’avions que huit visites par jour. C’est simple, au bout de quatre années comme ça, nous avons pris la décision de fermer car le rendement était faible par rapport aux frais de fonctionnement et autre. » Malgré tout, le bilan de l’activité en 2013 à Taravao fait état de 435 dossiers traités. Là-dessus, 366 ont concerné les formalités légales.
Cependant, face aux observations des patentés, une précision importante est apportée : « Nous n’avons pas du tout laissé les patentés de la presqu’île de côté, pas du tout. Pour preuve, nous avons investi un sacré budget à l’information par le biais de radio Taiarapu afin d’expliquer aux habitants que nous tenions une permanence chaque semaine à la mairie de Taravao. »
En effet, chaque mercredi, un agent du CFE, du Centre des Formalités des Entreprises est détaché sur place pour y tenir une permanence dans un local prêté par la mairie de Taravao, de 8h à midi, puis de 13h à 17h. Gilles Chei est l’un d’entre eux, « nous continuons à assurer notre mission de service public. Nous nous occupons de la partie purement administrative. Pour d’autres démarches, nous orientons les personnes vers le bureau central rue d’Umont-d’Urville. » Ce qui est certain, une éventuelle réouverture n’est pas à l’ordre du jour.
TP
Depuis quelques mois, les quelques 1396 entreprises commerciales et autres patentés de la presqu’île déplorent la fermeture de l’antenne de la CCISM basée à Taravao-centre. Celle-ci avait été inaugurée le 3 décembre 2010. Le local situé dans l’immeuble Chung Sao, en face du restaurant Rémi & Loula accueillait les ressortissants de Taiarapu Est et Ouest ainsi que ceux des communes avoisinantes, pour des renseignements, des démarches pour la création d'entreprises et des aides de montages de dossiers.
Mais aujourd’hui, de la présence de la chambre consulaire il ne reste que les ateliers relais à moitié occupés. Et c’est justement ce sous-rendement de l’activité qui a décidé les dirigeants de la maison-maire de la fermeture de l’antenne en question. Les patentés sont désormais obligés de se rendre à Pape’ete pour effectuer leurs démarches administratives, « C’est loin et parfois, on nous demande tel ou tel autre papier et le temps de les avoir, c’est fermé et on doit alors revenir le lendemain ou un autre jour et c’est autant de temps que l’on pourrait économiser pour notre activité. » pense Joseph, qui s’est reconverti il y a cinq ans dans la prestation de service.
Vaea, de Taiarapu ouest veut ouvrir une patente dans le domaine de la couture. Comme pour tous, elle doit se déplacer jusqu’en ville : « Il y a encore quelques mois, on pouvait venir ici à Taravao mais là, n’ayant pas de voitures je dois prendre le bus et descendre sur la ville et je suis obligée d’y rester jusqu’en fin d’après-midi de peur qu’il ne manque un papier ou autre chose. ». Toujours selon ces derniers, l’antenne aurait pu être maintenue vu l’engouement soudain d’un grand nombre de porteurs de projets, de créer leur entreprise. Enoha explique : « Tahiti iti est appelée à devenir la seconde ville de la Polynésie. Et puis en plus, avec l’ouverture de la future prison, il y aura de l’activité et donc de nouvelles entreprises. Vous savez, pour certains ce n’est pas facile d’aller à Pape’ete. Pour certains, ils doivent être à la maison avant une certaine heure pour récupérer les enfants à l’école ou alors pour s’occuper de leurs parents. Quant au bus, ils ont des heures qui n’arrangement pas toujours les habitants. Il y a tous ces paramètres à prendre en compte. »
Interrogée, les services de la CCISM expliquent la fermeture par le nombre insuffisant de visites à l’antenne : « Lors que nous étions sur place, nous n’avions que huit visites par jour. C’est simple, au bout de quatre années comme ça, nous avons pris la décision de fermer car le rendement était faible par rapport aux frais de fonctionnement et autre. » Malgré tout, le bilan de l’activité en 2013 à Taravao fait état de 435 dossiers traités. Là-dessus, 366 ont concerné les formalités légales.
