Les fonds ont été activés par la ministre des Outre-mer suite aux intempéries de décembre 2015.
PAPEETE, le samedi 30 avril 2016. Une commission locale d’attribution des aides de l’Etat a été installée vendredi afin de définir les critères et les modalités d’attribution du fonds de secours Outre-mer en faveur des sinistrés de la côte est.
Vendredi dernier, Christophe Lotigié, le chef des subdivisions administratives des Iles du Vent, des représentants de l’Etat, du Pays et des communes de Mahina et Hitia’a o Te Ra se sont réunis dans le cadre d’une commission locale afin de définir les critères et les modalités d’attributions du fonds de secours Outre-mer. Ces fonds ont été activés par la ministre des Outre-mer suite aux intempéries de décembre 2015.
George Pau-Langevin a décidé de mobiliser dans un premier temps le fonds de secours en extrême urgence. 12 millions de francs avait été attribués à la Polynésie, « les deux maîtres-mots que l’on pourrait indiquer sont réactivité, solidarité. Aujourd’hui, il s’agissait de voir comment on organisait la deuxième phase d’indemnisation en complément de l’aide du Pays auprès des particuliers qui sont en situation sociale difficile, il s’agit de porter assistance à nos compatriotes qui sont le plus en difficultés», explique Christophe Lotigié.
Lors de cette commission, les représentants des services de l’Etat, du Pays et les maires ont défini les critères d’éligibilité. « On a décidé ensemble les modalités d’indemnisation des personnes touchées par les intempéries de décembre dernier. Les personnes éligibles sont les particuliers, les petites entreprises artisanales et les collectivités : Pays et communes. Nous sommes arrivés à une décision consensuelle, un seuil de ressources qui, pour une personne seule, serait de deux SMIG, un couple c’est deux SMIG plus 50% »
Les particulier devront retirer le dossier auprès des mairies, et auront jusqu’au 30 juin pour le transmettre complet. « Nous avons six mois à compter du moment où on a eu ces crédits, nous avons donc jusqu’à fin septembre pour transmettre les dossiers au comité interministériel. Il n’y a pas de montant défini. Les dossiers devront remonter à Paris, ils seront indemnisés dans la mesure où ils seront complets. L’objectif est que personne ne passe au travers de la solidarité des pouvoirs public et que chaque foyer qui remplira les conditions soit indemnisé. Il serait complètement inacceptable que faute de moyens on n’indemnise pas toutes les personnes dans la même situation. »
Les victimes devraient être indemnisées au plus tard fin novembre.
Les communes quant à elles ne sont pas dites complètement satisfaites. « On peut dire que nous sommes satisfait même si ce n’est pas en totalité compte tenu des aides qui sont accordées. Les taux de 30% au niveau de l’aide, ça nous paraît un peu minime compte tenu des ressources financières de nos administrés. La plupart n’ayant pas de situation professionnelle et donc de ressources », indique le directeur général de la collectivité de Hitia’a O Te Ra.
Vendredi dernier, Christophe Lotigié, le chef des subdivisions administratives des Iles du Vent, des représentants de l’Etat, du Pays et des communes de Mahina et Hitia’a o Te Ra se sont réunis dans le cadre d’une commission locale afin de définir les critères et les modalités d’attributions du fonds de secours Outre-mer. Ces fonds ont été activés par la ministre des Outre-mer suite aux intempéries de décembre 2015.
George Pau-Langevin a décidé de mobiliser dans un premier temps le fonds de secours en extrême urgence. 12 millions de francs avait été attribués à la Polynésie, « les deux maîtres-mots que l’on pourrait indiquer sont réactivité, solidarité. Aujourd’hui, il s’agissait de voir comment on organisait la deuxième phase d’indemnisation en complément de l’aide du Pays auprès des particuliers qui sont en situation sociale difficile, il s’agit de porter assistance à nos compatriotes qui sont le plus en difficultés», explique Christophe Lotigié.
Lors de cette commission, les représentants des services de l’Etat, du Pays et les maires ont défini les critères d’éligibilité. « On a décidé ensemble les modalités d’indemnisation des personnes touchées par les intempéries de décembre dernier. Les personnes éligibles sont les particuliers, les petites entreprises artisanales et les collectivités : Pays et communes. Nous sommes arrivés à une décision consensuelle, un seuil de ressources qui, pour une personne seule, serait de deux SMIG, un couple c’est deux SMIG plus 50% »
Les particulier devront retirer le dossier auprès des mairies, et auront jusqu’au 30 juin pour le transmettre complet. « Nous avons six mois à compter du moment où on a eu ces crédits, nous avons donc jusqu’à fin septembre pour transmettre les dossiers au comité interministériel. Il n’y a pas de montant défini. Les dossiers devront remonter à Paris, ils seront indemnisés dans la mesure où ils seront complets. L’objectif est que personne ne passe au travers de la solidarité des pouvoirs public et que chaque foyer qui remplira les conditions soit indemnisé. Il serait complètement inacceptable que faute de moyens on n’indemnise pas toutes les personnes dans la même situation. »
Les victimes devraient être indemnisées au plus tard fin novembre.
Les communes quant à elles ne sont pas dites complètement satisfaites. « On peut dire que nous sommes satisfait même si ce n’est pas en totalité compte tenu des aides qui sont accordées. Les taux de 30% au niveau de l’aide, ça nous paraît un peu minime compte tenu des ressources financières de nos administrés. La plupart n’ayant pas de situation professionnelle et donc de ressources », indique le directeur général de la collectivité de Hitia’a O Te Ra.