PAPEETE, le 25 janvier 2017 - Les intempéries de ce dimanche ont fait remonter à la surface le problème des déchets dans les communes. Troncs d'arbres ou électroménagers, ils sont parfois nombreux dans les rivières. Les communes redoublent d'efforts pour limiter les dégâts.
Machines à laver, carcasses de voitures, troncs d'arbres ou feuillages… Depuis les intempéries qui ont frappé les îles de Tahiti et Moorea dimanche dernier, les pelleteuses s'activent pour les dégager des rivières. De ces cours d'eau ressortent parfois d'énormes poissons de ferraille. Les tambours de machine n'y sont pas rares. Les troncs de papayers, manguiers et bananiers y ont élu domicile, sous le regard complice ou impuissant des habitants. "Je sais que dans la rivière, il y avait des pneus, des vélos et tout un tas de ferraille à un moment", décrit un habitant. Souvent, en bord de rivières, les communes dressent le même constat. "Sur la commune de Faa'a, il y a trois endroits où les déchets ont constitué un encombrement pour la rivière, indique-t-on à la mairie. Mais ces trois endroits sont en fait très peu par rapport à ce qu'il y avait les années précédentes…"
De l'autre côté de Papeete, à Pirae, là aussi déchets verts et encombrants dans la rivière sont un problème récurrent. "Nous retrouvons assez souvent des arbres entiers ou des souches. Certains ont été jetés mais il y a aussi des arbres qui ont été arrachés, ce n'est pas tout le temps la faute des gens", tempère Moea Maamaatuaiahutapu, chef du service cadre de vie à la mairie de Pirae.
Quelques kilomètres plus loin, à Mahina, le maire note des incivilités de la part de ses administrés. Selon Damas Teuira, certains habitants ne savent que faire de leurs surplus d'appareils électroménagers. Ils s'en débarrassent en les jetant dans les rivières. "Trois carcasses de voitures viennent d'être extraites d'une rivière. En amont, il y un garage dans cette vallée. Ont-elles été jetées là volontairement ou est-ce un accident? Toujours est-il qu'il a d'importants travaux à faire", constate le maire.
Machines à laver, carcasses de voitures, troncs d'arbres ou feuillages… Depuis les intempéries qui ont frappé les îles de Tahiti et Moorea dimanche dernier, les pelleteuses s'activent pour les dégager des rivières. De ces cours d'eau ressortent parfois d'énormes poissons de ferraille. Les tambours de machine n'y sont pas rares. Les troncs de papayers, manguiers et bananiers y ont élu domicile, sous le regard complice ou impuissant des habitants. "Je sais que dans la rivière, il y avait des pneus, des vélos et tout un tas de ferraille à un moment", décrit un habitant. Souvent, en bord de rivières, les communes dressent le même constat. "Sur la commune de Faa'a, il y a trois endroits où les déchets ont constitué un encombrement pour la rivière, indique-t-on à la mairie. Mais ces trois endroits sont en fait très peu par rapport à ce qu'il y avait les années précédentes…"
De l'autre côté de Papeete, à Pirae, là aussi déchets verts et encombrants dans la rivière sont un problème récurrent. "Nous retrouvons assez souvent des arbres entiers ou des souches. Certains ont été jetés mais il y a aussi des arbres qui ont été arrachés, ce n'est pas tout le temps la faute des gens", tempère Moea Maamaatuaiahutapu, chef du service cadre de vie à la mairie de Pirae.
Quelques kilomètres plus loin, à Mahina, le maire note des incivilités de la part de ses administrés. Selon Damas Teuira, certains habitants ne savent que faire de leurs surplus d'appareils électroménagers. Ils s'en débarrassent en les jetant dans les rivières. "Trois carcasses de voitures viennent d'être extraites d'une rivière. En amont, il y un garage dans cette vallée. Ont-elles été jetées là volontairement ou est-ce un accident? Toujours est-il qu'il a d'importants travaux à faire", constate le maire.
SENSIBILISATION ET BRIGADE VERTE
Prévention et sensibilisation sont, selon la mairie de Faa'a, la solution au problème. Depuis plusieurs mois, en amont de la saison des pluies, les services communaux se sont attelés au curage des rivières et à débarrasser les quartiers des déchets verts et encombrants. "Sur les trois points cités, c'était plutôt des déchets verts que des encombrants d'ailleurs."