Cependant, face aux observations des patentés, une précision importante est apportée : « Nous n’avons pas du tout laissé les patentés de la presqu’île de côté, pas du tout. Pour preuve, nous avons investi un sacré budget à l’information par le biais de radio Taiarapu afin d’expliquer aux habitants que nous tenions une permanence chaque semaine à la mairie de Taravao. »
En effet, chaque mercredi, un agent du CFE, du Centre des Formalités des Entreprises est détaché sur place pour y tenir une permanence dans un local prêté par la mairie de Taravao, de 8h à midi, puis de 13h à 17h. Gilles Chei est l’un d’entre eux, « nous continuons à assurer notre mission de service public. Nous nous occupons de la partie purement administrative. Pour d’autres démarches, nous orientons les personnes vers le bureau central rue d’Umont-d’Urville. » Ce qui est certain, une éventuelle réouverture n’est pas à l’ordre du jour.
TP
'Ua horo'a mai te fare 'oire nō Taravao i tetahi piha e fa'ari'ira'a i te feiā pātana.
Tahiti iti : te fifi o te mau fatu taiete nō te fa’a’ī i tā rātou mau pu’e parau
Mai i te ‘ōpanira’a mai te pū Tāpiho’o ‘e tāpiha’ara’a i tā na piha fa’ari’ira’a ta’ata i Taravao, ‘ua fifi roa te mau fatu pātana nō te te rave i tā rātou mau fa’anahora’a pu’e parau ānei ‘e te vai atu ra. ‘Ei fa’aha’amana’ora’a, ‘ua ‘āvari hia taua piha’a fa’ari’ira’a ra i te toru nō tītema 2010 ra. ‘Ua fa’anaho hia teie piha i roto i te fare tahua rau Shung Sao, i mua noa i teie fare tāmā’ara’a pi’i hia Remy & Loula. Ia au i te mau nūmera i tāpa’o hia e te mau ti’a nō te CCISM, hau i te 435 mau pu’e parau fa’ati’ara’a taiete o tei hi’opo’a hia. Te rahira’a, 366, nō i ni’a i te mau tuha’a fa’atanora’a parau.
I Tahiti iti nei, tai’o hia hau i te 1390 taiete o tei tāpura hia. Teienei ra, te tapitapi ri’i i te mana’o o te feiā pātana tā rātou nō te mea ‘aita fa’ahou teie piha i Taravao nei. Te nā’o mai ra te pū CCISM nō Pape’ete a’e ra « te tumu i ‘ōpani hia ai teie piha, nō te iti o te fāito nūmera ta’ata tei ti’a mai i’ō nei. Te i ni’a noa paha i te fāito va’u ta’ata i te mahana hō’ē. I mua i te reira huru, ‘aita atu ia e rāve’a ‘ia fa’a’ore teie piha. » I te parau noa o teie mau ti’a « ‘Aita ra mātou i vaiīho noa i te mau ta’ata pātana tā rātou i te hiti. ‘Aita roa atu ! pauroa i te hepetoma, e tono hia atu i te hō’ē ti’a tō mātou i te fare ‘oire nō Taravao. ‘Inaha, e fa’ari’i hia i te mau ta’ata e hīna’aro i tetahi mau ha’amāramaramara’a. E tupu te reira i te mau mahana toru ato’a. »
Te nā’o ato’a hia mai ra i te mea ē « ‘Ua fa’a’ohipa mātou i te hō’ē tuha’a moni huru rahi nō te fa’aparare na roto i te ‘āfata parauparau nō Taiarapu i teie parau fa’aarara’a. » Teie ra, ‘e ‘ere ato’a i te mea ‘ōhie nō te rahira’a o te hu’ira’atira ‘ia tāpapa roa atu i tā rātou mau parau huru rau, i Pape’ete roa. « Mea ātea nō mātou. Hou roa atu, tei te huru noa o te mau parau i tītau hia mai. I tetahi ā mau taime, ‘aita e tū’ati a ore ra ‘e ‘ere te parau tano, mea ti’a ihoa ia ‘ia horohoro fa’ahou i terā ‘e terā atu vāhi. E oti ana’e, e ho’i mai. I mātāmua ra, mea haere noa mai i’ō nei, mea huru ‘ōhie ri’i.” o tā Tiare e ha’apāpū mai. Hō’ē ā te mana’o o te tā’ato’ara’a.
Tē maere nei te feiā pātana i mua i teie ‘ohipa : « ‘ua ‘ite tātou, e riro teie tuha’a fenua o Tahiti iti mai te hō’ē ‘oire rārahi, tai’o noa tātou e ‘āhuru matahiti. E ōti ato’a mai teie fare tāpe’ara’a i Papeari a’e ra, i reira e rahi ato’a mai te mau ta’ata e ‘imi i tā rātou mau ravera’a pātana, e ‘ū’ana mai ihoa te mau taiete nā i’ō nei. Nō teāha ‘aita i tāmau noa hia teie piha tāpiho’o ‘e tāpiha’ara’a i Taravao ? » Noa atu ra teie mau mana’o, ‘aita te piha a te CCISM i Pape’ete e fa’aho’i mai teie fa’anahora’a i teie vāhi. Te i te huru noa o te fā’otira’a.
