Photo d'archives AFP
Il devait avoir lieu jeudi en séance à l’APF, mais le débat sur la réinscription de la Polynésie sur la liste des Pays à décoloniser a été annulé sur décision de la majorité lundi en fin de matinée. La conférence des présidents de groupe à l'assemblée, prévue lundi à 15H, a connu le même sort.
Aucune explication n’a été donnée quant à ce report,mais les autonomistes y voient la preuve des scrupules de certains îliens, notamment Marquisiens, à demander la décolonisation de la Polynésie. «Je pense que le problème vient des élus marquisiens. Ils n’avaient jamais été aussi loin dans leur conscience » a ainsi affirmé Robert Tanseau, membre du groupe Ia Ora Te Fenua.
Dans un communiqué commun, les autonomistes (To Tatou Ai’a, Tahoeraa Huiraatira, et Ia Ora Te Fenua) raillent ce report qu’ils interprètent comme « un véritable échec personnel pour le président du Pays qui avait constitué sa majorité sur le seul ciment de cette réinscription précipitée. »
Plan de redressement à déposer avant le 30 juin
Lundi après-midi, il était difficile de recueillir une réaction de la majorité, enfermée depuis le matin pour un conseil des ministres extraordinaire, entièrement consacré à l’étude du plan de redressement. Le CM devrait se poursuivre tard dans la soirée. Interrogée sur la question des délais, la vice-présidence indique que ce plan doit être déposé sur le bureau de l’assemblée le jeudi 30 juin au plus tard, et non étudié en séance plénière à cette date, comme il avait été jusqu’ici communément admis.
Une différence d’interprétation qui laisse donc quelques jours supplémentaires à la majorité.
Aucune explication n’a été donnée quant à ce report,mais les autonomistes y voient la preuve des scrupules de certains îliens, notamment Marquisiens, à demander la décolonisation de la Polynésie. «Je pense que le problème vient des élus marquisiens. Ils n’avaient jamais été aussi loin dans leur conscience » a ainsi affirmé Robert Tanseau, membre du groupe Ia Ora Te Fenua.
Dans un communiqué commun, les autonomistes (To Tatou Ai’a, Tahoeraa Huiraatira, et Ia Ora Te Fenua) raillent ce report qu’ils interprètent comme « un véritable échec personnel pour le président du Pays qui avait constitué sa majorité sur le seul ciment de cette réinscription précipitée. »
Plan de redressement à déposer avant le 30 juin
Lundi après-midi, il était difficile de recueillir une réaction de la majorité, enfermée depuis le matin pour un conseil des ministres extraordinaire, entièrement consacré à l’étude du plan de redressement. Le CM devrait se poursuivre tard dans la soirée. Interrogée sur la question des délais, la vice-présidence indique que ce plan doit être déposé sur le bureau de l’assemblée le jeudi 30 juin au plus tard, et non étudié en séance plénière à cette date, comme il avait été jusqu’ici communément admis.
Une différence d’interprétation qui laisse donc quelques jours supplémentaires à la majorité.