A Pirae, le personnel communal a lancé une campagne de sensibilisation de tri des déchets depuis deux ans. "Nous les incitons à trier. Nous leur demandons de nous appeler s'ils ont besoin d'élaguer leurs arbres par exemple. Il y a une partie de la prévention qui a marché, et l'autre non", souligne la chef de service cadre de vie de la mairie de Pirae. L'année dernière une opération destinée à débarrasser les quartiers a permis de récupérer plus de 50 tonnes de déchets dans les quartiers, déchets verts et encombrants confondus. "Quant aux grosses souches, comme elles ne peuvent être broyées, on demande aux administrés de les garder chez eux ou de les valoriser autrement…"
Côte ouest, au-delà de la prévention, la ville de Punaauia a adopté une autre stratégie. En août 2016, une brigade verte a été créée. Les sept agents de la brigade ont suivi une formation en matière de réglementation. Ils travaillent en étroite collaboration avec la police municipale, seule habilitée à verbaliser les « pollueurs » depuis le mois d’avril 2016. "Ces agents ont pour mission de faire de la sensibilisation auprès des industriels et des administrés pour limiter l’incivisme. Une nette progression a été constatée depuis la création de cette brigade verte", se réjouit la mairie. Punaauia est une des premières communes de Tahiti à avoir créé cette brigade verte. D'autres pourraient suivre.
Damas Teuira, maire de Mahina, espère un jour en voir une arpenter les rues de sa commune. "Ce n'est pas évident de surveiller ce qu'il se passe près des cours d'eau. Parfois, nous avons des photos ou des vidéos qui attestent que les gens ont délibérément déchargé les détritus dans les rivières. Dans ces cas-là, c'est facile de les retrouver et de dresser des procès-verbaux mais sinon, c'est plutôt compliqué", soupire le tāvana de Mahina.
Souvent pointés du doigt, les administrés se défendent d'être pollueurs. Ils estiment que c'est le rôle des communes de trouver des solutions pour les encombrants et les déchets verts afin qu'ils ne se retrouvent pas dans les rivières. Certains accusent même le Pays de ne pas remplir sa mission. "C'est à eux de venir curer les rivières, de nettoyer, d'assurer la sécurité, mais ce n'est pas fait", rage de concert plusieurs riverains de Pirae. Pour d'autres, la balance ne pèse pas plus lourd d'un côté ou de l'autre : "Je crois qu'en fait, la faute est partagée."
A Pirae, le personnel communal a lancé une campagne de sensibilisation de tri des déchets depuis deux ans. "Nous les incitons à trier. Nous leur demandons de nous appeler s'ils ont besoin d'élaguer leurs arbres par exemple. Il y a une partie de la prévention qui a marché, et l'autre non", souligne la chef de service cadre de vie de la mairie de Pirae. L'année dernière une opération destinée à débarrasser les quartiers a permis de récupérer plus de 50 tonnes de déchets dans les quartiers, déchets verts et encombrants confondus. "Quant aux grosses souches, comme elles ne peuvent être broyées, on demande aux administrés de les garder chez eux ou de les valoriser autrement…"
Côte ouest, au-delà de la prévention, la ville de Punaauia a adopté une autre stratégie. En août 2016, une brigade verte a été créée. Les sept agents de la brigade ont suivi une formation en matière de réglementation. Ils travaillent en étroite collaboration avec la police municipale, seule habilitée à verbaliser les « pollueurs » depuis le mois d’avril 2016. "Ces agents ont pour mission de faire de la sensibilisation auprès des industriels et des administrés pour limiter l’incivisme. Une nette progression a été constatée depuis la création de cette brigade verte", se réjouit la mairie. Punaauia est une des premières communes de Tahiti à avoir créé cette brigade verte. D'autres pourraient suivre.
Damas Teuira, maire de Mahina, espère un jour en voir une arpenter les rues de sa commune. "Ce n'est pas évident de surveiller ce qu'il se passe près des cours d'eau. Parfois, nous avons des photos ou des vidéos qui attestent que les gens ont délibérément déchargé les détritus dans les rivières. Dans ces cas-là, c'est facile de les retrouver et de dresser des procès-verbaux mais sinon, c'est plutôt compliqué", soupire le tāvana de Mahina.
