Tahiti, le 19 juin 2020 - À Ushuaia, au bout de la Patagonie, il y a certes des glaciers, du vent et de la pluie. Mais il y a aussi de somptueuses forêts ensoleillées, pleines de délicieux fruits que Tahiti infos vous invite à découvrir.
Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) que Tahiti Infos vous invite dans le grand sud du continent américain, en l’occurrence la Patagonie. Notre escapade d’aujourd’hui aura un aspect botanique et un autre nettement plus gourmand. C’est à proximité de la ville d'Ushuaia en Argentine, dans le “Parque argentino Tierra del Fuego” que nous sommes allés randonner et déguster les fruits du bref été austral.
Une explosion de vie
En octobre, l’hiver dessert petit à petit son étreinte sur la Patagonie. L’été y est court (décembre, janvier, février), mais les journées immensément longues. La nature le sait depuis des millions d’années et toutes les plantes n’ont que peu de temps pour fleurir et produire des fruits, qui leur permettront d’avoir une descendance, grâce aux graines qu’ils renferment. C’est dire que le bref printemps, ici, prend des allures d’éblouissant réveil. Plantes, insectes, oiseaux, mammifères, poissons, tout le petit monde de la vie n’a pas une minute à perdre pour que fin janvier, fin février au plus tard, la reproduction de tous soit assurée. Les fruits sont sans doute les compagnons de trek les plus omniprésents. En voici quelques-uns, cueillis –et goûtés– pour vous.
Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) que Tahiti Infos vous invite dans le grand sud du continent américain, en l’occurrence la Patagonie. Notre escapade d’aujourd’hui aura un aspect botanique et un autre nettement plus gourmand. C’est à proximité de la ville d'Ushuaia en Argentine, dans le “Parque argentino Tierra del Fuego” que nous sommes allés randonner et déguster les fruits du bref été austral.
Une explosion de vie
En octobre, l’hiver dessert petit à petit son étreinte sur la Patagonie. L’été y est court (décembre, janvier, février), mais les journées immensément longues. La nature le sait depuis des millions d’années et toutes les plantes n’ont que peu de temps pour fleurir et produire des fruits, qui leur permettront d’avoir une descendance, grâce aux graines qu’ils renferment. C’est dire que le bref printemps, ici, prend des allures d’éblouissant réveil. Plantes, insectes, oiseaux, mammifères, poissons, tout le petit monde de la vie n’a pas une minute à perdre pour que fin janvier, fin février au plus tard, la reproduction de tous soit assurée. Les fruits sont sans doute les compagnons de trek les plus omniprésents. En voici quelques-uns, cueillis –et goûtés– pour vous.
La chaura, ou gaulthérie
La chaura, ou gaulthérie (“Pernettya mucronata”, “Ericaceae”) est une petite baie spongieuse née d’une fleur blanche ressemblant aux clochettes du muguet. Ce très petit arbuste est omniprésent en Patagonie. Les baies (9 à 11 mm) deviennent grenat foncé à complète maturité. Elles sont délicieuses à consommer. Le fruit est spongieux, ce qui lui permet de ne pas se briser en cas de gel. La chaura permettait aux Indiens de disposer de vitamine C toute l’année, puisqu’elle fleurit et produit deux fois par an. C’était l’arme N°1 anti-scorbut des marins.
Notons qu'il existe une variété de chaura rose clair à crème.
Notons qu'il existe une variété de chaura rose clair à crème.
La murtilla
La murtilla (“Empetrum rubrum”, “Empetraceae”) se ramasse sur une plante rampante qui forme de véritables tapis sur les sols exposés au vent. Les petites baies rouges, de 3 à 4 mm deviennent grenat foncé à complète maturité. Elles sont riches en vitamines C, mais très amères et acides. Difficile de les consommer crues (sur notre document, des murtillas en compagnie de quatre plus grosses chauras au premier plan).
La parrilla
La parrilla (“Ribes magellanicum”, “Glossulariaceae”) est la cousine du cassis européen, dont elle a la forme buissonnante. Les fruits, absolument délicieux, forment de petites grappes de couleur bleu noir. On peut en faire, avec succès, une succulente confiture et de la gelée.
