Crédit ABDESSLAM MIRDASS / AFP
Paris, France | AFP | lundi 10/07/2023 - En 2022, avec 378 cas importés de dengue, 23 de chikungunya et six de Zika, la situation a été "exceptionnelle" en France métropolitaine, souligne mardi une étude de Santé publique France, qui s'inquiète de la viabilité du dispositif de surveillance actuel.
Le moustique Aedes albopictus, autrement appelé moustique-tigre et implanté en France métropolitaine depuis 2004, n'a cessé de s'étendre sur le territoire.
Pour limiter le risque de transmission des arbovirus qu’il peut propager (dengue, chikungunya et Zika), une surveillance des cas, importés et autochtones, est mise en place depuis 2006, rappelle le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SpF.
Les cas autochtones désignent des patients qui n'ont pas voyagé dans des zones où le virus circule largement comme les Antilles, mais ont été piqués par un moustique infecté au contact d'un voyageur contaminé.
Malgré la surveillance, la situation épidémiologique vis-à-vis de la dengue en France métropolitaine a été "exceptionnelle en 2022", selon Santé publique France.
Les transmissions autochtones ont été plus intenses avec un nombre élevé d'épisodes: le nombre de cas recensés pour la seule année 2022 est supérieur au nombre total de cas identifiés sur la période 2010-2021 (66 cas versus 48).
De nouvelles zones géographiques ont été concernées avec la survenue de six des neuf épisodes dans des départements où aucun cas autochtone n’avait été identifié auparavant, dans le sud-ouest de la France et en Corse.
La transmission a été aussi plus précoce, avec deux cas ayant présenté des signes cliniques en juin au lieu de juillet pour les cas identifiés le plus précocement jusqu’à présent.
La surveillance instaurée en métropole depuis 2006 s’avère "efficace", selon SpF, et les "mesures de contrôle mises en place lors de l'identification de cas ont permis jusqu’à présent de contribuer à limiter la taille des transmissions autochtones".
Toutefois, "les épisodes de 2022 ont mis le dispositif en tension en Provence-Alpes-Côte d’Azur", alerte l'agence sanitaire, jugeant "indispensable de maintenir, voire de renforcer, l’implication des différents acteurs".
Les professionnels de santé doivent notamment "être mieux informés du risque de transmission autochtone" de ces maladies.
La population doit aussi "être mieux sensibilisée à l’importance des gestes de prévention des piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires", et consulter un professionnel de santé en cas de syndrome pseudo-grippal au retour de zones de transmission.
Le moustique Aedes albopictus, autrement appelé moustique-tigre et implanté en France métropolitaine depuis 2004, n'a cessé de s'étendre sur le territoire.
Pour limiter le risque de transmission des arbovirus qu’il peut propager (dengue, chikungunya et Zika), une surveillance des cas, importés et autochtones, est mise en place depuis 2006, rappelle le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SpF.
Les cas autochtones désignent des patients qui n'ont pas voyagé dans des zones où le virus circule largement comme les Antilles, mais ont été piqués par un moustique infecté au contact d'un voyageur contaminé.
Malgré la surveillance, la situation épidémiologique vis-à-vis de la dengue en France métropolitaine a été "exceptionnelle en 2022", selon Santé publique France.
Les transmissions autochtones ont été plus intenses avec un nombre élevé d'épisodes: le nombre de cas recensés pour la seule année 2022 est supérieur au nombre total de cas identifiés sur la période 2010-2021 (66 cas versus 48).
De nouvelles zones géographiques ont été concernées avec la survenue de six des neuf épisodes dans des départements où aucun cas autochtone n’avait été identifié auparavant, dans le sud-ouest de la France et en Corse.
La transmission a été aussi plus précoce, avec deux cas ayant présenté des signes cliniques en juin au lieu de juillet pour les cas identifiés le plus précocement jusqu’à présent.
La surveillance instaurée en métropole depuis 2006 s’avère "efficace", selon SpF, et les "mesures de contrôle mises en place lors de l'identification de cas ont permis jusqu’à présent de contribuer à limiter la taille des transmissions autochtones".
Toutefois, "les épisodes de 2022 ont mis le dispositif en tension en Provence-Alpes-Côte d’Azur", alerte l'agence sanitaire, jugeant "indispensable de maintenir, voire de renforcer, l’implication des différents acteurs".
Les professionnels de santé doivent notamment "être mieux informés du risque de transmission autochtone" de ces maladies.
La population doit aussi "être mieux sensibilisée à l’importance des gestes de prévention des piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires", et consulter un professionnel de santé en cas de syndrome pseudo-grippal au retour de zones de transmission.