Souvent pointés du doigt, les administrés se défendent d'être pollueurs. Ils estiment que c'est le rôle des communes de trouver des solutions pour les encombrants et les déchets verts afin qu'ils ne se retrouvent pas dans les rivières. Certains accusent même le Pays de ne pas remplir sa mission. "C'est à eux de venir curer les rivières, de nettoyer, d'assurer la sécurité, mais ce n'est pas fait", rage de concert plusieurs riverains de Pirae. Pour d'autres, la balance ne pèse pas plus lourd d'un côté ou de l'autre : "Je crois qu'en fait, la faute est partagée."
Luc Faatau, ministre de l'Equipement : " Les gens sont sensibilisés maintenant et savent que le curage, c'est une nécessité !
Luc Faatau, ministre de l'Equipement.
Depuis les intempéries, plusieurs habitants ont critiqué la manière dont le curage des rivières était effectué. Luc Faatau, le ministre de l'Equipement, s'explique.
Une partie de la population critique le Pays et son organisation en matière de curage des rivières. Que répondez-vous?
Le curage se fait normalement en amont de la saison des pluies. Malheureusement, il y a eu plusieurs accrochages avec certaines associations de défense de l'environnement pendant le programme. Cela a réduit considérablement le nombre de curages effectués. Il faut aussi reconnaître la conjugaison de plusieurs éléments, notamment les pluies violentes. Il ne faut pas tout mettre sur un seul facteur.
Combien d'interventions auraient dû être faites en amont de la saison des pluies et combien ont vraiment été réalisées?
En principe, il y a un plan de curage établi. Il y a une vingtaine de rivières placées vraiment prioritaires. En zone urbain, le curage est toujours risqué. Les gens pensent que les interventions sont faites dans un autre but que le curage.
Que voulez-vous dire?
Les gens croient que nous faisons de l'extraction. C'est ce que contestent les associations, à juste titre ou à mauvais titre, je ne sais pas. Mais nous, nous ne faisons que du curage, c'est une chose certaine.
Comprenez-vous les gens qui sont en colère?
Au moment où nous avons été contestés dans le curage, ils ne sont pas levés pour nous aider et nous demander de curer. Personne ne nous a défendus ! Lorsque nous allons relancer les opérations de curage, ces mêmes personnes vont se lever. Mais cette fois-ci, nous allons faire le curage. Je pense que, un peu partout, les gens sont sensibilisés maintenant et savent que le curage, c'est une nécessité !
Une partie de la population critique le Pays et son organisation en matière de curage des rivières. Que répondez-vous?
Le curage se fait normalement en amont de la saison des pluies. Malheureusement, il y a eu plusieurs accrochages avec certaines associations de défense de l'environnement pendant le programme. Cela a réduit considérablement le nombre de curages effectués. Il faut aussi reconnaître la conjugaison de plusieurs éléments, notamment les pluies violentes. Il ne faut pas tout mettre sur un seul facteur.
Combien d'interventions auraient dû être faites en amont de la saison des pluies et combien ont vraiment été réalisées?
En principe, il y a un plan de curage établi. Il y a une vingtaine de rivières placées vraiment prioritaires. En zone urbain, le curage est toujours risqué. Les gens pensent que les interventions sont faites dans un autre but que le curage.
Que voulez-vous dire?
Les gens croient que nous faisons de l'extraction. C'est ce que contestent les associations, à juste titre ou à mauvais titre, je ne sais pas. Mais nous, nous ne faisons que du curage, c'est une chose certaine.
Comprenez-vous les gens qui sont en colère?
Au moment où nous avons été contestés dans le curage, ils ne sont pas levés pour nous aider et nous demander de curer. Personne ne nous a défendus ! Lorsque nous allons relancer les opérations de curage, ces mêmes personnes vont se lever. Mais cette fois-ci, nous allons faire le curage. Je pense que, un peu partout, les gens sont sensibilisés maintenant et savent que le curage, c'est une nécessité !
Collecte : quelle politique dans quelle commune?
• Punaauia
- Les déchets verts sont collectés toutes les semaines par le service de l’environnement.
La collecte des déchets végétaux en vrac s’effectue par secteurs. La collecte des déchets végétaux en sacs plastiques s’effectue les mardis et jeudis.
