Tahiti, le 23 mai 2025 – Si les causes de la mort de la petite fille de 7 ans mardi soir à Taunoa "comportent encore d'importantes zones d'ombre", l'autopsie pratiquée jeudi soir a confirmé que son corps présentait des "traces apparentes de maltraitance et une importante dénutrition", explique la procureure de la République Solène Belaouar, qui précise que le couple chez qui la fillette résidait a été placé en détention provisoire. Il risque 30 ans de prison.
Le couple qui accueillait la petite fille a été présenté dans la soirée de jeudi devant un juge d'instruction, et ils ont été mis en examen pour "violences habituelles sur un mineur de 15 ans ayant entraîné la mort, privation de soins ou d'aliments suivie de mort d'un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité" sur la fillette de 7 ans. Selon nos confrères de TNTV, l'enquête a en effet révélé que la petite fille était "couverte de bleus et d'une extrême maigreur" et qu'elle "volait des goûters à l'école" où on ne l'a plus vue depuis la fin du mois de mars.
L'homme âgé de 51 ans et la femme de 49 ans sont inconnus des services de police et de gendarmerie. A l'issue de leur garde à vue, et suite à l'autopsie pratiquée ce jeudi sur la fillette, "les causes de la mort de l'enfant comportent encore d'importantes zones d'ombre", explique la procureure de la République dans un communiqué. Si elle a "considéré qu’il n’existait pas suffisamment d’indices en faveur d’une volonté de tuer l’enfant, excluant la qualification juridique d’homicide volontaire (meurtre)", Solène Belaouar a décidé qu'il existait des "charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire".
Le couple qui accueillait aussi le frère et la sœur de la fillette a également été mis en examen pour "violences habituelles sur mineur de 15 ans (sur le frère âgé de 8 ans et la sœur âgée de 5 ans) et privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité (sur le frère âgé de 8 ans)". Ils ont été placés en détention provisoire et risquent une peine maximale de 30 ans de prison.
"Ce drame nous interpelle profondément. Il nous engage à redoubler d'efforts dans la protection de nos enfants en renforçant la coordination entre les familles, les professionnels de l'action sociale et les institutions", a réagi la vice-présidente du Pays, Minarii Galenon qui appelle à "la solidarité, à la pudeur et au respect face à la douleur des proches". Le président du Pays a lui aussi fait part de sa "profonde tristesse" ce jeudi au micro de nos confrères de Radio 1.
Moetai Brotherson a dit vouloir "agir pour que ça ne se reproduise plus" et a annoncé avoir nommé, lors du dernier conseil des ministre, un "délégué interministériel à la lutte contre les addictions et contre les violences". Il a par ailleurs reconnu que la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DFSE) manquait de moyens et peinait à recruter des travailleurs sociaux. "Nous avons augmenté les ISS (indemnités de sujétions spéciales, NDLR) pour les assistants sociaux éducatifs et résolu le sujet des astreintes. Mais tout ça ne suffit pas encore aujourd’hui à résorber le déficit", a souligné le président du Pays.
Le couple qui accueillait la petite fille a été présenté dans la soirée de jeudi devant un juge d'instruction, et ils ont été mis en examen pour "violences habituelles sur un mineur de 15 ans ayant entraîné la mort, privation de soins ou d'aliments suivie de mort d'un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité" sur la fillette de 7 ans. Selon nos confrères de TNTV, l'enquête a en effet révélé que la petite fille était "couverte de bleus et d'une extrême maigreur" et qu'elle "volait des goûters à l'école" où on ne l'a plus vue depuis la fin du mois de mars.
L'homme âgé de 51 ans et la femme de 49 ans sont inconnus des services de police et de gendarmerie. A l'issue de leur garde à vue, et suite à l'autopsie pratiquée ce jeudi sur la fillette, "les causes de la mort de l'enfant comportent encore d'importantes zones d'ombre", explique la procureure de la République dans un communiqué. Si elle a "considéré qu’il n’existait pas suffisamment d’indices en faveur d’une volonté de tuer l’enfant, excluant la qualification juridique d’homicide volontaire (meurtre)", Solène Belaouar a décidé qu'il existait des "charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire".
Le couple qui accueillait aussi le frère et la sœur de la fillette a également été mis en examen pour "violences habituelles sur mineur de 15 ans (sur le frère âgé de 8 ans et la sœur âgée de 5 ans) et privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité (sur le frère âgé de 8 ans)". Ils ont été placés en détention provisoire et risquent une peine maximale de 30 ans de prison.
"Ce drame nous interpelle profondément. Il nous engage à redoubler d'efforts dans la protection de nos enfants en renforçant la coordination entre les familles, les professionnels de l'action sociale et les institutions", a réagi la vice-présidente du Pays, Minarii Galenon qui appelle à "la solidarité, à la pudeur et au respect face à la douleur des proches". Le président du Pays a lui aussi fait part de sa "profonde tristesse" ce jeudi au micro de nos confrères de Radio 1.
Moetai Brotherson a dit vouloir "agir pour que ça ne se reproduise plus" et a annoncé avoir nommé, lors du dernier conseil des ministre, un "délégué interministériel à la lutte contre les addictions et contre les violences". Il a par ailleurs reconnu que la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DFSE) manquait de moyens et peinait à recruter des travailleurs sociaux. "Nous avons augmenté les ISS (indemnités de sujétions spéciales, NDLR) pour les assistants sociaux éducatifs et résolu le sujet des astreintes. Mais tout ça ne suffit pas encore aujourd’hui à résorber le déficit", a souligné le président du Pays.