La calafate
La calafate (“Berberis buxifolia” ou “microphylla”, “Berberidaceae”) est l’équivalent de la myrtille en Europe. Elle mûrit sur des arbustes pouvant dépasser 2 m de hauteur, ressemblant, dans leur port, à nos “miki miki” paumotu. La floraison (petites fleurs jaunes) est spectaculaire, l’arbuste ressemblant, de loin, à un genêt. Les fruits sont de petites baies bleu foncé. En bouche, on sent très bien les graines des calafates en les dégustant ; un dicton précise que si l’on mange des calafates, on revient forcément en Patagonie.
Les frutillas del diablo
Les frutillas del diablo (“Gunnera magellanica”, “Gunneraceae”) ressemblent à de petites rhubarbes, qui cacheraient soigneusement leurs grappes de fruits rouges carmin sous leurs feuilles. Ces baies doivent leur appellation “diabolique” au fait qu’elles ne sont pas comestibles : elles sont en effet extrêmement amères et immangeables.
La frutilla de Magallanes
La frutilla de Magallanes (“Rubus geoides”, “Rosaceae”) est un très discret petit fruit rouge vermillon qui mûrit à ras le sol. La discrète plante qui le porte aime les endroits lumineux et ensoleillés ; ces “frutillas” doivent être cueillies avec soin pour ne pas endommager la plante. Leur saveur parfumée et délicate en fait une gourmandise délicieuse.
Le champignon de Darwin
Le champignon de Darwin, ou “pain des Indiens” (“Cyttaria darwinii”) se développe à la façon de tumeurs sur les branches et les troncs des arbres (les nothofagus appelés nirre, lenga et coihue) de la Patagonie et de la Terre de Feu. C’est un parasite qui a une très longue durée de vie et qui est comestible (il a peu de goût et sert surtout à fabriquer des pickles et du chutney).
Prolongez le plaisir
Au retour de vos randonnées et avant de regagner la Polynésie, n’oubliez pas de faire le plein de “bonnes choses” dans la grande rue commerçante de Ushuaia, l’Avenida San Martin. À partir des fruits sauvages de la Terre de Feu et de la Patagonie, les Argentins fabriquent des alcools et diverses douceurs (marmelades, confitures, compotes) qui régaleront les palais les plus blasés. Un retour à la maison sans confiture de “calafates” serait même une faute de goût.
Ushuaia pratique
Quand s’y rendre ?
Incontestablement, de décembre à février, l’été austral, même s’il réserve parfois des coups de tabac terribles, est la meilleure période, ne serait-ce que pour profiter des journées interminables. Températures diurnes entre 7 et 15°C en moyenne.
Pour y séjourner
L’offre hôtelière est d’une grande richesse, alliant auberges pour “backpakers” à complexes luxueux. Nos préférences vont aux hôtels construits sur les hauteurs de la ville (pour la vue) ; Hotel del Glaciar (4 étoiles,135 à 200 $/nuit) ou Las Hayas (5 étoiles, 250 $/nuit environ). Conseil Tahiti Infos : l’hébergement est globalement très cher à Ushuaia (comme tout le reste d’ailleurs !). En recherchant sur Internet des pensions de famille, vous aurez droit à un confort très cosy et à des prix beaucoup plus douillets.
Quelques très bons hôtels :
- Hotel del Glaciar
Hôtel de grand standing dominant la ville, proche du glacier.
Site : www.hoteldelglaciar.com
-Las Hayas Resort Hotel
Superbe complexe proche du glacier, dans un parc de cinq hectares.
Site : www.lashayashotel.com
- Hosteria Posada Fueguina
Hôtel très cosy, en plein centre, très grande qualité.
Site : www.posadafueguina.com.ar
- Hotel Ushuaia
Très bonne qualité pour un prix raisonnable et belle vue sur le canal de Beagle.
Site : https://hotel-ushuaia.hotelmix.fr/
-Hotel Albatros
Immanquable, sur le front de mer ; emplacement idéal et vue superbe.
Site : www.albatroshotel.com.ar/
-Tolkeyen Hotel y Refugio
À 4 kilomètres du centre-ville, un établissement confortable, avec du cachet.