- Les encombrants : les administrés ont la possibilité de remplir une demande de ramassage d’encombrants auprès du guichet unique de la mairie, ou de se rendre directement dans la zone industrielle de la Punaruu, où une benne est mise à disposition. Cette benne est accessible uniquement du lundi au vendredi, aux horaires de la mairie (du lundi au jeudi, de 07h30 à 15h30 et le vendredi de 07h30 à 14h30), ceci afin d’éviter que des détritus autres que des encombrants n’y soient déposés.
Les amendes adressées par la commune s'échelonnent de 1300 francs pour non-respect des arrêtés de police touchant au domaine de l’environnement à 16.100 FCP pour entrave à la liberté de circulation sur la voie publique (correspondant à des dépôts de déchets sur la voie publique).
Plus d'informations : http://www.punaauia.pf/Jours-de-ramassage-des-ordures
• Faa'a
Depuis 2010, la commune a mis en œuvre un plan de collecte afin d’améliorer la gestion des différents types de déchets : ordures ménagères, encombrants, déchets verts.
- Les déchets verts sont ramassés deux fois par semaine
- Les encombrants sont ramassés une fois par semaine à la demande des administrés.
Plus d'informations : 40 85 08 58 ou http://www.faaa.pf/realisations/dechets/
• Papeete
- Les déchets verts sont collectés une fois par semaine (le jour dépend des secteurs) et deux fois par semaine en centre-ville (lundi et jeudi en soirée).
- Les encombrants sont collectés une fois par mois (les vendredis selon les secteurs) et deux fois par mois en centre-ville (mardi et vendredi en soirée).
Plus d'informations : 40 41 58 40
• Pirae
- Les collectes sont organisées une fois par semaine pour les déchets verts (lundi, mardi ou mercredi selon les secteurs).
- Une fois par mois pour les encombrants (1er, 2ème, 3ème ou 4ème vendredi du mois ou 1er, 2ème, 3ème ou4ème jeudi du mois selon les secteurs).
Plus d'informations : 40 50 80 73 ou contact@pirae.pf
• Arue
- Les déchets verts et les encombrants sont collectés une fois par semaine dans la commune (le lundi, mardi, mercredi ou jeudi selon les secteurs). Cependant, il y un quota de 2 mètres cube par habitation pour les déchets verts.
Plus d'informations : 40 50 20 20
• Mahina
- Les déchets verts sont ramassés deux fois par mois dans tous les quartiers. Ils sont envoyés sur le site de Orofara où les gens peuvent aussi apporter leurs déchets directement.
- Les encombrants sont collectés une fois par mois. Ils sont envoyés au parc à matériel de la commune. Certains appareils sont récupérés par des associations qui leur donnent une seconde vie.
Plus d'informations : 40 48 11 35 ou 89 78 93 62 - 89 27 45 61
Actuellement, l'heure est au grand nettoyage dans chaque commune. Les collectes de déchets verts et encombrants traditionnelles sont donc chamboulées.
- Les déchets verts sont collectés toutes les semaines par le service de l’environnement.
La collecte des déchets végétaux en vrac s’effectue par secteurs. La collecte des déchets végétaux en sacs plastiques s’effectue les mardis et jeudis.
- Les encombrants : les administrés ont la possibilité de remplir une demande de ramassage d’encombrants auprès du guichet unique de la mairie, ou de se rendre directement dans la zone industrielle de la Punaruu, où une benne est mise à disposition. Cette benne est accessible uniquement du lundi au vendredi, aux horaires de la mairie (du lundi au jeudi, de 07h30 à 15h30 et le vendredi de 07h30 à 14h30), ceci afin d’éviter que des détritus autres que des encombrants n’y soient déposés.
Les amendes adressées par la commune s'échelonnent de 1300 francs pour non-respect des arrêtés de police touchant au domaine de l’environnement à 16.100 FCP pour entrave à la liberté de circulation sur la voie publique (correspondant à des dépôts de déchets sur la voie publique).
Plus d'informations : http://www.punaauia.pf/Jours-de-ramassage-des-ordures
• Faa'a
Depuis 2010, la commune a mis en œuvre un plan de collecte afin d’améliorer la gestion des différents types de déchets : ordures ménagères, encombrants, déchets verts.
