PARIS, 14 fév 2013 (AFP) - Une quinzaine d'ONG de défense de l'environnement, dont la Fondation Hulot ou France Nature Environnement, dénoncent jeudi le double discours du gouvernement qui lance un débat sur la transition énergétique mais prend des mesures "qui vont en sens inverse".
Depuis le lancement d'une vaste réflexion sur la transition énergétique, annoncée en septembre par le président François Hollande, "votre gouvernement a pris un certain nombre de décisions qui vont en sens inverse", écrivent-elles dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault publiée jeudi sur le site internet d'un des signataires, Réseau Action climat.
Elles "creusent l'écart entre l'ambition affichée et la réalité", poursuivent-elles.
Les ONG regrettent particulièrement que "la première action de la Banque publique d'investissement consiste à soutenir la filière du nucléaire" et que cette dernière soit promue comme une "filière d'avenir", alors que M. Hollande s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% dans la production d'électricité d'ici 2025.
Elles s'indignent du fait que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg ait "dernièrement laissé entendre que la France allait se lancer dans l'exploitation de gaz de houille".
"La recherche d'un nouvel eldorado fossile n'est-elle pas incompatible avec la nécessité d'engager la transition énergétique?", demandent les ONG, avant de fustiger "plusieurs décisions intervenues pour privilégier le transport routier et aérien au détriment des autres modes de transport moins polluants".
Critiquant une "politique qui a largement dévié du cap annoncé lors de la conférence environnementale", les ONG demandent à M. Ayrault de "clarifier au plus vite la politique de (son) gouvernement en matière de transition énergétique".
Le débat sur la transition énergétique, qui réunit associations, syndicats, patronat et entreprises, experts et politiques, doit aboutir à un projet de loi en octobre sur la politique énergétique de la France, en vue de rendre le pays moins dépendant des énergies fossiles et nucléaire.
cls/pjl/sd
Depuis le lancement d'une vaste réflexion sur la transition énergétique, annoncée en septembre par le président François Hollande, "votre gouvernement a pris un certain nombre de décisions qui vont en sens inverse", écrivent-elles dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault publiée jeudi sur le site internet d'un des signataires, Réseau Action climat.
Elles "creusent l'écart entre l'ambition affichée et la réalité", poursuivent-elles.
Les ONG regrettent particulièrement que "la première action de la Banque publique d'investissement consiste à soutenir la filière du nucléaire" et que cette dernière soit promue comme une "filière d'avenir", alors que M. Hollande s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% dans la production d'électricité d'ici 2025.
Elles s'indignent du fait que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg ait "dernièrement laissé entendre que la France allait se lancer dans l'exploitation de gaz de houille".
"La recherche d'un nouvel eldorado fossile n'est-elle pas incompatible avec la nécessité d'engager la transition énergétique?", demandent les ONG, avant de fustiger "plusieurs décisions intervenues pour privilégier le transport routier et aérien au détriment des autres modes de transport moins polluants".
Critiquant une "politique qui a largement dévié du cap annoncé lors de la conférence environnementale", les ONG demandent à M. Ayrault de "clarifier au plus vite la politique de (son) gouvernement en matière de transition énergétique".
Le débat sur la transition énergétique, qui réunit associations, syndicats, patronat et entreprises, experts et politiques, doit aboutir à un projet de loi en octobre sur la politique énergétique de la France, en vue de rendre le pays moins dépendant des énergies fossiles et nucléaire.
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