Tahiti le 23 mars 2025. Docteur en science des langues polynésiennes, ancien directeur d'établissement et ancien ministre de l'Education, Jean-Marius Raapoto est décédé ce dimanche des suites d’une longue maladie à l’âge de 82 ans.
Il avait été élevé en avril 2019 au rang d'officier dans l'ordre de Tahiti Nui.
Né le 1er janvier 1943, à Papara, Jean-Marius Raapoto a voué sa vie au reo mā'ohi. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1966, dans un collège de Dordogne, il suit une formation d'instituteur à l'école normale de Strasbourg, avant de devenir instituteur à l'école Charles Viénot, en 1967, puis directeur de l'établissement, un an plus tard.
En 1974, Jean-Marius repart pour la ville de Strasbourg afin de reprendre des études universitaires. Il revient au fenua, cinq ans plus tard, avec un DEA de linguistique en poche. Il enseigne, par la suite, au collège Pomare IV, avant d'en prendre la direction en 1980.
En 1983, Jean-Marius Raapoto devenait conseiller technique auprès du chef de service de l'Education. Il deviendra également un ardent défenseur du reo mā'ohi avec son frère Duro. Quelques temps plus tard, Jean-Marius devient professeur de reo mā'ohi à l'école normale et à l'université de la Polynésie. Et sa passion pour les langues polynésiennes lui permettra d'obtenir son doctorat de sciences des langues, en 1996.
Entre temps, ce passionné de culture s'investit en politique. Il créé, en 1985, le parti "Ea no Maohinui". L'année suivante, il devient conseiller territorial à l'Assemblée, pour cinq ans. Il crée ensuite son nouveau parti "Tireo". Mais durant les Territoriales de 1996, Jean-Marius Raapoto perd les élections, ce qui le poussera à travailler pour sa commune, Faa'a, jusqu'en 2014.
Jean-Marius Raapoto avec son épouse Tiare avaient lancé une huilerie à Niau, aux Tuamotu, pour produire une huile vierge de coco bio de qualité.
Il avait été élevé en avril 2019 au rang d'officier dans l'ordre de Tahiti Nui.
Né le 1er janvier 1943, à Papara, Jean-Marius Raapoto a voué sa vie au reo mā'ohi. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1966, dans un collège de Dordogne, il suit une formation d'instituteur à l'école normale de Strasbourg, avant de devenir instituteur à l'école Charles Viénot, en 1967, puis directeur de l'établissement, un an plus tard.
En 1974, Jean-Marius repart pour la ville de Strasbourg afin de reprendre des études universitaires. Il revient au fenua, cinq ans plus tard, avec un DEA de linguistique en poche. Il enseigne, par la suite, au collège Pomare IV, avant d'en prendre la direction en 1980.
En 1983, Jean-Marius Raapoto devenait conseiller technique auprès du chef de service de l'Education. Il deviendra également un ardent défenseur du reo mā'ohi avec son frère Duro. Quelques temps plus tard, Jean-Marius devient professeur de reo mā'ohi à l'école normale et à l'université de la Polynésie. Et sa passion pour les langues polynésiennes lui permettra d'obtenir son doctorat de sciences des langues, en 1996.
Entre temps, ce passionné de culture s'investit en politique. Il créé, en 1985, le parti "Ea no Maohinui". L'année suivante, il devient conseiller territorial à l'Assemblée, pour cinq ans. Il crée ensuite son nouveau parti "Tireo". Mais durant les Territoriales de 1996, Jean-Marius Raapoto perd les élections, ce qui le poussera à travailler pour sa commune, Faa'a, jusqu'en 2014.
Jean-Marius Raapoto avec son épouse Tiare avaient lancé une huilerie à Niau, aux Tuamotu, pour produire une huile vierge de coco bio de qualité.