Déploiement et intervention des Forces armées en Polynésie française


Sur le port vendredi, plus de 30 véhicules attendent d’être embarqués sur le Taporo à destination de Raiatea.
FAA'A, le 14/10/2017 - L’exercice majeur des Forces armées en Polynésie française (FAPF) - MARARA 2017 - qui a débuté il y a deux semaines par un rodage suivi d’un exercice d’état-major, vient d’entrer dans sa phase « livex », à savoir un déploiement et des actions sur le terrain.

Le scénario prévoit en effet que le cyclone (fictif) Scarlett, né à plus de 2500 km de Papeete, ait traversé les îles sous le vent, entre Raiatea et Huahine, dans la nuit du 12 au 13 octobre.

C’est ainsi que la manœuvre logistique a débuté vendredi par le déploiement de matériels, tentes, véhicules, et également de militaires, qui doivent monter une base de soutien avancée, et être en mesure de conduire des opérations de secours, d’aide aux sinistrés, de déblaiement ou encore d’acheminement d’eau ou de vivres tant sur Raiatea que sur les autres îles touchées.

Sur le port vendredi, plus de 30 véhicules attendent d’être embarqués sur le Taporo à destination de Raiatea.
Plusieurs véhicules militaires, des camions GBC appartenant au Régiment d’infanterie marine du Pacifique – Polynésie (RIMaP-P), ou encore deux ambulances, ont ainsi embarqué vendredi à bord du Taporo VII, en vue de rallier Raiatea très tôt ce samedi matin.


Chargement de la soute d’un CASA samedi matin.
Parallèlement, plusieurs rotations d’avions de transport tactique CASA, de l’escadron de transport 00.082 « Maine », ont acheminé depuis 6 heures du matin le personnel. L’exercice mobilise des moyens terrestres et aériens, mais aussi maritimes, tels le remorqueur portuaire côtier « Manini » ou le patrouilleur « Arago » qui participent à la manœuvre.

Pour autant, l’exercice n’occulte pas la vie réelle, et le commandement supérieur des Forces armées en Polynésie française conserve en permanence ses capacités d’intervention pour faire face à un événement réel.

Grâce à cet exercice d’ampleur, les FAPF peuvent s’entraîner en conditions proches de la réalité, afin d’être en mesure de répondre aux sollicitations du Haut-Commissaire de la République en cas de catastrophe naturelle réelle, et être le plus efficace possible au profit des communes et des populations comme ce fut le cas lors des inondations de janvier.


Chargement de la soute d’un CASA samedi matin.

Rédigé par D'après un communiqué le Samedi 14 Octobre 2017 à 20:23 | Lu 6016 fois