TP
Mai i te ‘ōpanira’a mai te pū Tāpiho’o ‘e tāpiha’ara’a i tā na piha fa’ari’ira’a ta’ata i Taravao, ‘ua fifi roa te mau fatu pātana nō te te rave i tā rātou mau fa’anahora’a pu’e parau ānei ‘e te vai atu ra. ‘Ei fa’aha’amana’ora’a, ‘ua ‘āvari hia taua piha’a fa’ari’ira’a ra i te toru nō tītema 2010 ra. ‘Ua fa’anaho hia teie piha i roto i te fare tahua rau Shung Sao, i mua noa i teie fare tāmā’ara’a pi’i hia Remy & Loula. Ia au i te mau nūmera i tāpa’o hia e te mau ti’a nō te CCISM, hau i te 435 mau pu’e parau fa’ati’ara’a taiete o tei hi’opo’a hia. Te rahira’a, 366, nō i ni’a i te mau tuha’a fa’atanora’a parau.
I Tahiti iti nei, tai’o hia hau i te 1390 taiete o tei tāpura hia. Teienei ra, te tapitapi ri’i i te mana’o o te feiā pātana tā rātou nō te mea ‘aita fa’ahou teie piha i Taravao nei. Te nā’o mai ra te pū CCISM nō Pape’ete a’e ra « te tumu i ‘ōpani hia ai teie piha, nō te iti o te fāito nūmera ta’ata tei ti’a mai i’ō nei. Te i ni’a noa paha i te fāito va’u ta’ata i te mahana hō’ē. I mua i te reira huru, ‘aita atu ia e rāve’a ‘ia fa’a’ore teie piha. » I te parau noa o teie mau ti’a « ‘Aita ra mātou i vaiīho noa i te mau ta’ata pātana tā rātou i te hiti. ‘Aita roa atu ! pauroa i te hepetoma, e tono hia atu i te hō’ē ti’a tō mātou i te fare ‘oire nō Taravao. ‘Inaha, e fa’ari’i hia i te mau ta’ata e hīna’aro i tetahi mau ha’amāramaramara’a. E tupu te reira i te mau mahana toru ato’a. »
Te nā’o ato’a hia mai ra i te mea ē « ‘Ua fa’a’ohipa mātou i te hō’ē tuha’a moni huru rahi nō te fa’aparare na roto i te ‘āfata parauparau nō Taiarapu i teie parau fa’aarara’a. » Teie ra, ‘e ‘ere ato’a i te mea ‘ōhie nō te rahira’a o te hu’ira’atira ‘ia tāpapa roa atu i tā rātou mau parau huru rau, i Pape’ete roa. « Mea ātea nō mātou. Hou roa atu, tei te huru noa o te mau parau i tītau hia mai. I tetahi ā mau taime, ‘aita e tū’ati a ore ra ‘e ‘ere te parau tano, mea ti’a ihoa ia ‘ia horohoro fa’ahou i terā ‘e terā atu vāhi. E oti ana’e, e ho’i mai. I mātāmua ra, mea haere noa mai i’ō nei, mea huru ‘ōhie ri’i.” o tā Tiare e ha’apāpū mai. Hō’ē ā te mana’o o te tā’ato’ara’a.
Tē maere nei te feiā pātana i mua i teie ‘ohipa : « ‘ua ‘ite tātou, e riro teie tuha’a fenua o Tahiti iti mai te hō’ē ‘oire rārahi, tai’o noa tātou e ‘āhuru matahiti. E ōti ato’a mai teie fare tāpe’ara’a i Papeari a’e ra, i reira e rahi ato’a mai te mau ta’ata e ‘imi i tā rātou mau ravera’a pātana, e ‘ū’ana mai ihoa te mau taiete nā i’ō nei. Nō teāha ‘aita i tāmau noa hia teie piha tāpiho’o ‘e tāpiha’ara’a i Taravao ? » Noa atu ra teie mau mana’o, ‘aita te piha a te CCISM i Pape’ete e fa’aho’i mai teie fa’anahora’a i teie vāhi. Te i te huru noa o te fā’otira’a.
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