- Les déchets verts sont ramassés deux fois par semaine
- Les encombrants sont ramassés une fois par semaine à la demande des administrés.
Plus d'informations : 40 85 08 58 ou http://www.faaa.pf/realisations/dechets/
• Papeete
- Les déchets verts sont collectés une fois par semaine (le jour dépend des secteurs) et deux fois par semaine en centre-ville (lundi et jeudi en soirée).
- Les encombrants sont collectés une fois par mois (les vendredis selon les secteurs) et deux fois par mois en centre-ville (mardi et vendredi en soirée).
Plus d'informations : 40 41 58 40
• Pirae
- Les collectes sont organisées une fois par semaine pour les déchets verts (lundi, mardi ou mercredi selon les secteurs).
- Une fois par mois pour les encombrants (1er, 2ème, 3ème ou 4ème vendredi du mois ou 1er, 2ème, 3ème ou4ème jeudi du mois selon les secteurs).
Plus d'informations : 40 50 80 73 ou contact@pirae.pf
• Arue
- Les déchets verts et les encombrants sont collectés une fois par semaine dans la commune (le lundi, mardi, mercredi ou jeudi selon les secteurs). Cependant, il y un quota de 2 mètres cube par habitation pour les déchets verts.
Plus d'informations : 40 50 20 20
• Mahina
- Les déchets verts sont ramassés deux fois par mois dans tous les quartiers. Ils sont envoyés sur le site de Orofara où les gens peuvent aussi apporter leurs déchets directement.
- Les encombrants sont collectés une fois par mois. Ils sont envoyés au parc à matériel de la commune. Certains appareils sont récupérés par des associations qui leur donnent une seconde vie.
Plus d'informations : 40 48 11 35 ou 89 78 93 62 - 89 27 45 61
Actuellement, l'heure est au grand nettoyage dans chaque commune. Les collectes de déchets verts et encombrants traditionnelles sont donc chamboulées.
L'écobuage, une solution?
Au lieu de jeter les détritus dans la rivière, certains préfèrent les brûler. Dans certaines communes, ces feux sont réglementes par arrêté, voire interdits. Si ce n'est pas le cas, le haut-commissariat a rappelé, en octobre dernier à l'occasion d'un feu dû à l'écobuage, que le brûlage des végétaux doit respecter les précautions suivantes :
- veiller à informer le maire et les sapeurs-pompiers locaux du projet de brûlage ;
- le brûlage doit être plutôt réalisé en milieu de matinée ;
- seule une quantité limitée de déchets de végétaux inférieure à un demi mètre cube peut être brûlée, en une seule fois. Le brûlage d’autres déchets est strictement interdit, quelle qu’en soit la nature ou la quantité ;
- le brûlage ne peut avoir lieu que chez la personne qui en prend l’initiative, et à une distance qui ne pourra être inférieure à dix mètres des bâtiments alentours et de la limite des propriétés voisines ;
- avant tout allumage de feu, des mesures d’extinction adaptées doivent être mises en place
- tout feu est proscrit par grand vent (supérieur à 20 km/h) ou lorsque la fumée risque de gêner la circulation publique ou de provoquer tout autre trouble manifeste ;
- le feu doit, pendant toute sa durée, être surveillé, sans interruption, par au moins un adulte et être totalement éteint avant de quitter les lieux.
- veiller à informer le maire et les sapeurs-pompiers locaux du projet de brûlage ;
- le brûlage doit être plutôt réalisé en milieu de matinée ;
- seule une quantité limitée de déchets de végétaux inférieure à un demi mètre cube peut être brûlée, en une seule fois. Le brûlage d’autres déchets est strictement interdit, quelle qu’en soit la nature ou la quantité ;
- le brûlage ne peut avoir lieu que chez la personne qui en prend l’initiative, et à une distance qui ne pourra être inférieure à dix mètres des bâtiments alentours et de la limite des propriétés voisines ;
- avant tout allumage de feu, des mesures d’extinction adaptées doivent être mises en place
- tout feu est proscrit par grand vent (supérieur à 20 km/h) ou lorsque la fumée risque de gêner la circulation publique ou de provoquer tout autre trouble manifeste ;
- le feu doit, pendant toute sa durée, être surveillé, sans interruption, par au moins un adulte et être totalement éteint avant de quitter les lieux.