Site : www.tolkeyenhotel.com
Pour y naviguer
Ushuaia est un port où les catamarans offrant des excursions à la journée dans les eaux patagones sont très nombreux ; réserves marines, otaries, lions de mer, pingouins, les possibilités de balades sont variées. Faites jouer la concurrence, même si les opérateurs ont des prix souvent convenus entre eux.
Pour y randonner
Des dizaines d’agences de voyages proposent des trekkings extrêmes ou des demi-journées de promenade de niveau très facile. Profitez de ces opportunités pour vous faire accompagner d’un guide ; la flore et la faune, très riches, méritent d’être expliquées.
Pour y manger
Deux offres contradictoires, mais qui satisferont les plus exigeants : nombreux restaurants de fruits de mer et de poissons (fraîcheur garantie, même en été) et tout aussi nombreux restaurants très “argentins” de viandes grillées. Alternez les plaisirs…
Shopping
Autant l’avouer, si le shopping est très intéressant à Punta Arenas (côté chilien) grâce à la zone franche (ZonAustral), à Ushuaia tout coûte cher ; équipez-vous donc lors de votre escale à Santiago ou à Punta Arenas si vous marquez un stop dans cette ville.
Incontestablement, de décembre à février, l’été austral, même s’il réserve parfois des coups de tabac terribles, est la meilleure période, ne serait-ce que pour profiter des journées interminables. Températures diurnes entre 7 et 15°C en moyenne.
Pour y séjourner
L’offre hôtelière est d’une grande richesse, alliant auberges pour “backpakers” à complexes luxueux. Nos préférences vont aux hôtels construits sur les hauteurs de la ville (pour la vue) ; Hotel del Glaciar (4 étoiles,135 à 200 $/nuit) ou Las Hayas (5 étoiles, 250 $/nuit environ). Conseil Tahiti Infos : l’hébergement est globalement très cher à Ushuaia (comme tout le reste d’ailleurs !). En recherchant sur Internet des pensions de famille, vous aurez droit à un confort très cosy et à des prix beaucoup plus douillets.
Quelques très bons hôtels :
- Hotel del Glaciar
Hôtel de grand standing dominant la ville, proche du glacier.
Site : www.hoteldelglaciar.com
-Las Hayas Resort Hotel
Superbe complexe proche du glacier, dans un parc de cinq hectares.
Site : www.lashayashotel.com
- Hosteria Posada Fueguina
Hôtel très cosy, en plein centre, très grande qualité.
Site : www.posadafueguina.com.ar
- Hotel Ushuaia
Très bonne qualité pour un prix raisonnable et belle vue sur le canal de Beagle.
Site : https://hotel-ushuaia.hotelmix.fr/
-Hotel Albatros
Immanquable, sur le front de mer ; emplacement idéal et vue superbe.
Site : www.albatroshotel.com.ar/
-Tolkeyen Hotel y Refugio
À 4 kilomètres du centre-ville, un établissement confortable, avec du cachet.
Site : www.tolkeyenhotel.com
Pour y naviguer
Ushuaia est un port où les catamarans offrant des excursions à la journée dans les eaux patagones sont très nombreux ; réserves marines, otaries, lions de mer, pingouins, les possibilités de balades sont variées. Faites jouer la concurrence, même si les opérateurs ont des prix souvent convenus entre eux.
Pour y randonner
Des dizaines d’agences de voyages proposent des trekkings extrêmes ou des demi-journées de promenade de niveau très facile. Profitez de ces opportunités pour vous faire accompagner d’un guide ; la flore et la faune, très riches, méritent d’être expliquées.
Pour y manger
Deux offres contradictoires, mais qui satisferont les plus exigeants : nombreux restaurants de fruits de mer et de poissons (fraîcheur garantie, même en été) et tout aussi nombreux restaurants très “argentins” de viandes grillées. Alternez les plaisirs…
Shopping
Autant l’avouer, si le shopping est très intéressant à Punta Arenas (côté chilien) grâce à la zone franche (ZonAustral), à Ushuaia tout coûte cher ; équipez-vous donc lors de votre escale à Santiago ou à Punta Arenas si vous marquez un stop dans cette ville.